Château de Villandry🔗 références
⟴Historique
1080 : Présence d’un ancien château dans la commune qui se nomme alors Colombier, ancien domaine de la "Villa Andrick" dans l’antiquité.
4 juillet 1189 : Henri II d’Angleterre, deux jours avant son décès à Chinon, signe au château le traité dit de la "Paix de Colombier", point décisif de la victoire de la monarchie Capétienne alors représentée par Philippe II Auguste.
⚒ ⚐ 1532 – 1536 : Jean Le Breton, ministre des finances de François Ier fait reconstruire l’essentiel de l’édifice, il ne garde de la partie médiévale que les fondations et le donjon.
1639 : Le domaine prend le nom de Villandry.
1754 : Louis-Henri d’Aubigné, descendant de Jean Le Breton, vends le domaine au comte Michel Ange de Castellane qui fit refaire le château tant en intérieur qu’en extérieur afin de convenir aux usages du XVIII en faisant notamment construire les dépendances classiques et des jardins dans la tradition française en écartant les éléments italiens jusque là populaires.
1791 : Michel Ange de Castellane meurt en 1782 et transmet le domaine à son fils, qui le vend en 1791, il passe ensuite durant un siècle entre les mains de différents propriétaires dont Napoléon Ier qui en fait don à son frère.
1906 : Joachim Carvallo rachète le domaine alors en piteux état et y fait reconstruire entre 1908 et 1918, les fameux jardins dans un style renaissant. Il harmonise également l’extérieur du château en supprimant les modifications faites par Castellane.
⟴Spatialité
■ Château renaissance | Villandry, Rue Principale (Indre-et-Loire)
■ Jardins : 52km de buis.
Œuvre
Nom : Plan de principe (À peu de choses près conforme à la réalité d’aujourd’hui)
Auteur : Joachim Carvallo
Date : 1910
Type : Crayon sur papier
Source : Site officiel du château de Villandry
Œuvre
Nom : Plan du site en 1860
Coloriage : D. Moreau-Granger
Date : 1860
Type : encre sur papier
Source : Site officiel du château de Villandry
► Villandry est le dernier des grands château à avoir été bâti sur les bords de la Loire durant la présence royale sur ses rives. Ses jardins composés de quatre jardins d’agrément, d’un labyrinthe à vocation spirituelle et d’un potager, sont parmi les plus célèbres du monde. Modifiés au XIX par un parc à l’anglaise, c’est au XX qu’ils furent restaurés dans un style conforme à celui d’origine, des terrasses à l’italienne furent d’ailleurs retrouvées lors de fouilles, fournissant ainsi une base de travail.
► Afin d’accomplir cette tâche, Carvallo s’est référé à des ouvrages comme ceux de Jacques Ier Androuet du Cerceau : Les Plus excellents bastiments de France (2T, 1576 et 1579) ainsi que le Monasticon Gallicanum (XVII) commandé par Dom Michel Germain afin d’obtenir des renseignements sur l’organisation des jardins renaissants. De plus, il a fait de nombreuses retraites dans des monastères afin d’apprendre l’art du jardin médiéval, retraites où malgré sa formation scientifique il trouvera d’ailleurs la foi.
► Outre le Jardin d’eau et les récents Jardin du Soleil et Jardin des simples, on trouve les Jardins d’amour qui sont basés sur le symbolisme et composé de quatre ensembles carrées figurant un type d’amour, dans le sens horaire selon le schéma plus haut :
● Tout d’abord, l’amour tendre est représenté par des cœurs séparés dans les coins par des flammes, au centre, des masques Vénitiens. Le rose dominant ici évoque la douceur.
● L’amour passionné est représenté par des cœurs brisés disposés en farandole composés de buis enchevêtrés. De nombreuses couleurs éclatées représentent ici la tumulte de la passion.
● L’amour volage est représenté par quatre éventails dans les angles symbolisant la légèreté des affections, les cornes de l’amour trompé aux axes et enfin au centre, des billets doux repliés. Le jaune dominant ici rappelle la tromperie.
● Enfin l’amour tragique est symbolisé par des lames de poignard et de fleuret afin de figurer les meurtres et duels. La couleur dominante est le rouge du sang.
⟴Informations complémentaires
► On trouve dans le château, une collection de peintures espagnoles datant du siècle d’or, les thèmes étant pour la plupart religieux. En outre, le salon oriental est pourvu d’un plafond mudéjar du XV : combinant l’iconographie mauresque et chrétienne, on y trouve les coquilles de Saint-Jacques autant que les octogrammes arabes.
⟴Photographies additionnelles
⟴Intérieur
👁⟴Extérieur
👁⟴Œuvres
Description
Le Philosophe au miroir de Diego Vélasquez datant du XVII.
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
Description
Nom : Le Couronnement de la Vierge, tempera sur bois de cèdre, anonyme du XV.
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
Version: 1.0
Maj : 07/10/2024