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Cathédrale Saint-Samson🔗 référencesEntrée Data.Bnf Entrée Plateforme Ouverte du Patrimoine

Historique

548 : Saint Samson, moine-évêque de Cardiff au pays de Galles, descend en Haute-Bretagne et y fonde un monastère.

555 : Le roi de Bretagne Judual fait du monastère un évêché.

848 : Le roi Nominoë en fait l’archevêché de Bretagne et Dol sa capitale religieuse.

1014 : L’église pré-romane en place à l’époque est détruite par les vikings.

1199 : L’archevêché est destitué à l’initiative du pape Innocent III au profit de la juridiction de l’archevêché de Tours.

1203 : Après avoir incendié l’église romane, le nouveau roi d’Angleterre Jean sans Terre, pris de remords, décide d’aider à la construction d’un édifice de style gothique sous l’impulsion de l’évêque Jean VII de Lizaunet.

1279 : La cathédrale est achevée dans le style sobre, anglo-normand, les tours seront élevées ultérieurement.

XIV XV : Le Porche Saint-Magloire orné de bas relief est ajouté ainsi que la salle capitulaire et l’extension de la chapelle axiale.

1509 : Jean juste, sculpteur proche du maître Michel Colombe, exécute le Tombeau de Thomas James, considéré comme un des joyaux de la sculpture renaissante et le premier du genre en Bretagne.

XVI : Élévation des deux tours, la tour nord restera inachevée faute de moyen, tandis que la tour sud continuera à être agrémentée progressivement jusqu’à la pose d’un édicule baroque de la main de Pierre Corbineau.

1793 : Saccages révolutionnaires. L’ancien grand jubé et les statues du Porche Saint-Magloire seront détruits ainsi qu’une grande partie du mobilier, le tombeau renaissance sera mutilé et ses statues perdues.

1801 : L’évêché est absorbé par celui de Rennes, l’édifice perd officiellement son titre de cathédrale.

f.XIX : Une relative restauration pousse à une revalorisation des saints locaux, comme saint Magloire dont la vie est détaillée sur la maîtresse vitre du bras sud du transept, la plupart des chapelles sont réaménagées.

1877 : Remplacement du Grand-Orgue par la maison Beuchet-Debierre.

► Le destin tragique de l’ancien archevêché fait qu’aujourd’hui on appelle "cathédrale", un édifice qui n’est plus qu’un témoignage du passé d’un lieu clef dans le rayonnement du christianisme breton. La déchristianisation révolutionnaire à eu raison d’une grande partie des mobiliers, en particulier l’ancien jubé qui fermait le chœur. Les stalles du XIV restent l’élément le plus authentiquement représentatif de l’ancienne importance du lieu. Des vitraux du XIII ont aussi miraculeusement traversé les siècles, non sans quelques désagréments, en particulier la maîtresse-vitre du chevet qui racontent en 48 médaillons la vie de plusieurs saints, la Passion ou encore l’enfance du Christ.

Spatialité

■ Cathédrale catholique gothique classique | Dol-de-Bretagne, Place de la cathédrale (Bretagne)



Largeur intérieureLargeur extérieureLongueur intérieureLongueur extérieureHauteur intérieureHauteur extérieure
27,20 20,55 m. (chœur) 93,25 m. (nef) 93,50 20,50

► La cathédrale à la particularité d’avoir mis en avant son porche sud dit de saint Magloire qui faisant office d’entrée principale et monumentale du moyen-âge jusqu’au XIX. Ceci au détriment de la partie occidentale au seuil épuré et pourvu de flèches plutôt austère dont l’une non-achevée.

Informations complémentairesEnlumDR

◆ La cathédrale abrite des reliques de saint Laurent et de saint Étienne placées dans « un chariot à quatre royaulx d’argent ».

◆ Son chœur est habillé à chacun de ses côtés de 77 stalles établies en deux rangs avec leur appui-main sculpté pour la plupart d’une tête humaine. Près du maître autel repose l’ancienne cathèdre du XV aux armes de l’évêque de l’époque François de Laval.

► Au bras nord du transept est encastré le tombeau, qu’on peut qualifier de mausolée, de Thomas James, exécuté par les soins de Jean Juste, sculpteur florentin habitué de la France et probablement proche élève du grand sculpteur Michel Colombe. L’ouvrage, daté de 1507, est typiquement représentatif de l’art renaissance qui commence à fleurir en France. Anciennement pourvu de divers statues dont celle de l’évêque, 1793 et le passage des révolutionnaire faisant, il ne reste aujourd’hui plus que l’encadrement et son architecture.

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► À l’extérieur, le Porche Saint-Magloire est l’élément le plus ouvragé, les trois arc-brisés de l’extension sont surmonté de bas reliefs racontant la vie du Christ. L’arc ouest est orné de 42 statuettes de saints.

Photographies additionnellesEnlumDV

Intérieur

Mobiliers et chapelles

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Vitraux

Extérieur





Version: 1.0
Maj : 07/10/2024