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Mégalithes de Carnac

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Historique

-5000 : Érection des grands menhirs gravés.

-4000 -3000 : Érection des alignements.

XVIII : Premiers signes d’intérêts et relevés du site.

XIX : Premiers ouvrages dédiées, fouilles et restaurations de James Miln et son élève Zacharie Le Rouzic.

XX : Les nazis s’intéressent au site, mais sont interrompus par la fin de l’occupation. Le lieu devient touristique dès les années 1950.

Spatialité

Informations complémentairesEnlumDR

Ensemble mégalithique le plus important du Morbihan qui en comporte plus de 500, les Mégalithes de la région de Carnac "le lieu où il y a des pierres", se répartissent essentiellement sur un territoire encadré par les communes de Erdeven, Plouharnel, Carnac, la Trinité-sur-Mer et Plohemel et proposent des mégalithes divers : alignements et Cromlech, dolmens, menhirs ou tumulus. Les sites principaux et représentatifs que sont Ménec, Kermario et Kerlescan présentent à eux seuls 2600 pierres(1) qui ne représenteraient qu’une portion négligeable de ce que fut originellement le site. La région est en outre parsemée de sentiers plus ou moins profonds menant à divers mégalithes de plus ou moins grande importance ayant fourni lors des fouilles un important mobilier funéraire, comme le Tumulus Saint-Michel, le Quadrilatère et le Géant du Manio, le Dolmen de Kermario, les Dolmens de Mane-Kerioned ou le Cairn de Kercado. Tout ces monuments regroupés en un seul endroit permettent à la région de bénéficier d’une renommée mondiale à l’instar de Stonehenge en Angleterre et de Newgrange en Irlande.

► Deux époques de construction se détachent, tout d’abord -5000 pour les grands menhirs gravés(2), et de -4000 -3000 pour les alignements. Plus ou moins orientés nord-est/sud-ouest et disposés par ordre de taille (les plus grands à l’ouest) avec des cromlech aux extrémités est et ouest des alignements, ils pèsent entre une dizaine de kilos à plusieurs tonnes, le plus lourd étant le Grand menhir brisé d’Er Grah, restes du menhir le plus haut d’Europe qui pèse près de 280 tonnes.

Mentionnés pour la première fois lors de la sm.XVIII on a alors attribué ces monuments aux gaulois et préposés à des fins funéraires. On a également proposé qu’ils furent les restes d’un camp de César ou même des lieux d’un culte ophidien druidique. Les habitants contait quant à eux dans la légende locale la plus connue qu’il s’agissait d’une armée pétrifiée par saint Cornély. Il est vrai que le terrain de la région, légèrement ondulé par de nombreuses butes est parsemé de roches composé de granit de Carnac que l’érosion à poussé hors de terre, à permis à l’Homme de donner libre cours à sa créativité tant dans l’exécution du site que dans son interprétation. Diverses hypothèses se détachent donc pour donner la signification et l’utilité de tels monuments : culturelles et funéraires, cultuelles et commémoratives, astronomiques et agricoles ou afin de marquer simplement le territoire.

► Par le passé, la superstition tenait la population en respect, mais c’est à partir du XIX que l’on du les classer pour les protéger. Du à l’intense fréquentation de visiteurs à l’époque moderne qui engendraient des dégradations tant au niveau des roches elles-mêmes que de la végétation environnante nécessaire à leur préservation, il a été décidé de fermer le site l’été et de ne l’ouvrir que durant la période hivernale.

EnlumGVAutres mégalithes de CarnacEnlumDV

Le dolmen d’Er Roch Feutet



1. Respectivement 1100 sur 11 files de 1200m., 1000 sur 10 files de 1100m. et 600 sur 13 files de 400 m..

2. Haches, formes ondulées et labyrinthiques et autres idoles.