Abbaye Saint-Pierre de Jumièges🔗 références
Description
Façade occidentale avec son massif carolingien saillant entre deux tours de 46m..
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Auteur : ORAEDESDate : 2015
Description
Vue d’ensemble du chœur depuis le sud-ouest où demeure les ruines d’une seule chapelle rayonnante sur les sept de jadis.
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Auteur : ORAEDESDate : 2015
⟴Historique
654 : Grâce à un don de Clovis II, saint Philibert de Tournus fonde l’abbaye suivant la règle de saint Benoît.
841-940 : Le monastère carolingien est attaqué à plusieurs reprises par les vikings forçant les moines à quitter les lieux. Des bénédictins reviennent plus nombreux en 940, encouragés par l’attitude de Guillaume Ier de Normandie.
⚒ 1020-1er Juillet 1067 : Après une reconstruction du monastère entre 1020 et 1052 où l’on finit le chœur, on inaugure l’Abbatiale Notre-dame en 1067.
1267 – 1278 : On reconstruit le chœur roman en gothique, l’abbaye est alors à son apogée, notamment au travers de son productif scriptorium.
⚐ 1515 – 1530 : Construction du dortoir et d’un cloître.
8 Mai 1562 : Les huguenots saccagent l’abbaye.
1666 – 1671 : Les mauristes réforment l’abbaye et construisent le logis abbatial classique en 1666.
1796 – 1824 : Désertée et vendue comme bien national, on détruit le cloître, le dortoir puis le chœur, les lieux servent alors de carrière de pierre.
1852 : Rachat par la famille Lepel-Cointet qui sauve l’édifice d’une dégradation fatale à l’aide de divers travaux de consolidation.
1946 : L’état rachète l’ensemble, le parc de 15 hectares compris.
⟴Spatialité
■ Abbaye bénédictine romane | Jumièges (Seine-Maritime)
Œuvre
Nom : Plan des ruines de l’abbaye de Jumièges
Auteur : G. Engelmann
Date : 1819
Type : Lithographie
Source : bs. Bibliothèque nationale de France
Œuvre
Nom : Veüe de l’Abbaye de Iumièges
Auteur : Louis Boudan
Date : 1702
Type : Aquarelle
Source : bs. Bibliothèque nationale de France
Largeur intérieure | Largeur extérieure | Longueur intérieure | Longueur extérieure | Hauteur intérieure | Hauteur extérieure |
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88 | 46 |
◆ On dit qu’un trésor serait enterré depuis la révolution, soit dans la forêt non loin, soit dans l’abbaye elle-même, précisément sous l’if du cloître. Il s’agirait d’une statue en or de saint Philibert de Tournus.
► On explique l’absence du cloître en question datant du XV par le fait qu’il aurait été démonté au XIX par l’ambassadeur d’Angleterre en France de l’époque. Il l’aurait ensuite fait transporté le tout outre-manche. Les archéologues et historiens ne purent néanmoins jamais en retrouver trace.
⟴Informations complémentaires
◆ Une légende locale datant du XII raconte que lors de la fondation de la première abbaye, elle eut à recueillir deux fils jumeaux du Roi d’alors, Clovis II. Ils tentèrent un coup d’état contre leur mère Bathilde lors d’une régence que le Roi lui laissa alors qu’il partit en guerre : ils eurent pour punition les tendons des membres coupés et furent laissés sur une barque au fil de la Seine. Saint Philibert de Tournus les aperçut et les recueillit. Ces Énervés de Jumièges (comprendre "sans nerfs") ont encore leur tombeau dans le chœur de l’Église Saint-Pierre.
◆ Une autre légende qui a cours sur celle qui est nommée depuis le XIX "La plus belle ruine de France", raconte qu’un âne avait été domestiqué par les nonnes de l’Abbaye de Pavilly, à cinq lieues de Jumièges. Il portait le linge sale de Jumièges et rapportait le propre jusqu’au pied de saint Philibert. Lors de l’un de ses voyages, un loup le dévora et l’abbesse Austreberthe qui le découvrit repus dans la forêt, le somma de remplacer l’âne. Le loup fit amande honorable et on représente cet épisode en figurant l’animal alors nommé le "Loup vert", une patte posée sur un genou de saint Philibert. Le "Loup vert" à ensuite donné lieu à une mascarade locale célébrée par la Confrérie de Saint-Jean le 23 Juin consistant à brûler symboliquement le mauvais loup afin de le transformer en bon "Loup vert".
► Le cœur d’Agnès Sorel, dite Dame de beauté, favorite du roi de France Charles VII fut enterré dans le cœur de l’abbatiale. On peut encore voir le mausolée de marbre qui contenait ce cœur qui appartenait à la meilleure cliente de Jacques Cœur dans le Musée lapidaire du logis abbatial de l’abbaye. Son gisant conservé à la Collégiale Saint-Ours de Loches aurait été fabriqué par Michel Colombe, sans certitude cependant.
☩ Histoire de l’abbaye royale de Saint-Pierre de Jumièges, Jean Mabillon, 1882 – 1885. | bs. Bibliothèque Nationale de France.
☩ Site du Canard de Duclair, journal spécialisé dans l’histoire locale du canton de Duclair, une partie concerne Jumièges et plusieurs articles sont centrés sur son abbaye, 𝕍 surtout l’encadré Visitez l’abbaye en…
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⟴Photographies additionnelles
Description
1. Nef vue depuis le portail occidental.
2. Vue vers le sud-est depuis le centre du transept de l’abbatiale.
3. Coté sud de la nef de l’abbatiale et collatéral gauche.
4. Passage entre le chœur de l’abbatiale et l’église Saint-Pierre.
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Auteur : ORAEDESDate : 2015
Description
Le cloître de 1530 et l’hôtellerie (devenue cellier au XV) dont le premier étage avait été transformé en bibliothèque.
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Auteur : ORAEDESDate : 2015
Description
1. Nef de l’église Saint-Pierre et son collatéral nord.
2. Ruines de la tour-lanterne depuis le chœur de l’église Saint-Pierre.
3. Nef de l’église Saint-Pierre depuis son chœur, il s’agit du plus ancien bâtiment de l’abbaye.
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Auteur : ORAEDESDate : 2015
Version: 1.0
Maj : 07/10/2024