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Œuvres collectives du XVIIème

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Alchimie en Allemand [Mellon Ms.45], Information inconnue, 1610.

► Ce manuscrit n’a pas de nom attitré, l’appellation Alchimie en Allemand est ici uniquement à titre d’indication. Il est connu sous son nom de cote à la Bibliothèque Beinecke de livres rares et manuscrits : Mellon Ms.45. C’est à notre connaissance, le seul exemplaire de ce manuscrit en circulation.

► Il est composé de douze illustrations sur un peu plus de cinq cent pages. Beinecke ne nous fournit ici que les cinq premières.

Illustrations : én. de Alchimie en Allemand, , 1610. | bs. Bibliothèque Beinecke de livres rares et manuscrits (New Haven, États-Unis). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre sur la Bibliothèque Beinecke de livres rares et manuscrits

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Anatomie de l’or (L’) {Anatomia Auri} de Johann Daniel Mylius, 1628.🔗 pertinentsEntrée Data.Bnf absente Rechercher sur Sudoc Rechercher sur Openlibrary Rechercher sur Worldcat Œuvre sur la Bibliothèque Numérique Alchimique du Merveilleux Œuvre sur le Miroir Alchimique

◆ Cet ouvrage comporte des gravures du Très précieux don de Dieu. Reportez vous à la fiche de ce dernier pour les consulter. À noter qu’on trouve encore une reproduction du Sceau du Vitriol tel qu’il apparaît dans Azoth de Basile Valentin. Notons encore que le frontispice propose des sceaux tirés de l’Ancienne sagesse des philosophes {Sapientia veterum philosophorum}.

🕮 Bosc, ref.971.

🕮 Dorbon-Aîné, ref.6343,930 : Traité fort rare de médecine alchimique, presqu’entièrement basée sur l’emploi de l’or. La seconde partie est particulièrement intéressant au point de vue documentaire, du fait qu’elle contient environ 300 recettes ou « ordonnances » détaillées, avec les doses de chaque ingrédient, de médecins de toutes les époques et nommément indiqués. — La 5e partie est illustrée de 4 planches gravées à l’eau-forte, dont 3 représentant les premières phases de la confection de la Pierre philosophale.

🕮 Lenglet Du Fresnoy, ref.498:7;534:2 : Outre l’analyse et l’usage de l’or marqué dans cet ouvrage, il est encore traité de la pierre des philosophes, avec assez de détails.

Illustrations : én. de Anatomie de l’Or, Johann Daniel Mylius, 1628. | bs. Bibliothèque d’État de Bavière (Munich, Allemagne). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre sur la Bibliothèque d’État de Bavière

Illustrations : én. de Anatomie de l’Or (BH MED 2278), Johann Daniel Mylius, 1628. | bs. Université complutense de Madrid (Madrid, Espagne). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre

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Arcane Arcanissime {Arcana Arcanissima} de Michel Maïer, 1614.🔗 pertinentsEntrée Data.Bnf absente Rechercher sur Sudoc Rechercher sur Openlibrary Rechercher sur Worldcat

🕮 Bosc, ref.877.

🕮 Caillet, ref.6987.

🕮 Dujols, 20,22 ref.239,183 : L’ouvrage le plus savant, le plus précieux et le plus rare du célèbre alchimiste Grand-Maître de la Rose-Croix.

🕮 Lenglet Du Fresnoy, ref.472:7 : Très rare, très curieux et recherché des amateurs.

Illustrations : én. de Arcane Arcanissime, Michel Maïer, 1614. | bs. Institut de Recherche Getty (Los Angeles, États-Unis d’Amerique). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre sur Internet Archive

Illustrations : én. de Arcane Arcanissime, Michel Maïer, ? 1614. | bs. Bibliothèque de l’École polytechnique fédérale de Zurich (Zurich, Suisse). Lien vers le catalogue Lien vers e-Rara/Manuscripta

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Cabale Chimique {Cabala chemica}, ? Franz Krell, attr. Raymond Lulle, 1623.🔗 pertinentsEntrée Data.Bnf absente Rechercher sur Sudoc Rechercher sur Openlibrary Rechercher sur Worldcat

► La première apparition de l’ouvrage était dans le recueil de 1623 Aperta arca arcani artificiosissimi {Le Coffret ouvert du secret très ingénieux} Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre sur la Bibliothèque d’État de Bavière de Johann Grasse, on le retrouvera ensuite dans le Théâtre Chimique et aussi plus tard dans la Méthodique bibliothèque chimique.

► On trouve le traité sous d’autres noms : La Vrai description de la Cabale {Cabalae verior descriptio} ou Vision Chymico-cabalistique {Visio chymico-cabalistica}.

🕮 Bosc, ref.308,1420.

Illustration : én. de La Vrai description de la Cabale, in Aperta arca arcani artificiosissimi {L’Ingénieux arcane arcanissime ouvert}, attr. Raymond Lulle, 1658. | bs. Bibliothèque d’état et universitaire Saxonne de Dresde (Dresde, Allemagne). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre

Illustration : én. de La Vrai description de la Cabale in Théâtre Chimique (6), attr. Raymond Lulle, 1661. | bs. Bibliothèque de Wielkopolska (Wielkopolska, Pologne) (via la Bibliothèque universitaire de Wroclaw). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre

Illustration : én. de La Vrai description de la Cabale, attr. Raymond Lulle, 1680. | bs. Bibliothèque d’état et universitaire Saxonne de Dresde (Dresde, Allemagne). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre

Illustration : én. de La Vrai description de la Cabale, in Miscellanées Alchimiques XXI, attr. Raymond Lulle, 1746. | bs. Bibliothèque Wellcome (Londres, Royaume-Uni). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre sur la Bibliothèque Wellcome

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Cabale, miroir de l’art et de la nature en Alchimie (La) {Cabala, Spiegel der Kunst unnd natur in Alchymia}, Stephan Michelspacher, publ. 1615.🔗 pertinentsEntrée Data.Bnf absente Rechercher sur Sudoc Rechercher sur Openlibrary Rechercher sur Worldcat Œuvre sur la Bibliothèque Numérique Alchimique du Merveilleux Œuvre sur les Livres d’Hermès Œuvre sur les Livres d’Hermès Œuvre sur le Miroir Alchimique

► Les gravures sont placées à la fin du court traité d’alchimie rosicrucienne (et partant, paracelsienne) qui fut publié à Augsburg. Il existe une traduction du latin au français de Jean Faust, néanmoins elle date des années 80 et n’est donc pas libre de droits. Nous laissons donc simplement les gravures.

🕮 Jouin, ref.303,657. Lenglet Du Fresnoy (III, p.342, n°934) […] Livre estimé par Borrichius, qui avoue cependant qu’il ne convient qu’aux plus habiles Artistes.

Illustrations : én. de Cabale, miroir de l’art et de la nature en Alchimie, 1615. | bs. Bibliothèque d’État de Berlin (Berlin, Allemagne). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre

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Carnet Alchimique [Mellon MS 50], Johann Grasshoff, 1620.

► Il s’agit d’un recueil alchimique, contenant des textes que l’on ne trouve étrangement pas dans Deux Chimies tripartites malgré l’auteur présumé. Un ex-libris à Johann Cortolasseus Rigensis Lovoniani est en effet indiqué sur la page de garde.

► L’ouvrage contient dans l’ordre, des reproduction de dessins du Livre des figures hiéroglyphiques de Flamel, du Très précieux don de Dieu d’Aurach, vient ensuite une série d’appareils chymiques tiré du Livre aux sept sceaux et enfin une reproduction d’une image du Livre de la sainte Trinité du Frère Ulmann. Pour voir les images concernées rendez-vous sur les pages des œuvres en question.

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Collection chymique de Leiden {Collectanea Chymica Leidensia}, Christopher Love Morley, 1684.🔗 pertinentsEntrée Data.Bnf absente Rechercher sur Sudoc Rechercher sur Openlibrary Rechercher sur Worldcat

► Comme son nom l’indique, il s’agit de la compilation de plusieurs traités de spagyrie de chimistes s’étant distingués à Leiden. En l’occurrence et comme indiqué sur la page de titre, il s’agit de Carel Lodewijk de Maets, Christiaan Marggraf, Jakob le Mort et Theodorus Muyckens. Le traité demeure moins connu que la Chymie vraie du même auteur. Nous n’avons trouvé le frontispice que dans l’édition que nous vons présentons.

🕮 Bosc, ref.360.

🕮 Lenglet Du Fresnoy, ref.218,520:1,2 :

1. Ouvrage estimé.

2. On trouve ici moins de chimie métallique, que de chimie ordinaire.

🕮 Ouvaroff, ref.610 : Ce curieux recueil est divisé en trois parties. Le I-er Nochlebender, de 87 pp. contient : 1) Ein güldener Tractat vom philosophischen Steine. 2° Aureum seculum redivivum Hinr. Madathani. Le II-e Mittels Alters, de 117 pp. contient : 1) Basilii Valentini Tractätlein von dem grossen Stäin… 2) Lambspring, das ist : ein herzlicher Teutsch. Tractat. Pour le détail de ces traités, voy. ces noms. Le III-e Alten Philosophen manque à notre exemplaire ; cette partie contient : 1) Ein deutscher Tractat anno 1423 beschieben 2) Liber Alze vom Philosophischen Steine, für 200 Jahren beschrieben voy. Beytrag zur Gesch. der Chemie, 608..

Illustration : én. de Collection chymique de Leiden, Christopher Love Morley, 1700. | bs. Bibliothèque d’état et universitaire Saxonne de Dresde (Dresde, Allemagne). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre

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Commentaire sur le Ruzname Naurus {Commentarius in Ruzname Naurus}, Hieronymus Georg, 1676.🔗 pertinentsEntrée Data.Bnf absente Rechercher sur Sudoc Rechercher sur Openlibrary Rechercher sur Worldcat

► Il s’agit d’un commentaire multilingue sur un calendrier perpétuel du IX du Persan Sheikh Abu’l Wafa et sur l’astrologie orientale en général.

■ Comme elles sont certes esthétiques mais assez répétitives, nous n’avons rapporté que quatre planches du texte perse. Pour en consulter l’intégralité, VSO.

Illustrations : én. de Commentaire sur le Ruzname Naurus, Hieronymus Georg, 1676. | bs. Institut de Recherche Getty (Los Angeles, États-unis). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre sur Internet Archive

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Compendium de préparation du vrai or potable {Compendiolum de praeparatione auri potabilis veri}, attr. Marcus Eugenius Bonacina, 1616.🔗 pertinentsEntrée Data.Bnf absente Rechercher sur Sudoc Rechercher sur Openlibrary Rechercher sur Worldcat

■ Comme il n’existe aucune traduction française de cette œuvre publiée originellement à Austerlitz, nous nous contentons de rapporter ses illustrations.

Illustrations : én. de Compendiolum de praeparatione auri potabilis veri in Alchemical miscellany, 1790. | bs. Bibliothèque Beinecke de livres rares et manuscrits (New Haven, États-Unis). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre sur la Bibliothèque Beinecke de livres rares et manuscrits

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Cryptomenytices et cryptographie {Cryptomenitices et Cryptogaphiae}, Gustavus Selenus, 1624.🔗 pertinentsEntrée Data.Bnf absente Rechercher sur Sudoc Rechercher sur Openlibrary Rechercher sur Worldcat

► Cet ouvrage de cryptographie, héritier des travaux entrepris par Trithème et Blaise de Vigenère, présente quelques considérations intéressantes relatives aux noms divins ainsi qu’a des procédés de cryptages plus tard utilisés en maçonnerie.

Francis Bacon (ainsi que d’autres auteurs intéressés par le sujet) auront participé à l’écriture de l’ouvrage. Il prétend par ailleurs, éclairer la Stéganographie de Trithème.

Illustrations : én. de Cryptomenytices et cryptographie, Gustavus Selenus, 1624. | bs. Bibliothèque d’État de Bavière (Munich, Allemagne). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre sur la Bibliothèque d’État de Bavière

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Deux Chimies tripartites {Dyas Chymica Tripartita}, Comp. attr. Johann Grasshoff, 1625.🔗 pertinentsEntrée Data.Bnf absente Rechercher sur Sudoc Rechercher sur Openlibrary Rechercher sur Worldcat

► L’ouvrage contient les textes suivants : dans la première partie, Un Traité d’or sur la Pierre des Philosophes et L’Âge d’or restauré que l’on retrouvera dans les Figures secrètes de la Rose-Croix. Dans la seconde : les Douze Clefs de Philosophie et De la Pierre Philosophale. Dans la dernière Un Traité Allemand de 1423 et Le livre d’Alzé. On trouve encore en annexe, trois gravures du Portier de la Pansophie et pour finir la série du Jardinet récréatif hermético-spagyrique. On trouve aussi insérées une gravure tirée du Trépied d’Or de Maier. Reportez vous à leurs fiches respectives pour les consulter.

► Ce recueil est comparable au Musée Hermétique, publié la même année toujours chez Lucas Jennis avec lequel il partage l’intégralité de ses textes.

🕮 Caillet, ref.4742.

Illustrations : én. du frontispice de Deux Chimies tripartites, in Musée Hermétique, Johann Grasshoff, 1678. | bs. Bibliothèque Beinecke de livres rares et manuscrits (New Haven, États-Unis d’Amerique). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre sur la Bibliothèque Beinecke de livres rares et manuscrits

Én. : Deux Chimies tripartites, Johann Grasshoff, 1678. | bs. Bibliothèque Herzog-August (Wolfenbüttel, Allemagne). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre

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Épitaphe philosophique {Epitaphium factum}, Johann Rudolf Glauber, 1673.🔗 pertinentsEntrée Data.Bnf absente Rechercher sur Sudoc Rechercher sur Openlibrary Rechercher sur Worldcat

► Ce texte de Glauber est surtout connu pour être le passeur du frontispice Signaculum Mundi Pythagoricum tiré du De Opere Dei Creationis (1597) de Helisaeus Röslin. Cette gravure fut reproduite avec l’intégralité du texte de Glauber dans le Musée Hermétique et la Méthodique bibliothèque chimique.

Illustrations : én. de Épitaphe philosophique, Johann Rudolf Glauber, 1673. | bs. Institut de Recherche Getty (Los Angeles, États-Unis d’Amerique). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre sur Internet Archive

Illustrations : én. de Épitaphe philosophique, in Musée Hermétique, Johann Rudolf Glauber, 1678. | bs. Institut de Recherche Getty (Los Angeles, États-Unis d’Amerique). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre sur Internet Archive

On trouve aussi une variante négligeable (non rapportée ici) de la dernière illustration in én. de Épitaphe philosophique, in Méthodique bibliothèque chimique, Johann Rudolf Glauber, 1702. | bs. Bibliothèque de l’École polytechnique fédérale de Zurich (Zurich, Suisse). Lien vers le catalogue Lien vers e-Rara/Manuscripta

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Jardin Chymique (Le) {Viridarium Chymicum}, Daniel Stolcius de Stoltzenberg, 1624.🔗 pertinentsEntrée Data.Bnf absente Rechercher sur Sudoc Rechercher sur Openlibrary Rechercher sur Worldcat Œuvre sur les Livres d’Hermès

► Cette anthologie contient des commentaires de l’auteur sur plusieurs gravures antérieures. Dans l’ordre d’apparition on trouve les gravures des Douze clefs de Philosophie de Basile Valentin, deux gravures tirées de frontispices de deux œuvres de Michel Maier : le Sérieux passe temps et le Trépied d’or. Toujours chez Maier vient ensuite les gravures des Symboles de la table d’or des douze nations puis cinq gravures tirées de l’Auréole énigmatique. Nous avons ensuite les gravures de la Philosophie Réformée de Mylius. Le traité finit enfin sur les gravures d’Azoth, de nouveau de Valentin.

🕮 Caillet, ref.10386.

🕮 Jouin, ref.831 : […]

🕮 Lenglet Du Fresnoy, ref.772.

Illustration : én. du Jardin Chymique, Daniel Stolcius de Stoltzenberg, 1624. | bs. Bibliothèque de l’École polytechnique fédérale de Zurich (Zurich, Suisse). Lien vers le catalogue Lien vers e-Rara/Manuscripta

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Médecine universelle (La) {The Medicina Universalis} ecr. Baro Urbigerus et Ill. William Faithorne, publ. 1690.🔗 pertinentsEntrée Data.Bnf absente Rechercher sur Sudoc Rechercher sur Openlibrary Rechercher sur Worldcat

► Publié à Londres, le texte d’alchimie est originellement paru dans la même compilation où étaient présent les fameux Aphorismes du même auteur.

Illustrations : én. de La Médecine universelle in Besondere Chymische Schrifften, 1705. | bs. Bibliothèque d’état et universitaire Saxonne de Dresde (Dresde, Allemagne). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre

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Métamorphoses planétaires {Planetarum Metamorphosis}, Johannes de Monte-Snyder, 1663.🔗 pertinentsEntrée Data.Bnf absente Rechercher sur Sudoc Rechercher sur Openlibrary Rechercher sur Worldcat

► On sait assez peu de choses sur le discret alchimiste qui rédigeât ce traité tout en allégorie, traitant de la transmutation des métaux en leur matière première. Ceci dit on sait en revanche que Newton tenait en estime son autre ouvrage : De la Médecine universelle {De Medicina universali}.

🕮 Bosc, ref.942.

🕮 Jouin, ref.805.

🕮 Lenglet Du Fresnoy, ref.511:1.

🕮 Ouvaroff, ref.1116 : L’ouvrage a paru d’abord en latin à Amsterdam, 1663.

Illustrations : én. de Métamorphoses planétaires, Johannes de Monte-Snyder, 1628. | bs. Bibliothèque d’État de Bavière (Munich, Allemagne). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre sur la Bibliothèque d’État de Bavière

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Messagers spagyriques (Les) {Viatorium spagyricum}, Herbrandt Jamsthaler, 1625.🔗 pertinentsEntrée Data.Bnf absente Rechercher sur Sudoc Rechercher sur Openlibrary Rechercher sur Worldcat

► Afin d’appuyer son propos, l’ouvrage contient divers illustrations tiré de deux autres ouvrages : La Philosophie réformée de Mylius et Azoth de Basile Valentin.

Én. : Messagers spagyriques, Herbrandt Jamsthaler, 1625. | bs. Bibliothèque de l’École polytechnique fédérale de Zurich (Zurich, Suisse). Lien vers le catalogue Lien vers e-Rara/Manuscripta

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Microcosme Hypocondriaque (Le) {Microcosmus hypochondriacus}, Malachias Geiger, 1651.🔗 pertinentsEntrée Data.Bnf absente Rechercher sur Sudoc Rechercher sur Openlibrary Rechercher sur Worldcat

Fort peu d’informations sont disponibles à propos de cet ouvrage du médecin et chirurgien munichois, nonobstant la gravure de Kilian qui connu bonne fortune. Plusieurs ouvrages médicaux du XVI proposaient un contenu hermétisant comme la Royale chimie de Crollius, le Théâtre pharmaceutique nouveau et universel de Antonio de Sgobbis {Nuovo et universale theatro farmaceutico} ou le Le Barbier médecin de Jean Michault.

Illustration : én. du Microcosme Hypocondriaque, Malachias Geiger, 1651. | bs. Bibliothèque Wellcome (Londres, Royaume-Uni). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre sur la Bibliothèque Wellcome

Illustrations : én. du Microcosme Hypocondriaque, Malachias Geiger, 1652. | bs. Bibliothèque nationale Autrichienne (Hofburg, Autriche). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre

Illustrations : én. du Microcosme Hypocondriaque, Malachias Geiger, 1652. | bs. Bibliothèque interuniversitaire de santé (Paris, France). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre

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Musée Hermétique (Le) {Musaeum hermeticum}, Comp. Lucas Jennis, 1625 (aug. 1678).🔗 pertinentsEntrée Data.Bnf absente Rechercher sur Sudoc Rechercher sur Openlibrary Rechercher sur Worldcat

L’imposante compilation qui s’étale sur plus de huit cent pages lors de sa seconde édition propose vingt et un textes dont voici la liste : I) Tractatus aureus de lapide Philosophico, ab anonymo. II) Aureum Speculum redivivum Henr. Madasthani, id est Adrian Mynsicht. III) Hydrolithus sophicus, seu Aquarium Sapientium. IV) Demonstratio naturæ. Johan de Mehung. V) Summarium Philosophicum Nicol. Flamelli. VI) Via veritatis Unicæ. VII) Gloria Mundi, seu Tabula Paradisi. VIII) Tractatus de Generatione Metallorum. IX) Autor libri Alze. X) Lambspringii de Lapide philosophorum figuræ. XI) Tripus Aureus Michaelis Mayeri. XII) Thomæ Northoni Crede mihi, seu Ordinale. XIII) Cremerii Abbatis Wesmonasteriensis Testamentum. XIV) Michaelis Sendivogii Novum Lumen chimicum. XV) Michaelis Sendivogii Novi Luminis chymici Tractatus de sulphure. XVI) Philaletithæ Introitus Apertus ad Regis Palatium. XVII) Michaelis Mayeri Allegoria super secreta chemiæ. XVIII) Philalethæ Metallorum Metamorphosis et Manuductio ad Rubinum celeste. XIX) Philalethæ. Fons chimiæ veritatis. XX) Johan Frederici Helvetii Vitulus aureus. XXI) Janitor Pansophus.

► L’ouvrage comprend de nombreuses gravures tirées de traités divers tandis que certaines sont au contraire ôtés de leur contexte littéraire : leur présence est donc parfois à seul but décoratif. On trouve ainsi deux gravures tirées des Symboles de la table d’or des douze nations de Michel Maier et trois autres de l’Azoth de Basile Valentin. Sont reproduites également, l’intégralité des gravures du De la Pierre Philosophale de Lambspinck, les Douze clefs de Philosophie de Valentin et le Portier de la Pansophie.

► La gravure en introduction a un précédent : on le voit dans Deux chimies tripartites visible plus haut dans la page, raison pour laquelle il n’apparaît pas ici.

🕮 Bosc, ref.94-96.

🕮 Dorbon-Aîné, ref.3212,3213 :

1. Ouvrage rarissime, orné d’un frontispice allégorique, de 4 grandes planches repliées formant une sorte de « Kabbala denudata », et, dans le texte, de nombreuses gravures à l’eau-forte des plus curieuses et des plus intéressantes, notamment la série des « 12 Clefs de Basile Valentin » et celle des 15 « Emblèmes de Lambsprinck sur la Pierre Philosophale ». […] — Une note latine manuscrite concernant la traduction latine du premier de ces écrits : « Tractatus aureus de Lapide Philosophorum », prétend que la version latine publiée la première fois en 1625 à Francfort chez Lucas Jennis était défectueuse. L’éditeur Hermann à Sande aurait revu et corrigé ce texte pour la présente édition.

2. Bel exemplaire, parfaitement complet des 21 traités dont voici le détail : I. Tractatus Aureus de Lapide Philosophico, ab Anonymo. — II. Aureum Seculum redivivum Henrici Madathani. — III. Hydrolithus Sophicus, seu Aquarium sapientum. — IV. Demonstratio Naturæ, Joannis de Mehung. — V. Summarium Philosophicum Nicolai Flamelli. — VI. Via Veritatis unicae — VII. Gloria Mundi, seu Tabula Paradisi. — VIII. Tractatus de Generatione Metallorum. — IX. Author Libri, cujus nomen Alze. — X. Lambspringli nobilis Germani de Lapide Philosophorum Figuræ et Emblemata. — XI. Tripus aureus Michaelis Majeri. — XII. Thomæ Nortoni, Crede mihi seu Originale. — XIII. Cremeri Testamentum. — XIV. Michaelis Sendivogii Novum Lumen Chemicum. — XV. Novi Luminis Chemici tractatus alter de Sulphure. — XVI. Philalethæ Introitus apertus ad occlusum Regis Palatium. — XVII. Subtilis allegoria super secrela Chymiæ, authore Michaelis Mejeri. — (Lacune) XIX. Item Fons chymicæ veritatis. — XX. Helvetii Vitalus aureus. — XXI. Janitor Pansophus. Cette édition est illustrée d’un frontispice, d’un titre avec encadrement composé de médailles allégoriques, de 4 très grandes planches et de 41 gravures à l’eau-forte, dont 3 à pleine page, les autres à mi-page, parmi lesquelles les 15 figures de Lambsprinck et les 12 Clefs de Basile Valentin.

🕮 Dujols, 19 ref.341 : Ce merveilleux ouvrage, rarissime, contient 21 traités précieux d’Alchimie, au nombre desquels le Siècle d’or renouvelé (Eau des Sages), la Voix de l’unique Vérité, la Gloire du monde ou la Table du paradis, la Génération des métaux, etc. Le Sommaire philosophique de Nicolas Flamel, etc. Ce volume est enrichi de nombreuses et splendides figures hermétiques gravées sur cuivre, et de très grandes planches hors texte se déployant, et formant à elles seules une synthèse du Grand-Œuvre de toute beauté.

🕮 Guaita, ref.749 : Recueil de 21 traités alchimiques et hermétiques, la plupart traitant de la pierre philosophale ou de médecine occulte.

🕮 Lenglet Du Fresnoy, ref.IV:19.

Illustrations : én. du Musée Hermétique, Comp. Lucas Jennis, 1678. | bs. Bibliothèque Beinecke de livres rares et manuscrits (New Haven, États-Unis d’Amerique). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre sur la Bibliothèque Beinecke de livres rares et manuscrits

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Nouveau rosaire olympique et consacré {Rosarium novum olympicum et benedictum}, Benedictus Figulus, 1608.🔗 pertinentsEntrée Data.Bnf absente Rechercher sur Sudoc Rechercher sur Openlibrary Rechercher sur Worldcat

► Il s’agit de l’ouvrage principal de cet alchimiste paracelsien et pré-rosicrucien allemand.

🕮 Bosc, ref.1330.

🕮 Lenglet Du Fresnoy, ref.649.

🕮 Jouin, ref.214,215 : Nous lisons dans Lenglet Du Fresnoy (III,278) : Rosarium novum Olympicum benedictum de Lapide Benedicto, in-4°. Germanice, 1608. In duas partes divisum. Cet ouvrage est libellé ainsi à la table (p.400) : Rosarium novum, Allemand. C’est bien l’ouvrage de Peeters et probablement son édition, mais le nom de B. Figulus nous étonne d’autant plus que Lenglet Du Fresnoy cite dans le même tome (p.162) le livre suivant : Benedicti Figuli Paradisus hermeticus, in quo demonstratur quando aureolo Hesperidum poma, ab arbore Benedicta Philosophica sint descerpenda, in-4°, Francofurti, 1600. Du même auteur (p.163) : Auriga Benedictus Spagyricus, in-12, Norimbergæ, 1609. Comment Lenglet Du Fresnoy n’a-t-il pas attribué à Figulus le Rosarium novum ? Cependant cet ouvrage est catalogué sous le nom de Figulus B. (Töpfer) dans Rosenthal, Bibliotheca magica et pneumatica, n°298, p.21

Illustrations : én. de Nouveau rosaire olympique et consacré, Benedictus Figulus, 1608. | bs. Bibliothèque d’État de Bavière (Munich, Allemagne). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre sur la Bibliothèque d’État de Bavière Lien vers l’œuvre sur la Bibliothèque d’État de Bavière

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Œdipe chymique (L’) {Œdipus chimicus}, Johann Joachim Becher, 1664.🔗 pertinentsEntrée Data.Bnf absente Rechercher sur Sudoc Rechercher sur Openlibrary Rechercher sur Worldcat

► Comme son titre le laisse deviner, l’ouvrage se donne pour objet d’éclairer les termes et allégories alchimiques.

🕮 Bosc, ref.222.

🕮 Lenglet Du Fresnoy, ref.134:5

🕮 Ouvaroff, ref.244 : La 1-re édition latine est d’Amst., 1664.

Illustrations : én. de L’Œdipe chymique, Johann Joachim Becher, 1664. | bs. Bibliothèque de médecine Countway (Cambridge, États-Unis). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre sur Internet Archive

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Physique Catholique {Catholicon physicorum}, Samuel Norton, 1630.🔗 pertinentsEntrée Data.Bnf absente Rechercher sur Sudoc Rechercher sur Openlibrary Rechercher sur Worldcat

► Ouvrage fort court d’une dizaine de pages, qui se veut un complément au Mercure ressuscité {Mercurius Redivivus} du même auteur.

🕮 Bosc, ref.1008:1 (recueil).

🕮 Lenglet Du Fresnoy, ref.551:2.

🕮 Ouvaroff, ref.860 (recueil).

Illustrations : én. de Physique Catholique, Samuel Norton, 1630. | bs. Bibliothèque interuniversitaire de santé (Paris, France). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre

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Physique subterrestre {Physica subterranea}, Johann Joachim Becher, 1669.🔗 pertinentsEntrée Data.Bnf absente Rechercher sur Sudoc Rechercher sur Openlibrary Rechercher sur Worldcat

► L’auteur étant également versé dans la chimie et la minéralogie, ses œuvres sont autant symboliques que pratiques.

► Il a été publié sous le nom Actes du laboratoire chimique Munichois {Actorum laboratorii chymici monacensis} lors de sa première édition avec un frontispice différent. Pour le classement, nous avons privilégié le nom usité à partir de la seconde édition de 1703 dans la mesure où il est le plus connu.

🕮 Bosc, ref.217,219 : Il y a de nombreuses éditions de ce livre célèbre ; mais l’une des meilleures est celle de Staal, bien que cet éditeur ait omis dans son édition le traité de Becher intitulé : De Mercurificatione.

🕮 Dorbon-Aîné, ref.257 : C’est dans cet ouvrage, un des meilleurs de Becher, qu’il est question du Principe universel qui se trouve dans les eaux et dans les sels, possède un grand nombre de propriétés et que presque tous les Philosophes ont nommé « acidum universale, spiritum esurinum, acetum naturæ et solvens catholicum » — Le « Specimen Beccherianum » a un titre spécial. — Intéressant frontispice gravé. —

🕮 Lenglet Du Fresnoy, ref.134:1,2 :

1. Ces deux éditions sont peu communes, mais bonnes à cause de quelques traités, que l’on n’a pas mis dans les dernières, surtout un traité de la mercurification des corps.

2. Cet auteur est un des plus véridiques et des plus habiles qui ait travaillé sur la chimie. […]

Illustrations : én. de Actes du laboratoire chimique Munichois, Johann Joachim Becher, 1681. | bs. Bibliothèque nationale Autrichienne (Hofburg, Autriche). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre

Illustrations : én. de Physique subterrestre, Johann Joachim Becher, 1738. | bs. Bibliothèque de l’École polytechnique fédérale de Zurich (Zurich, Suisse). Lien vers le catalogue Lien vers e-Rara/Manuscripta

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Réflexions sur les bottes d’Isaïe {Bedencken über Esaiae Stiefels Büchlein}, Jakob Böhme, 1682.🔗 pertinentsEntrée Data.Bnf absente Rechercher sur Sudoc Rechercher sur Openlibrary Rechercher sur Worldcat

► Ouvrage mineur du philosophus teutonicus.

🕮 Caillet, ref.1291.

🕮 Ouvaroff, ref.23.

Illustration : én. de Réflexions sur les bottes d’Isaïe, Jakob Böhme, 1682. | bs. Bibliothèque de l’École polytechnique fédérale de Zurich (Zurich, Suisse). Lien vers le catalogue Lien vers e-Rara/Manuscripta

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Sérieux passe-temps (Le) {Lusus serius}, Michel Maier, 1616.🔗 pertinentsEntrée Data.Bnf absente Rechercher sur Sudoc Rechercher sur Openlibrary Rechercher sur Worldcat

► Il est question dans cet ouvrage de ce Jeu sérieux par lequel Hermès ou Mercure a été juge et désigné roi de toutes choses, grâce à l’arbitrage de l’homme raisonnable. Il est dédié à l’alchimiste anglais Francis Anthony.

🕮 Bosc, ref.873.

🕮 Caillet, ref.6995.

🕮 Jouin, ref.456.

🕮 Lenglet Du Fresnoy, ref.472:1.

Illustration : én. du Sérieux passe-temps, Michel Maier, 1616. | bs. Institut de Recherche Getty (Los Angeles, États-Unis d’Amerique). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre sur Internet Archive

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Théâtre Chimique (Le) {Theatrum chemicum}, Comp. Lazare Zetzner, 1602 1661 (aug. 1613, 1622 et 1661).🔗 pertinentsEntrée Data.Bnf absente Rechercher sur Sudoc Rechercher sur Openlibrary Rechercher sur Worldcat

► Il s’agit d’un des recueils d’alchimie les plus connus et les plus important avec ses deux suivants : le Musée Hermétique de Lucas Jennis et la Méthodique bibliothèque chimique de Jean-Jacques Manget. Les premiers volumes reposent sur un recueil précédent, l’Artis Auriferae {De l’Art de faire de l’or} paru en 1572, reposant lui-même sur un recueil le précédent, le De Alchemia de Johann Petreius datant de 1541(1).

► La compilation fut deux fois augmentée après la mort de l’auteur et à sa dernière édition, elle s’étale sur six volumes, environ cinq mille pages, pour un peu plus de deux cent textes. Plus grande compilation alchimique, elle inspirera de nombreux ouvrages de compilation après elle.

◆ Textes présents(2) :

Tome I

1. Robertus Vallensis, De veritate et antiquitate artis chemicae, ex variis auctoribus
2. Johannes Chrysippus Fanianus, De jure artis alchemiae
3. Arnoldi De Villanova, Testamentum
4. Thomas Mufettus Anglus, De jure et præstantia chemicorum medicamentorum
5. Thomas Mufettus Anglus, Epistolae quinque medicinales
6. Theobaldus de Hoghelande, De alchemiae difficultatibus
7. Gerardi Dornei, Clavis totius philosophiæ chemisticæ
8. Gerardi Dornei, Philosophia Speculativa
9. Gerardi Dornei, Artificium supernaturale
10. Gerardi Dornei, Physica Genesis
11. Gerardi Dornei, Physica Hermetis Trismegisti
12. Gerardi Dornei, Physica Trithemii
13. Gerardi Dornei, Philosophia meditativa
14. Gerardi Dornei, Philosophia chemica
15. Gerardi Dornei, Vita Brevis
16. Gerardi Dornei, Duellum Animi cum corpore
17. Gerardi Dornei, De Gemmarum structura
18. Gerardi Dornei, Congeries Paracelsicæ chemiæ de transmutationibus metallorum
19. Gerardi Dornei, Genealogia mineralium ex Paracelso
20. Bernardi G. Penoti, De vera praeparatione et usu medicamentorum, chemicorum tractati varii
21. Bernardus comes Trevisanus, De Chemico Miraculo, quod Lapidem Philosophicum appelant
22. Dionysius Zacharii Galli, Opusculum philosophiae naturalis metallorum
23. Annotata quaedam ex Nicolao Flamello Gallo
24. Aliæ annotationes, ex variis autoribus
25. Collectanea ex variis scriptoribus
26. Collecta ex Democrito

Tome II

27. Gastonis Clavei, Apologia argyropoeiæ et chrysopoeiæ
28. Aegidii de Vadis, Dialogus inter naturam et filium philosophiæ
29. Aegidii de Vadis, Tabula chmici metallorum
30. Georgh Riplæ, Duodecim portarum axiomata
31. Georgh Riplæ, Alia Axiomata philosophica
32. Physicæ chimicæ Trithemicæ axiomata
33. Albertus Magnus, Breve compendium de ortu metallorum
34. Isaac Hollandi, Fragmentum de opere philosophorum
35. Bernardus G. Penotus, Quæstiones et responsiones philosophicæ
36. Bernardus G. Penotus, Regulæ, seu canones philosophici
37. Bernardus G. Penotus, Extractio Mercurii ex Auro
38. Bernardus G. Penotus, Dialogus de Arte Chimica
39. Jacobi Quercetani, Ad Jacobi Auberti Vendonis de ortu et causis metallorum responsis
40. Joannis Dee Londinensis, Monas hieroglyphica
41. Lorentii Venturæ, Liber de conficiendi lapidis philosophici ratione
42. Aurelli Augurelli, Ænigma versibus latinis
43. Joan. Franciscus Picus Mirandinus, De Auro
44. Rogerii Bachonis, Speculum alchemiæ
45. Richardii Anglici, Correctorium alchimiæ
46. Anonymi Rosarius minor, De Rerum Metallicarum cogitatione
47. Albertus Magnus, De Alchimia
48. Joan. Augustinus Pantheus, Ars et theoria transmutationis metallicæ cum Voarchadumiæ numeris et iconibus

Tome III

49. Incerti Auctoris, De alchimia liber 56 capitibus
50. Auctor incertus, De Lapidis Magni compositione
51. Aristoteles, De perfecto magisterio
52. Arnaldi de Villanova, Perfectum magisterium
53. Arnaldi de Villanova, Lumen luminum
54. Arnaldi de Villanova, Flos florum
55. Arnaldi de Villanova, Practica
56. Efferarius Monachus, De lapide philosophorum
57. Efferarius Monachus, Thesaurus philosophæ
58. Raymundus Lullii, Praxis universalis magni operis
59. M. Odomari, Practica magistri
60. Arcanum Philosophorum ex Saturno
61. Salis præparatio ad Lapidem
62. Historia argenti in aurum versi
63. Tractatus de marchasita
64. Tractatus de arsenico
65. Rhasis, Praeparatio salis armoniaci
66. Jani Lacinii Pulvis, In malcum et dulcedi nem metallis, ferro fusibilitatem
67. De Sale alcali
68. An lapis philosophorum veleat contra pestem
69. Espistola de metallorum materia et artis imitatione
70. Practica Caravantis Hispani
71. Johannes de Rupe-scissa, De lapide philosophorum
72. Jo. Aurel. Augurelli, Chrysopoeia, Carminibus
73. Thomas Aquinatis, Secreta alchemiæ
74. Thomas Aquinatis, Thesaurus alchemiæ secretissimus
75. Johannes de Rupe-scissa, Liber Lucis
76. Raymundus Lullii, Clavicula et repertorium
77. Jo. Isaaci Hollandi, Opera Mineralia, sive de Lapide Philosophico
78. Ewaldus Vogelius, De lapidis Philosophici conditionibus
79. Justi a Balbliani Flandri, Tractatus septem de Lapide Philosophico
80. Jodoci Crewerii, Scretum
81. Alani Philosophi, Dicta de Lapide
82. Anonymi, Rosarium abbreviatum
83. Anonymi, Septem de lapide tractatus
84. Joann. Pontanus, De lapide philosophico
85. Carmina varia de lapide
86. Nicol. Barnaudus, In Epitaphium Ænigmaticon
(87. lacune)
88. Carmen de lapide
89. Lambsprinck, Figuræ 15 et carmina
90. Anonymi Delphinatis, Secreta mexima
91. Extractum cymbali aurei
92. Anonymi, Arcanum philosophorum
93. Nicol. Bernaudi, Elucidatio hujus arcani
94. Triga Chimica
95. Quadriga aurifera
96. Auriga chemicus, sive Theosophiæ palmarium
97. Epistola de occulta philosophia
98. Dicta sapientium de lapide

Tome IV

99. Raymundus Lullii, Practica super lapide philosophico
100. Raymundus Lullii, Compendium animae transmutationis ad Rupertum regem
101. Artefii, Clavis majoris sapientiæ
102. Heliæ artistæ nova disquisitio
103. Hieronymy Zaneti, Conclusio et comprobation alchimiæ
104. Versus aliquot de lapide
105. Nicolai nigri Hapelii, Cheiragogia de Auro philosophico
106. Carmen Apollineum Helianum
107. Venceslaus Lavinus Moravus, De Cœlo terrestri
108. Nic. Nigri Hapelii, Disquisitio Heliana
109. Nic. Nigri Hapelii, Aphorismi basiliani sive Canones hermetici
110. And. Brentzii, Collection 17 processuum
111. Gastro Claveus, Dulco de Triplici praeparatione auri
112. Gastro Claveus, De Ratione progignendi lapidem
113. Sendivogh vel Cosmopolitæ, Aut Divi Leschi Genus Amo
114. Sendivogh vel Cosmopolitæ, Aenigma philosophorum
110. Sendivogh vel Cosmopolitæ, Dialogus Mercurii, alchymistæ et naturæ
116. Aureliae occulta philosophorum duabus partibus
117. Arnaldi de Villanova, Speculum alchymiæ
118. Arnaldi de Villanova, Carmen
119. Arnaldi de Villanova, Quæstiones ad Bonifacium VIII
120. Anonymy, Arcanum philosophicum
121. XXII propositiones de Veritate Artis
122. Joan. de Lasnioro, De lapide philosophico
123. Joan. Trithemii, Tractatus chimicus
124. Hermetis Trismegistii, Tractatus aureus
125. Hermetis Trismegistii, Ab anonymo illustratus
126. David Lagnei, Harmonia chemicorum
127. Epitaphium chemicum
128. Anonymi, Arcanum philosophicum versibus
129. Alberti Magni, Concordantia philosophorum de lapide
130. Alberti Magni, Compositum de compositis
131. Alberti Magni, Liber octo capitum de philosophorum lapide
132. Avicennæ, Epistola de re recta
133. Avicennæ, Declaratio lapidis, filio suo
134. Avicennæ, De congelatione lapidum
135. Guillelmi Ticinensis, Lilium de Spinis
136. M. Ortholani, Practica alchimiæ probata. Parisiis, An. 1358
137. Lumen juvenis experti
138. M. Valentini, Opus præclarum ad utrumque
139. Incerti, Tractatus
140. Incerti, Opus ad album
141. Thomæ de Aquino, Lilium benedictum
142. Anonymus, Tractatus duo
143. Opus Petri de Silento
144. Anonymi, Tractatus ad album et rubrumJoachimus
145. Paulus Eck de Sultzbach, Clavis philosophorum.

Tome V

146. Turba philosophorum ex antiquo manuscripto
147. In turbam anonymi sermo
148. Allegoriæ sapientum et distinctiones
149. Micreris, Tractatus alchemicus, suo discipulo
150. Platonis, Liber quatuor cum commento Hamech
151. Kalid, Regis Liber trium verbarum
152. Senioris Zadith, Tabula chimica
153. Guillel Menens, Aureum Vellus Libris III
154. Anonymy, Concilium conjugii, seu de Massa Solis et Lunæ
155. Petri Boni Lombardi, Margarita Pretiosissima
156. Michael Scotus, De Natura solis et lunæ
157. Lucæ Rodargiri, Pisces Zodiaci, sive solutione philosophica
158. Lucæ Rodargiri, Ænigma versibus
159. Alfonsi, Regis Castellæ Clavis sapientiæ
160. Aristoteles, De Lapide ad Alexandrum Magnum
161. Monachii Benedictini, Ad Hermannum Coloniensem archiepiscop. de Lapide Epistola
162. Theoria artis alchimiae secundum platonem
163. Via vera lapidis
164. Testamentum, Arnoldi de Villanova
165. Georgius Phædro, De Hermaphrodito
166. Thomas Aquinas, De essentia mineralium
167. Cornelius Alvetanus, De Lapide philosophico
168. Anonymi, Animadversiones chimicæ quatuor
169. Rogerius Bacho, De Secretis Operibus artis et naturæ
170. Christophorus Hornius, De Auro Medico

Tome VI

171. Blasius Vigenerus, De Igne et Sale
172. Joan. Colesson, Idea Philosophiæ Hermeticæ
173. Anonymy, Instructio de Arbore Solari
174. Christophori Pariensis, Elucidarium artis transmutoriæ
175. De la Brosse, De compositione sulphuris et menstrui vegetabilis, seu de Auro potabilis
176. Joan. Grossei, Arcana arcani, de naturæ mysteriis
177. Joan. Grossei, Consensus philosophorum
178. Joan. Grossei, Lilium inter spinas
179. Joan. Grossei, Praxis auctoris
180. Joan. Grossei, Figura cabalistica
181. Joan. Grossei, Physica naturalis
182. Anonymus, De Auro potabibili
183. Responsio Frat. Roseæ Crucis
184. Orthelii, Comentar. in Novum lumen chimicum Sendivogii
185. Guillel. Trogniani, Scripta de lapide
186. Andræ Blaven, De Auro potabili Epistola
187. Orthellii, Discursus de præcedenti epistolam
188. Anonymus, De Principiis artis hermeticæ
189. Excerpta ex libro aromatici… Philosophorum Plinii
190. Excerpta ex interlocutione Mariæ et Aaron
191. Orthelli, Interpretatio Verborum Mariæ
192. Joan. Pontani, Epistola de Lapide
193. Orthelii, Commentarium epistolam Pontani
194. Haymonis, Epistola de lapidibus philosophicis
195. Carnelii Arlvetani, Epistola de Lapide
196. Astronomia inferior
197. Rithmi de Lapide
198. Concordantia Gloriæ mundi
199. Opus singulare ex Theophrasto redivivo
200. Pezzelli, Sententiæ ex Duello Equestri mercurii, Solis et Martis
201. Anonymi, Discipuli Grassæi, Mysterium occultum naturæ
202. Anonymi, Discipulu Guidonis de Monte, Tractulus de Adrop
203. Calcinatio metallorum
204. De ovo philosophorum
205. Isaac Hollandus, De spiritu urinæ
206. Joan. Chartieri, De Plombo sacro seu antimonio
207. Joan. Polemanni, Novum lumen de mysterio sulphuris
208. Solini Salztal, De medicina universali, seu lapide philosophico
209. Tabula Smaragdina hermetis
210. Henricus de Rochas, De Observationibus novis, quis mineralibus et spiritu universali

► Concernant les illustrations, le recueil donne les suivantes : dans le I on trouve la Clef de toute la Philosophie Chimique de Gerhard Dorn et la Monade Hiéroglyphique de John Dee. Dans le second, l’ Art et théorie de la transmutation mettalique {Ars et theoria transmutationis metallicae} et le Voarchadumie contre Alchimie de Giovanni Agostino Panteo. Dans le troisième le Livre lumineux {Liber lucis} de Jean de Roquetaillade. Dans le quatrième le Testament de Raymond Lulle. Des figures de l’Azoth de Valentin afin d’illustrer l’Occulte auréole philosophique {Aureliae occultae philosophorum} de Georgio Beato et enfin le Traité d’or de la pierre physique secrète {Tractatus aureus de lapidis physici secreto} d’Hermès Trismégiste. Dans le volume cinq nous avons une illustration tirée du Livre de la Sainte trinité utilisée pour Deux vieux écrits de philosophie chimique {Philosophiae chimicae duo vetustissima scripta}, une de la Toison d’or {Aurei velleris} de Willem Mennens et trois du Livre de philosophie occulte {Liber philosophiae occultioris} de Alphonsus Rex Castellae. Pour finir dans le volume six nous avons une illustration de Cabale Chimique {Cabala chemica} ? de Franz Krell et les illustrations du Commentaire sur la Nouvelle lumière chimique d’Orthelius.

🕮 Bosc, ref.105-107 : C’est l’édition la plus estimée (1661) […] Cette collection contient d’excellents traités mais aussi des œuvres de peu de valeur.

🕮 Caillet, ref.10596,10597,10598 :

1. […] L’édition la plus complète et la plus estimée est celle de Strasbourg 1613-22, 1659-61. Comme l’exprime judicieusement M.Bosc, parmi d’excellents Traités, elle renferme malheureusement un assez grand nombre d’Œuvres de bien peu de valeur.

2. Lenglet-Dufresnoy dit que la II édit. est préférable, mais il y a fort peu de différences entre les deux (de 1659) ; j’ai comparé la première édition avec la table des Traités qu’il donne (pp. 48-59 de sib Histoire de la philos. hermét.) et je n’ai trouvé aucune différence si ce n’est quelque confusion dans l’indication : par exemple il met aux numéros 81 et 82 deux traités qui font partie du n°78 ; au n°93 (Triga Chimica) qu’il indique comme un seul Traité, il a fait double emploi, car le Triga est la réunion des trois 88-90. [Ces numérotages ne concordent pas avec le Lenglet-Dufresnoy de 1742]. (Suit, la liste des 210 œuvres contenues dans le recueil)

🕮 Dorbon-Aîné, ref.4822 : Tome IV seul, comprenant 47 traités d’alchimie dont quelques-uns n’ont jamais été édités séparément. Pour en citer quelques-uns : R. Lullii Practica et Compendium Artis transmutationis, Artefii Clavis Majoris Sapientiæ, Arnoldi de Villanova Speculum Alchymiæ, Trithemii Tractatus chimicus, Hermetis Trismegisti Tractatus aureus, Alberti Magni Concordantia Philosophorum de Lapide et Compositum de Compositis, Avicennæ Declaratio Lapidis, Ortholani Practica Alchymiæ probata, M. Valentini Opus præclarum, Thomæ de Aquino Lilium benedictum, etc., etc.

🕮 Guaita, ref.2154 : Ce recueil des principaux traités d’alchimie recueillis par Lazare Zetzner contient entre’autres les œuvres de Benard Trevisan, G. Riplée, Albert le Grand, Roger Bacon, Jean de Londres, Pic de la Mirandole, Blaise de Vigenère, Raymond Lulle, Arnauld de Villeneuve, Trithème, Hermès Trismégiste, S. Thomas d’Aquin, etc..

🕮 Lenglet Du Fresnoy, ref.IV:20,21 : Les curieux et les amateurs conviennent que s’il y a beaucoup de bons traités dans ce théâtre Chimique, il s’en trouve aussi un grand nombre qui sont de peu de conséquence, et où l’on voit des procédés Sophistiques. Mais on ne sauroit aussi disconvenir qu’il y manque bien d’excellens ouvrages, sans parler de ceux qui ont paru depuis que cette Collection a été imprimée. […]

🕮 Ouvaroff, ref.603 : Lenglet-Dufrenoy dit que la II-e édit. est préférable, mais il y a fort peu de différences entre les deux ; j’ai comparé la 1-re édit. avec la table des Traités qu’il donne (pp. 48-59 de son Histoire de la philos. hermet.) et je n’ai trouvé aucune différence, si ce n’est quelque confusion dans l’indication, par exemple il met aux N-os 81 et 82, deux Traités qui font parti du N°78, au N°93 (Triga Chemica), qu’il indique comme un seul Traité, il a fait double emploi, car le Triga est la réunion des trois N-os 88-90.

Illustrations : én. du Théâtre Chimique, comp. Lazare Zetzner, 1659 1661. | bs. Bibliothèque de Wielkopolska (Wielkopolska, Pologne) (via la Bibliothèque de l’Université Adam-Mickiewicz de Poznan pour les 1, 2, 3 et 5 et la Bibliothèque universitaire de Wroclaw pour les 4 et 6). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre

Illustrations : én. du Livre lumineux in Méthodique bibliothèque chimique, Comp. Jean-Jacques Manget, 1702. | bs. Bibliothèque de l’École polytechnique fédérale de Zurich (Zurich, Suisse). Lien vers le catalogue Lien vers e-Rara/Manuscripta



1. Et qui se trouve être lui, le premier recueil alchimique imprimé.

2. Éd. 1661 ; pour le moment et faute d’une inspection manuelle : liste tirée de Lenglet-Dufresnoy & Bosc (Bibliographie) mais nous estimons qu’il y a des lacunes.

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Théâtre Chimique Britannique (Le) {Theatrum Chemicum Britannicum}, comp. Elias Ashmole, 1652.🔗 pertinentsEntrée Data.Bnf absente Rechercher sur Sudoc Rechercher sur Openlibrary Rechercher sur Worldcat

► Il s’agit d’un recueil alchimique composé uniquement de textes anglais. On retrouve donc environ 31 textes ou groupes de textes. Parmi ceux qui ne sont pas illustrés mais pourtant célèbres, on trouve des vers de poètes du XIV comme Geoffrey Chaucer, John Gower ou John Lydgate mais aussi des travaux d’alchimistes et astrologues anglais reconnus comme Thomas Charnock, John Dee et William Backhouse.

► Concernant les illustrations on trouve en premier lieu Thomas Norton et six planches de son Ordinaire d’Alchimie, vient ensuite une illustration du Composé d’alchimie de Ripley. Puis enfin, deux du Livre de la sapience du Père, deux de L’Oiseau Hermès et deux de Quelques travaux d’auteurs anonymes tout ces derniers textes étant d’auteurs inconnus.

Ashmole a repris ces textes de divers mss., en particulier le Miscellanées de traités Alchimiques (Harley 2407) à la Bibliothèque Britannique.

🕮 Bosc, ref.159 : Ce Theatrum est un recueil de poèmes anglais sur la pierre philosophale. — Dans les grandes bibliothèques de l’Angleterre il existe de nombreux manuscrits d’Ashmole..

🕮 Jouin, ref.647,651 :

1. […] Lié avec Backhouse, Moore, Lilly et d’autres adeptes de l’hermétisme, il (Ashmole) s’est dévoué à la diffusion de leurs idées, en éditant les œuvres de ses maîtres, et en composant l’ouvrage suivant : Theatrum Chymicum Britannicum containing several poetical pieces of our Famous Philosophers who have written the Hermetique Mysteries in their own ancient language. (Théâtre chimique britannique contenant plusieurs pièces poétiques de nos fameux Philosophes qui ont écrit les mystères hermétiques en leur ancienne langue) Londres, 1052, in-4°, avec gravures. Cet ouvrage contribua beaucoup à la réputation d’Ashmole. Les œuvres qu’il reproduisit étaient restées manuscrites. Il a ainsi qu’on l’a vu, édité le Fasciculus d’Arthur Dee (voir n°640) et l’a orné de Prolégomènes qui, dit Anth. Wood, fourmillent de termes rosicruciens. En tête de cet ouvrage, on voit le portrait d’Ashmole, avec l’inscription : Mercuriophilus Anglicus. […]

2. […] Il à déjà été question de cet ouvrage d’Elias Ashmole, au n°647, p.214, mais puisqu’il paraît ici séparément, nous ajouterons l’indication bibliographique qu’en donne Watt (Bibliographia Britannica, t.I, col. 49), où l’on remarquera quelques légères variantes : Theatrum Chemicum Anglicanum, containing several poetical pieces of our famous English Philosophers, who have written the Hermeticque Mysteries in their own ancient language, faithfully collected into one volume, with annotations thereon, by Elias Ashmole, Esq., London, 1651, in-4°, et 1652, in-4° de 510 pp. Watt renvoie, pour des détails sur Ashmole et cet ouvrage, à la Biographia Britannica du Dr Kippis, t. I, p. 298., Bien que, dans le titre même, l’auteur ne parle que d’un volume, Græsse (t.I, p. 238) dit que cet ouvrage devait en avoir plusieurs, et qu’il est resté inachevé.

🕮 Lenglet Du Fresnoy, ref.107 : En Anglais. C’est un recueil d’anciens auteurs, qui ont écrit en vers anglois sur la pierre philosophale. On trouve sous le nom de cet auteur, beaucoup de traités de la science hermétique, qu’il a recueillis : ils sont dans les manuscrits des bibliothèques d’Angleterre. Il avoit cette folie en tête, sans peut-être la pratiquer, ou du moins sans y réussir.

Illustrations : én. du Théâtre Chimique Britannique, Comp. Elias Ashmole, 1652. | bs. Bibliothèque Wellcome (Londres, Royaume-Uni). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre sur la Bibliothèque Wellcome

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Trépied d’or (Le) {Tripus Aureus}, Michel Maier, 1618.🔗 pertinentsEntrée Data.Bnf absente Rechercher sur Sudoc Rechercher sur Openlibrary Rechercher sur Worldcat

► Il s’agit d’une compilation de trois traités d’alchimie : les Douze clefs de Philosophie de Basile Valentin, L’Ordinaire d’Alchimie de Thomas Norton et le Testament anglais de l’Abbé Cremer.

► Le texte de Thomas Norton sera porté à la connaissance du public par cette traduction et à partir de là, il sera publié dans de nombreuses anthologies.

🕮 Bosc, ref.875.

🕮 Caillet, ref.7003.

🕮 Lenglet Du Fresnoy, ref.472:4.

Illustration : én. de Trépied d’or in Carnet de Stoltzius, 1622 1628. | bs. Bibliothèque de l’université d’Uppsala (Uppsala, Suède). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre

On trouve en outre une édition plus ancienne mais à la numérisation médiocre : én. du Trépied d’or, Michel Maier, 1618. | bs. Bibliothèque nationale Autrichienne (Hofburg, Autriche). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre

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Van chymique (Le) {Chymica vannus}, Johannes de Monte-Snyder, 1666.🔗 pertinentsEntrée Data.Bnf absente Rechercher sur Sudoc Rechercher sur Openlibrary Rechercher sur Worldcat

► Œuvre étrange, le Van chymique, que des chercheurs comme Ferguson attribuent parfois à Eugène Philalète est ici accompagné en appendice du Commentaire sur la médecine catholique (traduction latine de son De Medicina universali) de Johannes de Monte-Snyder. Comme on ne sait rien de l’auteur sinon qu’il est allemand, on attribue justement le recueil à Monte-Snyder et c’est aussi ainsi que nous l’avons classé. Mais dans les faits, on ne sait guère s’il en est bien l’auteur ou le traducteur d’une partie ou de tout l’ouvrage ou bien encore simplement l’éditeur. Nous avons laissé les deux œuvres ensemble.

◆ La série de symboles à la fin du Commentaire sur la médecine catholique correspondent à ceux présents sur la Porte alchimique de Rome.

🕮 Dujols, 22 ref.230 :

Ouvrage devenu introuvable et qui renferme intégralement la doctrine secrète des Frères de la Rose-Croix. Stanislas de Guaita, qui se réclamait de cet Ordre vénérable, ne fait guère figure d’adepte devant le Chymica Vannus, dont il parle en véritable profane. Voici, du reste, la note auto-graphe dont il avait, suivant son habitude, adorné son exemplaire : « Très mystérieux ouvrage d’Alchimie et de Philosophie Mystique, publié en mai 1666 par les Frères de la Rose-Croix. Il est singulier de texte et de figures et se trouve difficilement en librairie. Le Supplément "Commentatio" parait plus rare que l’ouvrage même. Encore que son sous-titre mentionne le Chymica Vannus comme écrit par le même paraphraste, ce Supplément semble avoir été publié huit mois auparavant (Oct. 1665). Il fait défaut dans un certain nombre d’exemplaires qui ont passé sous mes yeux. Le Catalogue de la Bibliothèque de l’abbé Sépher attribue formellement le Chymica Vannus à Philalèthe, Grand-Maître de la Rose-Croix ». (Philalète serait, d’après l’abbé Sépher, le fameux Thomas de Vaugham). Il faut avouer que pour émaner du Grand-Maître de l’Ordre Kabbalistique de la Rose-Croix — novissima, il est vrai — l’appréciation de S. de Guaita est un peu maigre. Et comme ses annotations n’étaient point destinées au public, il est permis de conclure que le célèbre auteur des Essais de Sciences Maudites n’a absolument rien compris, malgré sa "haute initiation", au livre scellé hermétiquement de la Fraternité rosicruscienne. Nous croyons savoir que le savant commentateur de la Grande Bibliographie de Peeters-Baertsoen se propose de faire sur cet étrange livre réellement occulte, la lumière la plus complète.

Suite de la ref.230 de Caillet

En attendant, voici la disposition des matières de ce volume que bien peu de bibliophiles peuvent se vanter de posséder : Frontispice : Charactère des Adeptes figuré par l’image de la Rose-Croix, imprimée en sanguine, avec son interprétation symbolique dans les aspects multiples du Grand-Œuvre. C’est, suivant la définition de l’auteur, « la Clef de la véritable Science ». Un second frontispice formant tryptique, et intitulé Chœur des Philosophes, nous apprend qu’on dévoile, dans cet ouvrage. "Une chose mille fois plus précieuse que l’or et tous les trésors du Monde, au moyen de laquelle on devient le Mage des Mages et le Philosophe des Philosophes". Suivent un Soliloque ou Prière du matin du Paraphraste, et une Homélie Vespérale, sorte de Prière du Soir. Ces deux invocations à Jésus illuminateur et à Jésus Bon-Pasteur sont de nature à exercer la sagacité de ceux qui se piquent d’initiation. Elles correspondent, sous les symboles du jour et de la nuit, au règne des ténèbres et de l’erreur dont doit triompher la lumière de la Vérité. Jésus est donc invoqué, le Soir, sous la figure du Bon-Pasteur, parce qu’il va à la recherche de la brebis égarée qu’il prend sur ses épaules, afin de la conduire des ténèbres de la nuit à la lumière du jour. Nous renvoyons au Banquet du Dante ceux qui voudront creuser plus à fond cet ésotérisme. Après quelques poèmes dûment verrouillés au profane, apparaît la figure des Cercles Magiques. On remarque, dans l’explication mystique de ce dessin, un jeu de mots familier aux maçons éclairés, ainsi que la révélation du mystère de la Toison d’Or de Jason, développé in-extenso dans le Prélude Prosimétrique qui l’accompagne, et qui forme environ le tiers de l’ouvrage. L’interprétation de cette partie exige un savoir d’humaniste dans toute la force du terme « et échappera éternellement aux adorateurs du "Veau d’Or". La grande figure des Chemins et des Prairies des Champs-Elysées ouvre un chapitre rempli d’arcanes, intitulé : Sorts Sibyllins des Nuits Magiques. Les adeptes en pénétreront le sens obscur au moyen de la clef d’une troisième partie du livre intitulée : Fastes des Sibylles, autrement encore le Grain découvert. Une belle gravure, formant réplique à celle des Chemins et des Prairies des Champs-Elysées, nous montre comment le Sibylles cueillent la fameuse rosée d’or. On sait que les Rose-Croix faisaient un grand mystère de cette rosée dont il est parlé au chap 27 de la Genèse : De rore cœli et pinguidine terræ , det tibi Deus. Toutefois, ce n’est pas leurs mains qu’il faut suivre : le secret se trouve sous leur pied. Le Granum Erutum nous donne le pur froment de l’œuvre, mais ce n’est pas dans les moulins accessibles à tout le monde qu’ont peut le moudre. Cette partie très haute est caractérisée par quatorze cercles, ronds ou ovales, renfermant la substantifique moelle qu’il faut savoir extraire. Un très subtil commentaire donne la marche à suivre. Mais seul l’aura trouvée, celui qui sera capable de reconstituer l’allégorie que le Maître Hiérophante n’a pas voulu peindre. La Glyphica Hebdomas, avec ses sept belles gravures planétaires, termine le Chymica Vannus proprement dit.

Le Commentario de Pharmaco Catholico, bien que portant une pagination spéciale, un titre et le frontispice du Charactère des Adeptes de la Rose-Croix, est un supplément inséparable du Chymica Vannus. S’il manque, c’est que l’exemplaire est incomplet. On y trouve une Clef alchymique fort curieuse, mais d’un maniement difficile. Il serait à souhaiter que quelqu’un de nos grands Initiés contemporains, un de "ceux qui savent", nous ouvre enfin le Palais fermé du Roi, en expliquant — ne serait-ce qu’en hébreu — le Chymica Vannus. Cela compenserait bien d’écrits aussi pompeux que vides, et relèverait le prestige des études hermétiques.

🕮 Jouin, ref.751 (Trois beaux petits traités choisis du très savant Philalèthe sur la Transmutation des métaux) :

[…] Quant au premier ouvrage, le Chymica Vannus, il mérite une description plus étendue. Nous en avons déjà donné le titre complet. Il se compose de trois parties principales: 1° Le Præludium prosimetricum, 2° Magicarum Noctium Sortes Sibyllinæ, 3° Chymicæ Vanni Granum erutum. Quant au traité De Pharmaco Catholico, il forme une pièce complètement distincte, où il n’est parlé que de l’Or potable, de ses vertus, etc. L’auteur se dit originaire de Venloo, dans la province de Gueldre, aux Pays-Bas, mais il ne se borne pas à garder l’anonyme ; il déclare à maintes reprises que son ouvrage est une traduction ; il n’indique nulle part l’auteur ni le titre de l’original, il dit seulement que c’est un Anglais. De plus, il nous apprend que l’imprimeur-éditeur lui a reproché d’avoir fait une traduction inintelligible, en un latin barbare, plein de néologismes et ne s’est décidé qu’au dernier moment à accepter son travail. Et on comprend parfaitement cette hésitation. Il est impossible de s’imaginer quoique chose de plus incohérent. L’auteur, dans un argument, où il parle du sujet qu’il veut traiter, semble indiquer que cette obscurité est voulue, et qu’il s’est donné beaucoup de peine pour la rendre aussi épaisse que possible. Il y a réussi pleinement. Il dit donc dans cet Argument : « Ma toile, que je te prie d’examiner, est divisée en trois fils principaux, le Prélude, les Sorts sibyllins et le Grain extrait du van chimique. Le prélude, surnommé prosimétrique, c’est-à-dire composé de prose et de vers, ne contient rien qui regarde l’Art, si ce n’est des choses dites avec très grande volubilité, et en quelque sorte sous un voile ; il n’y a que des fragments théoriques de celui-ci ; des enseignements sacro-profanes de la vie philosophique, mais plutôt chrétienne, qui est la mienne, et tout cela est emmêlé de telle sorte que la véritable raison, ou le regard, revienne toujours se diriger vers la chimie. Les Sorts sibyllins des Nuits Magiques indiquent la cause et les circonstances de l’affaire (de l’art) et apportent chacun une contribution à l’Art ; ils enseignent parfois très clairement, avec intention, le sujet des Philosophes, mais de telle sorte toutefois qu’on ne peut comprendre sans une lecture répétée et approfondie. Enfin, le Grain extrait du Van chimique est le seul endroit qui présente la chose d’ensemble, et en donne la substance. Celui donc qui ne voudra lire ici que des choses se rapportant à l’Art, qu’il omette le Prélude prosimétrique et les Sorts sibyllins, parce que, dans le Van chimique tout est exposé sans aucun recours à l’appareil typique, figuré des paraboles, circonlocutions et comparaisons, en termes brefs. légers, littéraires et simples ».

Suite de la ref.751 de Jouin

Mais le Reconditorium ou Chymico Vannus est-il du Philalèthe, et auquel des Philalethes faudrait-il l’attribuer ? […] M. Dujols nous avait demandé si nous pendons que le Philalèthe fut l’auteur du Chymica Vannus. Voici la réponse que nous lui adressions le 13 juin 1913 : « Nous avons étudié votre question du Chymica Vannus pour savoir si le Philalèthe en est l’auteur. Le témoignage invoqué par Caillet, et, avant lui, par Stanislas Guaita est celui de l’abbé Sepher, qui ne nous semble pas concluant. L’abbé Sepher avait une grande bibliothèque occultiste, mais il vivait dans un temps où la critique était difficile et assez peu pratiquée. D’après les notes de Stanislas de Guaita, l’abbé Sepher paraît attribuer le Chymica Vannus au Philalèthe parce que cet auteur aurait été le grand maître des Rose-Croix. Or, la critique moderne rejette cette opinion et il semble certain aujourd’hui qu’aucun des Philalethes n’a fait partie de la société rosicrucienne. D’après Waite, la traduction de la Fama ne serait pas du Philalèthe ; celui-ci n’aurait fait que la publier en y ajoutant une préface. « D’ailleurs, il faudrait encore établir à quel Philalèthe, l’abbé Sepher attribue le Chymica Vannus. D’après l’ouvrage de Waite : The Lives of alchemical Phiosophers, et les articles du Dictionnary of National Biography, on distingue : « 1° Eugenius Philalèthe qui serait Thomas de Vaughan, auquel on enlève un certain nombre d’ouvrages qui lui étaient attribués jusqu’ici, comme : l’Introitus apertus occlusum Regis palatium. 2° Eirenœus ou Irenœus Philalèthe, dont on ne saurait identifier le personnage, bien que quelques-uns pensent qu’il s’agit de Childe, l’auteur de l’Introitus, il aurait aussi ajouté à son pseudonyme celui de Philoponus. 3° Starkey, disciple de ce Philalèthe inconnu, mais qu’il ne faut plus confondre avec lui. Il est vraisemblable que l’abbé Sepher tenait pouf auteur du Chymica Vannus le Philalèthe qui a édité la Fama. C’est Thomas de Vaughan. Or, le traducteur du Chymica Vannus, qui se dit né à Venloo, dans la province de Gueldre écrit bien que l’auteur du Chymica est Anglais, mais il ajoute d’autre part, que lui, le traducteur, a fait passer l’original de l’allemand en latin. Il n’est pas probable que Thomas de Vaughan ait écrit un ouvrage en allemand, il ne serait donc pas l’auteur du Chymica. Pour établir une solide critique, on devrait comparer le Chymica Vannus et le Commentarius de Pharmaco universali qui lui est adjoint à la Bibliothèque nationale, comme dans l’exemplaire de Guaita, avec les ouvrages d’Eugenius Philalèthe (Thomas de Vaughan). Cette étude approfondie des idées et du style d’Eugenius Philalèthe, rapprochés du Chymica Vannus, n’autoriseraient pas davantage, croyons-nous, à lui infliger la paternité de cette dernière œuvre. C’est la conclusion que nous avons tirée d’une simple lecture. Un tel travail relève de la littérature et non pas de la bibliographie occultiste. Il n’a donc pas sa place ici ; mais nous n’y renonçons pas si nous faisons un jour l’histoire littéraire des Rose-Croix à laquelle Peeters apporte une contribution considérable ».

🕮 Lenglet Du Fresnoy, ref.844.

🕮 Sepher, ref.3384b.

Illustrations : én. du Van chymique, Johannes de Monte-Snyder, 1666. | bs. Institut de Recherche Getty (Los Angeles, États-Unis d’Amerique). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre sur Internet Archive

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Voie vers le Christ (La) {Der Weeg zu Christo} [Christosophia], Jakob Böhme, 1621.🔗 pertinentsEntrée Data.Bnf absente Rechercher sur Sudoc Rechercher sur Openlibrary Rechercher sur Worldcat

🕮 Caillet, ref.1292 : Compris en IX petits traités, réduits ici en VIII : de la Vraie repentance ; de la Sainte Prière ; de la Véritable Equanimité dit l’Abandon ; de la Régénération ; Dialogue de la vie supersensuelle ; de la Contemplation divine ; Entretien d’une âme illuminée avec une autre qui n’est pas illuminée ; des Quatre Complexions. […] / 1293.

🕮 Dorbon-Aîné, ref.5477.

🕮 Guaita, ref.75,1174.

🕮 Ouvaroff, ref.36.

Illustrations : én. de La Voie vers le Christ, Jakob Böhme, 1738. | bs. Bibliothèque de l’École polytechnique fédérale de Zurich (Zurich, Suisse). Lien vers le catalogue Lien vers e-Rara/Manuscripta





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Maj : 16/05/2024