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Commune de Rouen

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Église Saint-Maclou de Rouen [IA00021849]

Place Barthélémy, 1433 1521, église paroissiale catholique gothique flamboyant

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D’abord simple chapelle du d.XIII édifiée hors des murs de la cité par des immigrants bretons en l’honneur de saint Malo, celle qui deviendra la Fille aînée de Monseigneur l’archevêque au flamboyant fleuri est construite en 1432 alors que l’ancienne chapelle s’écroule par manque d’entretien suite aux incendies successifs de 1203 et 1211. L’église ainsi que le reste du quartier fut durement endommagé par les bombardements de 1944 : en conséquence les travaux de restauration se poursuivent encore au d.XXI.

► Une flèche pyramidale a été élevée en 1511, mais fragilisée par un ouragan en 1706, on la démolit peu après. L’actuelle, fort décriée, date de 1868. Les portes renaissance dont les sculptures de celle de gauche sont attribuées à Jean Goujon datent de 1552 1556. L’escalier de pierre intérieur flamboyant date quant à lui de 1480.

𝕍 la page dédiée Lien vers le site sur le site de Painton Cowen.

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Fontaine de la Crosse [IA00021758]

Rue de l’Hôpital, 1860, fontaine gothique flamboyant

► Située Rue de l’Hôpital où elle fait l’angle avec la Rue des Carmes, cette fontaine fut construite en 1481 1487 à l’emplacement d’un puits. La rue dans laquelle elle se situe se nommait Rue de la Crosse et le nom qu’elle garde aujourd’hui est le vestige de l’ancienne appellation de l’actuelle Rue de l’Hôpital. Nom d’autant plus justifié que la fontaine était adossée à la maison qui appartenait à l’Abbaye de l’Isle-Dieu où l’on pouvait voir trôner une crosse épiscopale qui donna son nom d’alors à la rue. Le temps et le manque d’entretien firent leur office et elle fut démolie pour agrandir la Rue des Carmes et reconstruite en flamboyant à l’endroit le plus proche en 1860. L’actuelle fontaine est néanmoins une copie de cette dernière dans la mesure où elle fut détruite par les bombardements de la seconde guerre mondiale.

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Gros-Horloge [PA00100834]

Rue du Gros Horloge, 1389 1743, beffroi renaissance et gothique

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► Le Gros-Horloge est une horloge astronomique du XIV encastré dans un pavillon renaissance flanqué d’un beffroi. Ce dernier contient le mécanisme de l’horloge ainsi qu'une fontaine, il est également pourvu d’une arche renaissance qui enjambe la rue homonyme. L’ensemble du Gros-Horloge est le symbole de Rouen. Outre l’heure indiquée par une unique aiguille pourvue d’un agneau pascal à son extrémité et rappelant par là les armes de Rouen, l’horloge indique aussi les phases de la lune ainsi que les jours de la semaine au travers d’un semainier faisant défiler les chars allégoriques représentant les planètes attribuées aux jours.

► Le beffroi originel est d’abord rasé par Charles VI lors de la révolte de la Harelle en 1382 et ayant perdu leurs libertés communales, les rouennais le reconstruirent en 1389 1398 non plus dans une optique militaire mais pour abriter une horloge publique qui est l’une des trois plus anciennes de France. Le pavillon renaissance figurant sous l’arcade le Christ Bon Pasteur où sont encastré les cadrans en plomb doré fut édifié en 1527 1529 en remplacement de la Porte du massacre. La fontaine Louis XV représentant Alphée et Aréthuse est de 1743, remplaçant une ancienne fontaine de 1457. On restaurera l’ensemble en 1892.

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Hôtel de Bourgtheroulde [IA00022062]

15 place de la Pucelle-d’Orléans, 1501 1990, hôtel particulier privé renaissance

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Construit en 1501 par le seigneur de Bourgtheroulde, Guillaume II le Roux et embelli jusqu’en 1525 par son fils Guillaume III alors abbé d’Aumale, l’hôtel dont le style souligne la transition entre gothique et renaissance reste dans la famille jusqu’en 1685. En proie à un incendie en 1770, il fut restauré peu de temps après. Vendu à la Révolution, il servit alors jusqu’à nos jours, des intérêts privés. La façade extérieure fut grandement remaniée en 1886 1899 et la façade du logis principal fut fortement endommagée lors des bombardements de 1944. Les sculptures pastorales de la tour sud n’ont pas été restituées lors de sa reconstruction. La rénovation de l’édifice à duré jusqu’en 1990.

► C’est Guillaume III qui fait installer en 1520 les bas reliefs portant son nom : La Galerie d’Aumale. Elles représentent en bas, cinq scènes narrant la rencontre diplomatique du Camp du Drap d’Or qui eu lieu entre François Ier et Henri VIII d’Angleterre en 1520. En hauteur, on trouve six scènes inspirées des Triomphes de Pétrarque. On remarque encore entre autres bas-reliefs, la présence d’une salamandre, emblème de François Ier et d’un phoenix.

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Maisons remarquables

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Palais de justice de Rouen [IA00021820]

34 rue aux Juifs, 1499 1988, bâtiment public gothique et renaissance

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► Le Palais de justice de Rouen est un ensemble d’édifices formées d’un bâtiment central et de deux ailes en retour d’équerre dont les parties se sont construites en plusieurs phases. Tout d’abord en 1499 1508, Louis XII fait construire un bâtiment judiciaire et financier pour la ville, qui sera par la suite l’aile ouest de l’ensemble. Entre 1508 et 1550 on élève une bonne partie du bâtiment nord. En 1739 1759 on construit le bâtiment est qui sera terminé en 1836 1839. Au XIX on rénove et reconstruit l’ensemble afin de l’agrandir. Comme la plupart des édifices de Rouen, le Palais de Justice aura souffert des bombardements alliés de 1944, détruisant l’aile gothique-renaissance. Les travaux seront terminés par les salles intérieures en 1988.

► Comme le Palais était construit sur l’ancien quartier juif, on a retrouvé sous l’édifice un monument de cette communauté en 1976 alors qu’on poursuivait des travaux. Daté de 1100, il s’agit du plus ancien bâtiment juif d’Europe occidentale qu’on ait retrouvé. On ignore les fonctions exactes de La Maison sublime, on a proposé la maison d’un riche juif ou encore une synagogue. La ville pour sa part, tranche officiellement en faveur d’une yechiva. 𝕍 l’Lien vers le site de Jacques Tanguy sur Rouen-histoire site par ailleurs fort riche sur l’histoire de la ville.