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Initiation ésotérique
Docteur Johannès

De la connaissances des Textes des Traditions primitives ; but et fin de l’initiation de la doctrine Ésotérique

Les anciens Mages, vrais initiés à la connaissance des destinées de l’humanité, portaient à leur cou suspendue par une chaîne d’or, la Rose-Croix, qui était pour eux le symbole de la régénération attendue pour les siècles à venir. Nous voici enfin à ces temps qui étaient annoncés par la Rose-Croix. Ce que le symbolisme de la rose placée sur la croix, dite de saint Jean} avec ses neuf cercles mystérieux exprimait, est en voie de s’accomplir.

Les Orthodoxies, soit en Orient, soit en Occident, ne peuvent plus retenir les adhérents dans les cadres de leur enseignement officiel : il n’y a en cela nulle exception. Catholiques, Protestants, Juifs, Grecs unis et non unis. Orthodoxes de Russie, et tous autres se trouvent aux prises avec les mêmes difficultés, et toutes les sociétés religieuses voient leurs membres déserter les sanctuaires, dans l’attente d’une nouvelle effusion de la vérité. Il en est de même en Orient pour le Brahmanisme et le Bouddhisme ; l’Islamisme lui-même voit ses croyants demander si des clartés nouvelles ne vont pas éclairer les mondes.

C’est que les temps annoncés par le Christ-Jésus sont venus. Il disait : J’ai encore, beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez maintenant les porter. Mais lorsque l’Esprit de vérité sera venu, il vous enseignera toute la vérité. Cette plénitude de la vérité, c’est la synthèse qui embrasse en même temps la science de choses de la nature, et la science immense de tout ce qui est du domaine des esprits. Les hommes qui vivent de nos jours ont des aspirations qui les conduisent à espérer les nouveaux cieux et la nouvelle terre et ce n’est pas sans raison.

L’ère est commencée, en effet, où ce que les Maîtres de la sagesse ne confiaient qu’à des initiés ayant subi de longues épreuves, dans le secret des sanctuaires, va être prêché sur les toits, pour être connu de tous les hommes.de bonne volonté. La raison d’en agir ainsi, c’est que dans les siècles passés il s’agissait de savoir des choses qui ne devaient s’accomplir que dans un avenir bien éloigné, tandis que nous entrons dans les destinées promises à l’humanité par les voyants de tous les cultes, en Orient et en Occident.

Mais il faut qu’avant toutes choses les paroles des Livres saints s’accomplissent, car 1e jugement des Orthodoxies doit avoir lieu ; les prophètes ont écrit, en effet : Vous commencerez l’exécution de la sentence par la maison de Dieu, par le sanctuaire. Il va en être ainsi, et il est facile de voir que tout se prépare pour ce but.

Voici les signes qui doivent précéder, et qui nous annoncent que les décrets de Dieu vont recevoir leur exécution. Nous citons le texte des communications faites par l’Archange saint Michel. Ah ! c’est alors que commenceront les maux les plus effrayants. Les montagnes s’écroulant avec fracas enseveliront en un instant de vastes étendues de pays. La mer, dont les flots en fureur s’élèveront jusqu’aux nues, ouvrant alors ses larges flancs précipitera dans ses gouffres profonds tout ce qui sera sur sa surface .

Habitants de la terre, toute la nature s’élèvera alors contre vous Les cieux rougissant de vous couvrir, feront tomber sur vous des nuages affreux. Leurs cataractes s’ouvrant vous noieront dans des torrents de pluies. Les roulements effrayants des tonnerres ébranleront vos villes orgueilleuses et vous glaceront d’effroi. Les guerres terribles ravageront vos plus belles contrées. L’air de vos cités sera rempli d’une odeur fétide. (Livre d’or, p. 3 et 148.) Voilà les signes des jours de Dieu, et tout cela est très proche.

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Nous avons démontré, au n°1er de la Revue des Hautes Etudes, l’identité de la doctrine des Livres sacrés, en Orient, et celle des Livres saints, en Occident, dans les dogmes fondamentaux ; nous prouverons aussi combien celte identité est complète pour l’ensemble de la doctrine religieuse. Mais ce qui est plus important pour nous, c’est l’identité des espérances dans l’attente de la venue du Règne de Dieu. En Orient, Vishnou se revêtant de la nature humaine, va venir sur le cheval blanc, pour rénover les mondes. En Occident, nous attendons la Royauté du Christ-Jésus qui nous a été promise, et saint Jean nous annonce que le Fils de l’homme viendra aussi en gloire sur le cheval blanc.

Nous avons aussi établi comme possible, au n°2 de la Revue, la guérison de la concupiscence, et par là même celle des vices et des passions, cause de tant de maux, et source de malheurs sans nombre, sous le poids desquels gémissent tant de familles. Il reste à prouver que notre nature humaine peut entrer en relation, non pas seulement avec les esprits de l’erraticité, dans les zones où des esprits bons et des esprits méchants sont confondus ensemble, mais avec ceux des mondes de la lumière et de la vie. Ce ne saurait être par des rapports avec les diverses classes d’esprits errants, même quand ils ne sont pas méchants, que nous pouvons espérer voir les nouveaux cieux et la nouvelle terre, il faut s’élever plus haut et dès lors savoir comment nous pouvons atteindre ce but.

Le spiritisme a pu rendre un service immense de nos jours. Il a affranchi d’abord un grand nombre d’esprits de la doctrine officielle des orthodoxies. Mais surtout il est parvenu à faire sortir l’évocation du secret des sanctuaires, qui se réservaient cette doctrine avec

un soin jaloux. Cette réserve n’était utile qu’aux méchants qui se servaient de l’évocation des esprits pour faire du mal. C’est à chacun de nous à se préserver des maladies et des maux qui ont cette cause. Malgré mille inconvénients, le spiritisme a ouvert les yeux à un grand nombre de personnes, qui sans cette voie, seraient restées ensevelies dans le matérialisme ou l’impiété.

Mais tous les nobles esprits, qui ont eu dans le cœur la généreuse aspiration vers la lumière et la puissance pour faire le bien, sont obligés de reconnaître que la voie du spiritisme n’est capable de donner qu’un enseignement primaire. Il peut ouvrir des voies, mais il est impuissant à conduire à la science. Dans ces conditions, ceux qui avaient reçu par les relations avec les esprits des facultés d’un ordre élevé, ont cherché avec une ardente persévérance une voie plus scientifique ; or il est écrit dans les Livres saints : Celui qui cherche, trouve. Pour nous, nous avons accueilli en Frères tous ceux qui ont le désir d’être utiles à la cause de l’humanité, et nous leur avons ouvert les vraies voies de la doctrine ésotérique.

La théosophie, comme la voie du magnétisme, a paru promettre des résultats plus précieux à des hommes d’une culture intellectuelle avancée. Mais cette voie est aussi bien insuffisante pour conduire dans les voies de la lumière, qui est elle-même la voie de la puissance.

La vraie voie qu’il faut rechercher, c’est celle qui a été suivie par les disciples des Maîtres de la Sagesse. Dans le dessein de venir en aide à nos Frères, afin de hâter la venue du jour de bénédiction, nous allons faire connaître, dans la Revue des Hautes Etudes, les textes les plus purs de l’initiation. Ces textes, sachons-le bien, ne sauraient être intelligibles, si la clef pour les entendre n’est pas donnée. Il faut nécessairement un Maître pour entrer dans le sanctuaire de l’initiation ; sans cela le voile qui couvre les symboles ne pourra pas être levé. Nul mortel, non initié, n’a jamais soulevé le triple voile d’Isis, qui recouvre les mystères de la nature et la doctrine ésotérique des Livres saints, soit en Orient, soit en Occident. Ainsi en a-t-il été dans toutes les séries des siècles, et il ne saurait en être autrement.

SECTION I. — LE PENTAGRAMME, DIT LE TÉTRAGRAMMATON

Les textes les plus parfaits pour s’élever à la vraie lumière de l’Initiation, ce sont ceux que nous avons dans les symboles des figures, dessins ou images qui remontent à l’origine de l’humanité. C’est là où les Maîtres de la Sagesse ont mis en dépôt les vérités, qui devaient se transmettre avec fidélité, par un enseignement oral, jusqu’au jour des suprêmes bénédictions pour la terre et les mondes. Ceux qui n’ont pas appris, par des Maîtres initiés à la science des symboles, tout ce qui est exprimé dans ces dessins et ces figures ou images ne sauraient jamais comprendre les richesses de cette langue idéographique, pour exprimer tout un vaste ensemble de doctrine.

L’un de ces dessins, qu’il est de la plus haute importance de connaître, dans la signification de ses symboles, c’est le Pentagramme avec l’ensemble de ses signes, qui est appelé le Tétragrammaton. S’il y a une vérité utile à savoir, c’est que les trois Règnes de la nature, règne minéral, végétal et animal, forment une échelle ascendante d’êtres. La science de nos jours s’efforce de relier tous les chaînons de cette échelle d’êtres ; elle a reconnu et elle confesse une évolution dans ces êtres, pour parvenir à l’hominalité. Les vérités arrivent aux clartés de la lumière scientifique par mille voies diverses.

Mais si on demande à un savant, qui croit à l’échelle des êtres des trois Règnes de la nature, en quoi consiste la royauté hominale sur ces êtres, et par quel moyen il peut être possible de faire monter les degrés de l’échelle ascensionnelle à ces êtres, à coup sûr, ce savant, s’il n’a pas reçu la lumière de l’Initiation, sera dans un très grand embarras pour répondre à ces questions.

Les êtres des trois règnes font leur évolution, dirait-il ? Mais par qui, et comment cette évolution en haut, pour s’élever dans les degrés de la vie, est-elle possible ? Ce n’est pas par eux-mêmes qu’ils peuvent grandir, car nul être ne peut se donner ce qu’il n’a pas ; il faut qu’il le reçoive d’un autre. De qui donc ces êtres reçoivent-ils ? Et comment la vie en eux s’élève-t-elle sur les degrés de l’échelle ?

Les Maîtres de la Sagesse peuvent seuls, par la doctrine de l’Initiation, donner la solution à ces redoutables problèmes. Il est facile de se rendre compte combien il importe que la lumière se fasse sur ces questions. Il y a bien des Livres où on lit que « les hommes montent de l’animalité à l’hominalité ; » l’échelle des êtres constatée par la science conduit à ces conclusions. Mais, ou il faut dire que les êtres font leur ascension par eux-mêmes, ce qui est une ineptie, car cette affirmation est anti philosophique ; ou il faut avoir recours à l’Initiation pour soulever ce voile mystérieux de la nature. Ce n’est pas en vain que l’Isis égyptienne écrivait sur le socle de ses statues : nul mortel n’a soulevé mon voile. Cela signifiait que nul homme, qui n’avait pas reçu la doctrine de l’initiation, ne pouvait connaître le mystérieux secret de l’ascension des êtres des trois règnes de la nature sur l’échelle de la vie, Aussi le texte était mis en symboles, et le dessin ou les Figures ainsi tracées restaient inintelligibles pour quiconque n’en avait pas eu le sens dévoilé.

Or tous ces secrets mystérieux sont cachés sous les symboles du Pentagramme, appelé le Tétragrammaton, lorsqu’il renferme tous les symboles du grand Maître de la Sagesse, Melchisédech. Cette Figure a été reproduite par Eliphas Lévi (C’est celle qui est également reproduite sur le dos de la couverture de la Revue des Hautes Etudes), mais elle est restée voilée pour lui, sauf ce qui concerne son importance, et la puissance qu’elle a entre les mains des Initiés. Nous avons écrit la signification de tous les symboles de ce Tétragrammaton, il ne restera à ceux qui auront bien compris cette admirable doctrine, qu’à être revêtus de la vertu d’en haut, pour exercer la Royauté de l’hominalité, en vue de faire ascensionner les êtres des trois règnes de la nature sur l’échelle de la vie. Nous ouvrirons ces voies à tous ceux qui sauront se rendre dignes de cette royale puissance.

Voici ce qui a été écrit par le plus grand des Voyants de ce siècle : Qui a dit que dans la pierre il n’y a pas d’essence, qu’elle ne vit pas, qu’elle est sans fibre et qu’elle n’engendre pas ? Si j’ai fait l’homme si grand, qui lui en dira la cause ? Si les bêtes sont sous lui, en est-il un seul qui sache encore pourquoi ?

Qui sait le genre d’esprits qu’une âme attache à l’or, au sable et au bitume ? Qui sait d’où vient le blé, et où commence enfin ce feu brûlant qui passe dans la vigne ? (Evangile éternel p. 408.)

Ceux qui auront reçu l’initiation des symboles du Tétragrammaton pourront répondre à ces questions du Voyant, au nom de Dieu. Heureux ceux qui seront investis de la puissance d’en haut, pour réaliser ces mystères de la nature.

SECTION II. — LE TABLEAU DES SEPT TRANSFORMATIONS

L’Alchimie fait usage de ce tableau pour expliquer à ses adeptes les diverses opérations de l’art royal, qui a pour but la guérison des maux qui affligent la corporéïté humaine et la transformation des métaux. Mais ce n’est que par appropriation, car, en réalité, ce tableau a pour fin suprême : la doctrine de l’Initiation, et les opérations par lesquelles un si noble but peut être atteint.

Il nous sera facile de nous rendre compte pourquoi les Alchimistes se servent de ce tableau pour se diriger dans les opérations de leur art royal, si nous nous rappelons le grand axiome de la Table d’Emeraude, dite la Table d’ Hermès où il est écrit : Ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut… Cela signifie que les lois qui président aux transformations de la matière des métaux, c’est-à-dire ce qui est en bas, sont, les mêmes que celles qui doivent être suivies pour la transformation de notre nature humaine, qui est en haut, par rapport à la pure matière.

C’est a titre d’alchimiste que Basile Valentin a reproduit le tableau des sept transformations dans son célèbre ouvrage : Les douze clefs. Mais ce ne sont pas les alchimistes qui sont les auteurs de ce texte de l’Initiation ; ceux-ci n’ont fait que l’emprunter aux maîtres de la sagesse. Apollonius de Thyane a connu cette admirable figure symbolique, et elle existait bien avant lui. On la retrouvera dans l’Inde, parce qu’elle remonte aux traditions primitives de l’humanite, et l’Orient a conservé avec fidélité tout ce qui appartient à l’héritage des patriarches même antidiluviens.

Mais, pour avoir l’intelligence de ce qui est exprimé dans ces symboles de l’Initiation, il est absolument nécessaire de savoir que l’homme est trinaire. Il n’y a en lui qu’une seule personnalité intelligente et libre, mais il y a une double nature, une nature purement spirituelle qui est l’esprit, et la nature humaine qui est formée de la corporeïté et de Faine, qui est la forme de cette corporéïté, selon saint Thomas, l’Ange de l’école. Si on ne fait pas cette distinction des deux natures unies en nous par le lien de la personnalité unique, les textes de l’Initiation resteront un livre scellé de sept sceaux.

C’est ce livre dont le Christ-Jésus a rompu les sept sceaux, nous dit saint Jean, parce que les voies de transformation sont désormais, dans les temps bénis où nous entrons, ouvertes à tous, sans acception de personnes. L’Initiation dans les temps anciens était un rare privilège ; de nos jours, elle est offerte à tous les cœurs qui aiment la vérité avec l’abnégation d’eux-mêmes et le dévouement pour leurs frères.

Il y a un fait très extraordinaire et qui ne saurait être nié par personne, c’est que, dans ces dernières années des dons et des facultés, qui autrefois n’étaient accordés qu’à ceux qui vivaient au sein des cloîtres ou dans la sainteté, ont été accordés sans distinction à des personnes vivant même hors de l’Eglise. C’est là un des grands signes des temps où nous sommes, et un avertissement pour les orthodoxies officielles.

Mais, il faut l’avouer aussi, ces dons et ces facultés n’ont guère produit de fruits de vie. La raison de cette stérilité, c’est que ces dons et ces facultés n’ont pas eu la culture nécessaire pour atteindre à leur parfait développement. Tout don, toute faculté, qui a sa source dans la communication des esprits, a besoin de traverser des phases diverses pour atteindre a l’état de sa perfection, comme les dons naturels qui sont en nous. C’est là ce qui n’a pas été assez compris, par ceux à qui ces dons et ces facultés étaient échus en partage. Lorsqu’ils n’étaient encore qu’à la phase de culture primaire, il se sont cru des maîtres, et tout s’est évanoui dans la vanité et l’orgueil.

Que ceux qui ont reçu du ciel des dons ou des facultés, dites médiumniques, selon le langage adopté de nos jours, ne mettent pas en oubli que ceux qui ne sont encore qu’à un degré d’éducation primaire ne sauraient avoir les droits des maîtres, et dès lors ils ne doivent point parler à titre d’enseignants. Ce qui est admiré à juste titre dans un écolier ne prend pas rang néanmoins dans la science. Mais un écolier, qui atteste avoir reçu à sa naissance des dons et des facultés de l’ordre naturel, promet légitimement d’être un jour utile à ses frères.

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Nous avons connu bien des personnes, qui avaient reçu du ciel de grands dons et des facultés très brillantes, mais le plus grand nombre a vu tout cela avorter, faute de se mettre dans les conditions nécessaires à la culture de ces biens reçus d’en haut. Ceux qui ont à cœur de faire servir à la cause de l’humanité les dons et facultés qui leur ont été donnés à titre gratuit, doivent étudier avec soin le tableau des sept Transformations. Là, ils connaitront à quelles conditions les dons du ciel peuvent se perfectionner.

Mais, sachons-le, les voies de l’Initiation sont ouvertes à tous ceux qui ont l’amour de la Vérité, non par vaine gloire, mais pour s’élever dans la voie du bien. Il y a des règles qui sont pour tous : ceux qui ont des dons et des facultés par les communications des esprits, doivent surtout se soumettre à ces lois de sagesse, sans cela tout s’évanouira, comme une fleur qui se dessèche et tombe, au lieu d’être transformée en fruit.

Le tableau des sept Transformations a pour but de nous mettre sous les yeux, par la signification des symboles de cette figure ou dessin, la doctrine par laquelle nous pouvons opérer notre transformation sur cette terre. Cela suffit pour faire comprendre toute l’importance de ce texte de la véritable Initiation. Les maîtres de la Sagesse s’en sont toujours servi, dans tous les siècles, pour ouvrir à leurs disciples les voies de la vraie science.

Ces textes s’entendent d’abord selon le sens de la lumière. Il reste ensuite à entrer dans la voie de la puissance. Mais c’est là une porte qui ne s’ouvre qu’à ceux dont les intentions sont connues. Il faut n’avoir en vue dans la possession du pouvoir redoutable, dont on peut être investi dans cette voie, que le bien de l’humanité. Ah ! que de choses nous aurions ici à dire sur les raisons qui ont amené les conflits qui firent tant de victimes, en 1789, et qui eurent pour effet de retarder les fruits de ce grand mouvement social ! Mais cela nous entraînerait trop loin.

C’est le Christ-Jésus qui doit être la base de toute Initiation. Malheur, oh! septante-sept fois malheur, à ceux qui n’entrent pas dans les voies de l’Initiation par la porte du Christ et par la foi en sa divinité. L’entrée dans, le souterrain des pyramides d’Egypte était dans les flancs du sphinx. C’était là la voie du sanctuaire de l’Initiation, ainsi que nous l’apprend Jamblique, dans son ouvrage : De mysteriis Egyptiorum. Mais, sachons-le bien, le Christ glorieux, c’est le vrai sphinx, et la véritable porte de l’Initiation ; c’est lui qui verra le triomphe, car l’Ancien des jours, Jéhovah, le Dieu des dieux, la lui a donnée.

La Société de théosophie est appelée à connaître cette voie Porte, sans cela elle n’aboutirait qu’à l’impuissance et à la stérilité. Nous en avertissons ici les membres de cette Société, que nous avons en si grande estime. Le Christ-Jésus, dans les gloires de sa Royauté est la pierre angulaire de l’initiation ; toute tentative faite en dehors s’écroulera, et ne sera qu’une image de la tour de Babel.

Nous connaissons les récits de ce qu’opèrent les Mahatmas, dans l’Orient, et nous ne révoquons en doute aucun des faits l’apportés. Mais nous disons, nous avons vu en Occident des faits semblables, et disons-le sans crainte, mais pour rendre hommage à la vérité, qui sont même supérieurs à ce qu’on nous dit avoir vu en Orient. Nous prouverons cela, quand on voudra, et à qui on voudra, car c’est une chose certaine.

L’Orient doit être étudié, mais il faut se rappeler que le Bouddhisme ne remonte pas aux temps des traditions primitives. Ce sont les Vedas qu’il faut étudier, mais il faut les entendre, non dans le sens littéral, car la lettre tue, nous dit saint Paul, et cela est vrai des Livres saints de l’Orient, comme des livres saints en Occident. C’est le sens ésotérique qui seul vivifie. Mais ce sens ne peut être-connu, soit en Orient, soit en Occident, que par la doctrine de l’initiation. Heureux ceux qui recevront cette doctrine de vie, car ils seront les guides, les enseignants, et, disons-le, les sauveurs de l’humanité, sur cette terre et dans les mondes de notre Univers.

SECTION III. — LA ROSE-CROIX ET l’ORION

Gaffarel, le savant, bibliothécaire du cardinal de Richelieu, a établi que les constellations stellaires du ciel forment des lettres hébraïques, Dans un de ses ouvrages il a donné les lettres qui sont formées par les étoiles, et il y a là le texte de la doctrine qui est le but de l’Initiation. Aussi il est vrai de dire qu’il ne saurait être possible d’altérer les textes primitifs qui servent aux Maîtres de la Sagesse, car ceux-ci sont hors de la mauvaise volonté des hommes.

Si l’on met en langue hébraïque, et puis en Figures hiéroglyphiques, les étoiles de l’Orion, on verra, par le sens de ces lettres et de ces Figures, que dans la lutte du bien et du mal, c’est le bien qui triomphe. Le Christ, qui a été la Victime universelle, est à la lettre le véritable Orion, l’Abel qui souffre ; mais c’est celui qui subit les épreuves et qui les traverse, auquel est assuré la gloire et le règne.

Ceux qui ont l’ouvrage : Dogme et Rituel de la haute Magie, par Eliphas Lévi, pourront voir, au tome II, page 249, la constellation de l’Orion dont les étoiles forment des lettres hébraïques, et qui forment aussi une Figure idéographique. Par là, ils seront assurés que la doctrine de l’Initiation constitue une vraie science, aussi rigoureuse sur les bases qui en sont le fondement que toute la science des positivistes et des savants qui veulent s’obstiner à croire qu’il ne saurait y avoir de science que dans les choses de la nature. Si ce qui est en bas peut être connu scientifiquement, il en est de même pour ce qui est en haut, et même avec une plus grande certitude. Le domaine de l’esprit appartient aussi à la science, mais il faut en connaître les lois, et c’est là le but de l’Initiation à cette doctrine de lumière et de Vie.

Il serait de la plus grande utilité d’avoir sous les yeux les Figures dont nous parlons, cela rendrait bien plus intelligible notre enseignement. Mais ce n’est pas une mince difficulté à surmonter, que la reproduction, dans la Revue des Hautes Etudes, de ces dessins. Il y a avant tout la question de la dépense à faire, mais si des cœurs dévoués venaient en aide au cher Directeur de la Revue, il est à croire qu’il pourrait publier les Figures, ou les images idéographiques, sur lesquelles nous appelons l’attention de ceux qui ont des aspirations à la vraie science de ces Vérités-

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La Rose Croix est une Figure qui est prophétique des temps où nous sommes. Tous les anciens Mages ont connu cette ère de régénération où nous verrons les nouveaux Cieux et la nouvelle terre, et ils ont aspiré vers elle par tous les vœux de leurs cœurs. Hélas ! pourquoi avons-nous, avant de les voir, à traverser des jours de terrible deuil et à être le témoin des luttes qui accumuleront tant de ruines ? O vous, membres des diverses orthodoxies officielles, frappez vos poitrines, car vous n’avez pas su entendre les desseins que Dieu va accomplir. Mais ouvrez enfin vos yeux, car lzs temps sont proches, tous les signes vous l’annoncent!

La Rose-Croix (On peut en voir le dessin à la page 174 de l’Histoire de la Magie par P. Christian.) renferme un des plus profonds mystères des temps dont, l’aurore commence. Dans les siècles passés, il était vrai de dire que les idées mènent le monde ; or le siège de la manifestation des idées, c’est la tête. Mais, dans l’ère où nous entrons, c’est le cœur où est la source des sentiments, qui va prendre la direction. Aussi nous voyons les grands principes de Fraternité universelle, de solidarité entre tous, comme membres du corps social, dont le Christ-Jésus est la Vie, devenir la loi des nations.

La démocratie a fait son avènement parmi les peuples, et c’est par droit divin quelle a acquis la victoire, parce que l’humanité est parvenue à son majorat. L’avenir appartient donc à cette royale et sacerdotale démocratie, qui est née de la prédication de l’Évangile et nul pouvoir ne saurait désormais être capable de renverser ce droit. Mais cette démocratie naissante doit savoir que c’est la Justice qui élève les peuples, et elle est dans l’obligation d’entrer dans la Voie de la Vraie Sagesse, et de se diriger conformément aux lois de la science.

Or, nous le savons, la sagesse du cœur est au-dessus de celle de la tête ; c’est à la lumière de la science, qui est réglée par l’amour de ses frères, que sont assurés l’Empire et la Royauté. La Rose placée sur la croix, dite de saint Jean, nous révèle cette grande doctrine. La rose signifie l’amour viril, celui qui sait être fort par le dévouement, et la croix aux quatre branches égales nous dit que le Christ va entrer dans la gloire de sa royauté, Nous verrons donc des jours de paix, de prospérité et de grandeur, après que la terre aura reçu le baptême de purification dans les jours de luttes et de fléaux, dont les signes sont déjà visibles, pour tous ceux qui savent supputer les temps.

Nous avons écrit sur le symbolisme de la Rose-Croix, en plaçant dans les neuf cercles de ce signe prophétique les neuf lettres mystérieuses que l’Archange Raphaël donna à Thomas Martin, le 10 mars 1821. Nous avons donné l’interprétation de ces lettres, selon les lois de la science hermétique, comme Daniel le fit pour ces signes : Mané, Thécel, Pharès ; il y a là le mystère des temps où nous vivons, et de l’avenir où nous entrons.

SECTION IV. — LE LIVRE D’HERMÉS OU DE THOT, DIT LE TAROT ÉGYPTIEN.

Parmi les textes où se trouve exprimée la vraie doctrine de l’Initiation, il faut nommer le livre d’Hermès ou de Thot, appelé vulgairement le Tarot égyptien. C’est le Livre par excellence ; aussi tous les Maîtres de la Sagesse, à travers la longue série des siècles. l’ont connu, et en ont fait usage, pour transmettre aux disciples les plus pures doctrines des traditions primitives. Mais, pour le comprendre, il faut renseignement d’un maître, c’est là une condition indispensable. Ce qu’il est possible de lire dans les auteurs qui ont tenté d’expliquer ces Arcanes, n’a aucune importance.

Personne n’ignore qu’il y avait un enseignement oral, pour la transmission de cette doctrine ; il n’était permis à nul disciple d’écrire les leçons qu’on avait entendues. Aussi ce serait en vain qu’on chercherait dans les ouvrages qui ont été publiés, et même dans les manuscrits. Si nous possédons les textes qui servaient aux maîtres pour l’enseignement, c’est que ces textes sont en figures et dès lors un triple voile les couvre ; et nul ne peut soulever ce voile, si un maître ne lui donne les clefs traditionnelles de cette science.

À côté du Livre d’Hermès, nous plaçons le SohAr, mais le livre du Sohar exige aussi un Maître, sans cela on ne possède que le sens littéral, et ce sens n’a pas d’importance, pour la doctrine ésotérique. Le sens littéral n’a d’autre but que de servir de texte à l’enseignement de l’initiation ; il ne faut pas le négliger, mais il n’est qu’une écorce, une enveloppe, qui revêt la vérité de la. science ésotérique.

Tous ceux qui tentent de lire les textes des Livres sacrés ou des Livres saints, soit de l’Orient, soit de l’Occident, ne tardent pas à être saisis du plus profond découragement, parce que, faute de Maîtres pour les éclairer, ils ne peuvent voir que le sens littéral, et celui-là est sans valeur, et dans certains cas, il est même en opposition avec ce que nous croyons être la vérité, ou la loi morale. Mais tous ces textes deviennent lumière et vie, lorsqu’ils sont compris dans leur sens ésotérique, qui est le seul que Dieu ait eu en vue.

C’est pour nous un devoir d’établir avant tout l’antiquité du livre de Thot, et rien n’est plus facile, car le fait de cette antiquité est au-dessus de toute discussion. Le savant Jamblique, dans son ouvrage : De mysteriis Egyptiorum, nous dit que ces Arcanes étaient expliqués dans les souterrains des Pyramides, pour donner du courage par la lumière de ces textes aux initiés. C’était le Pastophore, ou gardien des rites, qui donnait l’initiation des XXII Figures du livre de Thot. Nous voici donc déjà aux premiers siècles de notre ère, et fondés sur une base historique.

Un savant, dont le nom est d’une autorité imposante, Court de Gébelin, dans son ouvrage : Le monde primitif a écrit ce qui suit : Si l’on entendait annoncer qu’il existe de nos jours, depuis 3,957 ans,—il faut ajouter ici les cent ans écoulés depuis, — un ouvrage des anciens Égyptiens, un de leurs Livres échappé aux flammes qui dévorèrent leur superbe bibliothèque, et qui contient leur doctrine la plus pure sur des objets intéressants, chacun serait sans doute empressé de connaître un livre aussi précieux, aussi extraordinaire. Si on ajoutait que ce livre est très répandu dans une grande partie de l’Europe, que depuis nombre de siècles, il est entre les mains de tout le monde, la surprise irait en croissant. Ne serait-elle pas à son comble, si l’on assurait, qu’on n’a jamais soupçonné qu’il fut égyptien ; qu’on le possède comme ne le possédant pas, que personne n’a jamais cherché à en déchiffrer une feuille ; que le fruit d’une sagesse exquise est regardé comme un amas de Figures extravagantes qui ne signifient rien par elles-mêmes ? Ne croirait-on pas qu’on veut s’amuser, et se jouer de la crédulité des auditeurs?

Le fait est cependant très vrai. Ce livre égyptien, seul reste de leur superbe bibliothèque, existe de nos jours ; il est même dans beaucoup de mains.

Malheureusement ce Livre précieux n’est pas compris du plus grand nombre de ceux qui en possèdent des copies. Il serait à désirer qu’un homme capable voulût bien se charger d’en expliquer clairement le contenu.

À l’aide de la lumière qui nous a été donnée par un Missionné de Dieu, et aussi par des lumières reçues d’en haut, nous avons l’intelligence des Arcanes du livre de Thot. Ce livre à nos yeux n’est pas seulement égyptien, comme le dit le savant Court de Gébelin, il remonte même au delà de ce que nous appelons les temps historiques. Il faut voir en lui un monument des traditions primitives de l’humanité. Aussi nous avons la conviction que ses Figures seront retrouvées dans l’Orient, lorsque la société des Orientalistes ne s’arrêtant, ni au Bouddhisme, ni même au Brahmanisme, ira aux sources primitives des traditions, dont l’Inde a conservé le dépôt avec une grande fidélité.

Le livre d’Hermès a un triple sens, ainsi que tous les Livres sacrés, ou les Livres saints, en Orient et en Occident. Il y a un sens de l’ordre naturel, c’est par ce sens que les cartomanciennes célèbres telles que Mlle Lenormant, connaissaient l’avenir des consultants. Ce livre est manifestement prophétique, et il révèle l’avenir, pour ceux qui savent en faire la lecture, pour les événements qui appartiennent au cours naturel des choses d’ici-bas. Nous l’avoue-rons avec franchise, nous ne nous occupons nullement de ce livre de Thot, en ce qui concerne cet ordre de choses. Nous ne voulons connaître, dans ces Figures mystérieuses, que le sens qui y est exprimé, selon l’ordre intellectuel et selon l’ordre divin de la destinée des êtres, conformément à ce que Dieu veut de chacun des élus, qui sont appelés à servir le plan de la sagesse éternelle.

Le livre d’Hermès, qui est le Thot égyptien, renferme à nos yeux le texte sacré de la véritable initiation : c’est à ce point de vue qu’il est pour nous le livre des traditions primitives. Il nous sert à connaître, par les lettres du nom, la destinée de ceux qui ont reçu d’en haut un appel pour le but de l’humanité. Nous traduisons en lettres hébraïques les lettres du nom, car il faut mettre le nom dans les lettres d’une langue sacrée. Par la correspondance exacte des Figures du Livre d’Hermès, avec les lettres de l’alphabet hébraïque, nous possédons tous les éléments nécessaires, pour connaître la destinée, par le nom de la personne.

Un des plus grands initiés dont la France puisse se glorifier, le savant Guillaume Postel, nomme le tarot : La Genèse d’Hénoch. Pour nous, c’est à Hénoch, le patriarche antédiluvien, qu’il faut attribuer, en effet, ce monument de sagesse et de doctrine ésotérique. C’est là un des textes les plus certains, dont les maîtres de la Sagesse ont fait usage, dans la transmission des vérités dont ils avaient entre leurs mains le dépôt. Ainsi nous retrouvons dans ce livre, qui était gravé sur des lames d’or, dans la bibliothèque d’Egypte, tout ce que l’Inde, l’Egypte, la Judée, possèdent dans les Livres sacrés. Il n’y a qu’à entendre le sens de ces Arcanes.

Nous avons le dessein de faire connaître, selon l’ordre intellectuel, le sens de ces Figures mystérieuses. Mais ce n’est pas là un travail de peu d’importance. La plus grande difficulté, c’est que ces Figures ont des significations spéciales, selon l’application qu’on en fait. Ainsi, il y a un sens, selon la doctrine, et il y en a un autre, si on applique ces Figures à l’ordre social. L’Alchimie y voit les opérations de l’art royal, et l’astrologie peut y lire des secrets qui sont propres à cette science. Les Figures renferment même la grande science des nombres. Mais tous ces points de vue doivent être expliqués dans un travail spécial. Ce qui est vrai pour l’Alchimiste ne nuit en rien à la vérité qui est enseignée par un Maître de la Sagesse. La raison de tout cela, c’est que les lois de ce qui est en bas sont en parfaite harmonie avec les lois de ce qui est en haut.

Mais, sachons-le, nul ne saurait aspirer à être un vrai Mage, et nous prions le lecteur de ne pas confondre les Mages avec les magiciens, s’il ne s’applique pas à être un Sage. La Sagesse ne consiste pas seulement à recevoir la lumière, elle est surtout dans une vie irréprochable, au point de vue de la Justice et de la moralité selon l’ordre divin. Celui, qui vit dans l’injustice ou dans les souillures de la chair ne pourra jamais connaître ces lumières de Vie, car c’est là un chemin de vraie sainteté.

Selon le vœu qui nous a été exprimé par de nobles cœurs, nous avons le dessein de faire l’explication des Arcanes du Livre d’Hermès. Il nous reste encore à parler du célèbre Nuctiméron d’Apollonius de Thyane. Enfin nous avons aussi le devoir de faire, connaître le Sohar, le Livre des Livres. Nous prions les lecteurs de la Revue des Hautes Etudes de nous aider, dans notre tâche, par leur ardente sympathie.

Hélas ! il n’est que trop vrai, nous sommes menacés de grands et terribles fléaux. Il faut donc se résoudre à les subir et à les traverser . Mais il est certain, et d’une certitude absolue, que nous touchons à l’ère des jours bénis ; en voici luire déjà l’aurore. C’est aux initiés que l’empire du monde est assuré, il faut donc entrer sans retard dans les voies de la lumière qui conduit à la puissance. Sachons aimer nos frères ! que l’abnégation et le dévouement soit notre étendard, et nous verrons le triomphe du bien, et l’humanité’ aura l’héritage des suprêmes Bénédictions.

Il faut se grouper en Société fraternelle ; la vraie puissance est dans l’union des cœurs qui sont en harmonie d’intention, pour atteindre ce but. La lumière ne sera pas placée sous le boisseau, nous l’offrons à tous, afin qu’elle brille, pour nous diriger dans la voie des destinées que le ciel nous prépare. Ah ! si la terre est impuissante, il y a l’armée céleste en haut, qui vient à notre secours. Saint-Jean l’a vue, il dit : ET LE NOMBRE DE l’ARMEE À CHEVAL, ÉTAIT DE DEUX CENTS MILLIONS, CAR J’EN OUIS LE NOMBRE. (Apoc., IX. 16.) Gloire au Christ qui vient dans sa royauté ; paix et triomphe, par les initiés, à la France et aux diverses nations. Venez, vous tous qui aspirez à la lumière de vie, et par elle à la puissance, pour le bien de vos Frères !

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Notes

Docteur Johannès, article : « Initiation ésotérique », publ. in Revue des hautes études, 1 3 (Novembre 1886), pp. 69-76.

► Successeur de l’Anti-matérialiste et d’orientation favorable à la Société Théosophique depuis l’intervention de Louis Dramard qui l’éloigna d’un fond à l’origine Kardecien, la Revue des hautes études, publiée en seulement six volumes fut dirigée par René Caillié. Lorsque le journal termina sa publication suite à des tensions idéologiques, Caillié s’orienta vers une pensée plus chrétienne et fondat l’Ordre de l’Étoile tandis que Dramard continua de propager la pensée Théosophique. Une dispute représentative des dissensions dans l’occultisme d’alors entre tenants et critiques de l’association de Madame Blavatsky.