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La Main des philosophes🔗 cataloguesEntrée Data.Bnf absente Rechercher sur Sudoc Rechercher sur Openlibrary Rechercher sur Worldcat
Hand der philosophen


AuteursDatesTypeLieuThèmesStatut
ecr. et ? Ill. Johann Isaac Hollanduspubl. 1667Littératurepubl. Francfort-sur-le-Main (Allemagne)Alchimie

► L’ouvrage à été publié en tête d’une compilation de textes de l’auteur qui comprend également ses textes précédemment publiés : L’Œuvre de Saturne {Opus Saturni}, L’Œuvre végétale {Opera Vegetabilia}, L’Œuvre minérale {Opera Mineralia}, un très court De la Cabale {Von der Cabala} et enfin De la pierre philosophale {De lapide philosophico}.

► Dans l’œuvre d’origine, l’auteur utilise des symboles pour s’exprimer. Le traducteur à choisi de les retranscrire(1). Nous laissons sa traduction telle qu’elle ainsi que l’organisation de ses paragraphes, qui, bien que ne correspondant pas toujours à la version originale sont bien plus pratiques à lire. Si vous voulez voir les symboles et l’organisation d’origine, VSO. Nous avons en revanche réorganisé les figures telles qu’elles apparaissent dans la dite version.

► Pour preuve de l’influence de cette œuvre, l’on retrouvera des illustrations reproduites dans le Livre aux sept sceaux.

🕮 Ouvaroff, ref.815 (Recueil).


1. Ou s’est basé sur une version déjà retranscrite.


Texte et traduction : ? de l’allemand au français, Iseautope Sceliez,

Illustrations : én. de La Main des philosophes in Sammlung unterschiedlicher bewährter Chymischer Schriften, 1746. | bs. Bibliothèque d’État de Bavière (Munich, Allemagne). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre sur la Bibliothèque d’État de Bavière

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Il s’agit de la main des philosophes avec ses chers signes secrets, avec qui les anciens sages Unis avec chacun d’eux et ont pris des serments secrets. Personne ne peut comprendre cette main avec ses signes secrets, à moins qu’il devienne d’abord un juré des philosophes, (celui qui a juré fidélité à un philosophe) et l’a loyalement servi dans l’Art d’Alchimie. Par conséquent, ceux qui ont pas cette main et ne comprennent pas ses signes secrets, ni ayant prêté serment de loyauté, sont des bâtards dans cet Art. Ils ne possèdent pas le Trésor des philosophes. C’est pourquoi je conseille à tous ceux qui ne possèdent pas les secrets de la main ne pas commencer à travailler dans l’Art alchimique, ni de croire les livres ou les écrits, puisqu’ils seront seulement trompés dans les secrets de la main. Par conséquent, tout le monde doit être plus prudent.

Dans cette main est scellé le secret des philosophes, c’est-à-dire, les semences et la terre, comme il sera dit plus tard.

Alors maintenant, je vais enseigner mon enfant et décrire le sujet secret, caché des sages philosophes et maîtres du vrai Art d’Alchimie. Personne ne peut l’utiliser à moins qu’il prête le serment et jure de ne pas divulguer l’Art et les secrets et les signes cachés des sages,excepté qu’il estime qu’il serait un bon placement. Dans ce cas, il devrait également lui demander le serment que cet homme ne doit pas utiliser l’Art sauf pour le salut de son âme. Alors seulement peut il être donné les signes secrets des philosophes ou des sages, avec leurs signes cachés et leur significations.

1. Le pouce

Regardez tout d’abord le pouce sur lequel se trouve la Couronne à côté de la lune, âgée d’un quartier, on entend par là le salpêtre. Tout comme le pouce finit vigoureusement la main, le salpêtre est dans l’Art Alchimie, parce qu’il est le roi et Seigneur de tous les sels. Il est le moulin à travers lequel chaque chose doit être broyée. Sa nature est décrite suffisamment ailleurs.

2. Index

Le deuxième signe et secret des philosophes est l’étoile à six pointes, se tenant au-dessus du doigt tout à côté du pouce. Il est comparé au Vitriol Romain, parce qu’aucun travail qui doit être parfait ne peut être complété sans vitriol ; car c’est le sel le plus grand et le plus fort après le salpêtre. Sa nature est décrite.

3. Le doigt du milieu

Le troisième signe de la main du philosophe est le soleil, se tenant au-dessus de l’annulaire. Par lui, le Sel Ammoniac est désigné, car en dehors du salpêtre et du vitriol, rien de plus puissant n’est trouvé que le sel Ammoniac. C’est pourquoi il est le troisième secret.

4. L’annulaire

Le quatrième signe des philosophes est la lanterne, se tenant au-dessus du quatrième doigt de la main, par lequel est indiqué l’alun de Roche ; parce que sans alun, aucun travail parfait ne peut être accompli, car il est requis pour le rouge et le blanc. Il a une nature étonnante et le plus subtil esprit. Il est décrit ailleurs.

5. Le petit doigt

Le cinquième secret et signe, est la clé des philosophes, se tenant au-dessus du petit doigt. En même temps, c’est le verrou de la main. C’est la raison pour laquelle la clé est dressée sur lui. Par elle, est désigné sel commun, parce que le sel est la clé dans cet Art.

6. Au milieu de la main

Le sixième signe secret est le poisson. Il se dresse au milieu de la main et correspond à mercure, sans mercure, ou le poisson, rien ne peut se faire. Il est le début, le milieu et la fin, et il est le prêtre qui doit se marier avec chaque chose. Et il est le mâle et la semence ; il est l’eau d’où proviennent tous les métaux ; et il est le principal (facteur) de tous les Arts et le plus grand de tous les secrets.

7. La paume

Le septième signe des philosophes est le feu, qui par ce soufre est indiqué. C’est la terre et le début de tous les métaux. C’est la femme qui enfante le fruit. Car aucune graine ne peut pousser à moins qu’elle soit premièrement jetée dans un sol fertile. Puis il en viendra de beaux fruits. Ce qui se passe aussi lorsque un pur Mercure est associé à un soufre pur, il fait naître un fruit pur. Ils sont donc homme et femme, père et mère, feu et eau, semence et terre. Cela est suffisant pour les sept signes secrets des philosophes. Celui qui comprend bien cette main et ses signes et peut travailler avec elle, il en tirera de la joie. Suit maintenant la préparation.

La préparation du salpêtre

Prenez de la chaux vive, selon la quantité de la substance. Versez dessus une bonne quantité d’urine. Laissez la chaux s’imprégner en elle ; après qu’elle soit hydratée, la laisser s’installer et décanter ci-dessus. S’il y a 6 livres de salpêtre, prendre 12 livres ou pintes d’urine pure, ou un peu plus, mais pas moins. Mettre le tout dans une bouilloire propre. Faire bouillir et écumer avec une cuillère de fer. Mettre dans cette dernière occasionnellement de l’alcool et arroser le feu. Si elle brûle, ou si le charbon devient enflammé par ce dernier, c’est assez : enlevez la et laissez la refroidir un peu. Ensuite, versez-la dans un gros sac de lin, comme un sac de Bordeaux. Ce sac doit pendre de 5 pieds au-dessus d’un tonneau,. Bientôt il germera de cônes dans l’eau, les uns sur les autres, comme s’il s’agissait de cristal. Sortez les, c’est le salpêtre purifié. Maintenant prenez le salpêtre qui ne croît pas en cônes. Retirez le, et mettez-le dans l’urine. Laissez bouillir de nouveau comme avant et versez-le également à travers le sac. Immédiatement, il se cristallisera en longues traînées, comme le premier. Ce qui reste derrière n’est bon à rien ; c’est le seul sel qui peut être coagulé, et après c’est le salpêtre commun.

Ceci est le travail manuel effectué avec la Couronne ou le salpêtre

Prendre 4 lives de la Couronne, préparée des coquilles œufs, Sel Alcali fait en chaux vive, cendres végétale, potasse de lie de vin ou de pousses de vigne, Tartre calciné, en parts égales. Ces choses doivent être préparées avec la main, comme vous le savez bien. Lorsqu’ils sont préparés, dissolvez-les dans le vinaigre distillé. Suspendez-les dans le bain pour les dissoudre pendant 21 jours et nuits. Puis coagulez les dans l’Alambic et gardez la matière propre, afin qu’aucune poussière ou impureté ne puisse nuire au travail. Ensuite, mettez-les dans un récipient rond, de faïence, comme illustré ici.

Placez-le dans le Tripode ou dans l’Athanor jusqu’à ce que le roi soit fixé. Réglez le feu afin que vous puissiez à peine garder votre main dedans, pour les 8 premiers jours. Après cela, Cuisez le vaisseau pendant encore 8 jours ; mais avant cela, divisez-le comme si vous vouliez brûler en séparant l’eau ; tout ce qui va venir, car ce n’est d’aucune utilité pour le travail, car les esprits volatils gâchent vôtre œuvre, autrement vôtre travail ne serait pas fixe. Par conséquent, avant de le mettre en Tripode à calciner, se débarrasser des esprits volatils, sinon votre travail ne serait pas fixé.

Quand il resté en Tripode pendant 14 jours, sortez-le. Prenez 2 livres du doigt Long, qui doit avoir été sublimé 3 fois par le biais du sel. Pulvérisez le avec la poudre que vous avez prise sur le Tripode et sublimez les ensemble jusqu’à ce que le doigt Long devienne fixe.

Maintenant dissolvez cette matière en poudre 7 fois en bon vinaigre distillé. Laissez-le reposer à chaque fois, et chaque fois séparez les fèces et il se figera à nouveau dans l’alambic. Puis cuisez le roi dans le feu, mais prenez garde qu’il ne fonde pas. Faites cela 7 fois, en dissolvant, coagulant et cuisant comme auparavant. Ensuite, le salpêtre est bien préparé pour le travail. Conservez-le dans une boîte fermée de terre de Chypre, vernissée avec du verre, et vous aurez un Trésor infini, plus grand que ce vous pourriez imaginer, avec lequel vous pouvez accomplir des choses merveilleuses. Je vais vous décrire qu’une partie de son effet, si vous avez besoin de l’Art : par elle, vous pouvez transformer toutes les sept métaux en leur première nature, c’est-à-dire en mercure.

Pour ce faire, vous devez prendre une bonne quantité de vinaigre et de vinaigre de vin distillé, et 8 onces sel ammoniac brut ; y ajouter quelque métal que vous souhaitez, autant qu’il est calciné, puis rapidement scellez le bocal et placez-le dans le bain ou dans le fumier de cheval pendant 21 jours. Après cela, mettez-le sur le feu avec l’alambic et distillez. Tout d’abord, il y aura du vinaigre et et de l’ammoniac, ensuite l’essence du métal, c’est-à-dire le mercure. Avec qui vous pouvez faire des choses étonnantes. Mais il y a beaucoup de fraudes dans ce domaine ; c’est pourquoi nous ne voulons pas les décrire. Lorsque vous avez utilisé le roi, et qu’il a fait son travail, que les fèces seront précipitées, décantez le pur et coagulez comme ci-devant. Puis il sera mieux qu’avant, parce que son pouvoir est décuplé ayant été dissous et purifié avec du vinaigre et du flegme de vin, mais aussi avec du sel ammoniac et en ayant été eau et puis congelé. On réalise des merveilles avec ce roi ; c’est pourquoi il porte la Couronne.

En outre, il fait tous les métaux rouges, blancs et tous les métaux mous, durs et tous les métaux durs, mous, et j’en écris plus qu’on me le demanderai. Aussi, faites une eau forte de vitriol de nitre, d’alun, et de sel ammoniac ; et à un quart de livre de cette eau forte, ajoutez deux onces de sel ammoniac ; dissolvez dans deux livres de ce mercure ; retirez l’eau forte par le bain, et vous tuerez ainsi mercure. Ensuite prenez 4 livres de sel commun pour chaque 2 livres de ce mercure. Mélangez et pilez bien ensemble dans un mortier ; puis sublimez le tout, puis sortez-le et broyez à nouveau avec du sel comme avant et sublimez. Répétez ceci 7 fois.

Après cela, prenez 1 livre de sel, 1/2 livre de sel ammoniac, mélangez-les avec le mercure sublimé et sublimez à nouveau. Lorsqu’il est sublimé, retirez-le et mélangez à nouveau avec seulement du nouveau sel ; sublimez encore une fois, et cela 3 ou 4 fois. Ensuite broyez le finement, et mettez-le dans un récipient en verre et calcinez-le dans le fourneau des philosophes pendant 30 jours et nuits.

Retirez-le, puis dissolvez-le dans le bain ou sur une pierre en cave. Lorsque tout a été dissout, mettez-le à Distillez 7 fois au bain, jusqu’à ce que tout soit devenu dur. Puis sortez-le et pulvérisez le finement, et imbibez le avec de l’eau d’argent faite ainsi :

Prenez de l’argent fin de coupelle ; cémentez le jusqu’à ce qu’il ressorte blanchi par le sel ; dissolvez-le dans l’eau forte ; puis retirez la par le bain ; sortez-le, y ajoutez autant de sel ammoniac que d’argent, pulvérisez les ensemble et séchez-les. Puis calcinez pendant 30 jours dans la fournaise des philosophes. Après cela, dissolvez-le dans le bain ou sur une pierre en cave. Imbibez cette poudre dans votre eau et mettez-la dans un verre à distiller par l’alambic, afin d’en retirer l’humidité. Lorsqu’il est sec, sortez-le et il imbibez le à nouveau avec de l’eau argentée. Cela, jusqu’à ce que toute l’eau d’argent l’ait imprégné. Enfin, laissez le sur le feu jusqu’à ce que tout votre corps soit fixe. Cela fait, vôtre matière fusible fondra comme du beurre.

Aussi, lorsque vous avez tiré le rouge du doigt susdit, ou du feu, ou d’autres choses, prenez 1 livre de la poudre sèche et 1 livre du soleil. Mais le soleil doit tout d’abord avoir été 3 fois sublimé par le biais de la clef jusqu’à ce qu’il soit transparent. Puis prenez une partie du Rouge, 1/2 partie du soleil, pulvérisez les ensemble et sublimez les. Puis le soleil se sublimera en haut, et le rouge restera au fond du vaisseau. Puis sortez le du dessus et mélangez le à nouveau avec le rouge qui est resté au fond du vaisseau. Sublimez à nouveau comme avant, au moins 10 ou 12 fois. Maintenant prenez le même soleil et le même rouge, en poudre impalpable et mettez-les dans le four des philosophes pour les calciner rapidement pendant 30 jours. Puis sortez-le et dissolvez le dans le bain. Lorsque tout est dissous, vous avez une eau brillante avec laquelle l’or ne pourrait pas être comparé. Imbibez votre élixir avec cette eau rouge comme vous le savez.

Préparation du Vitriol

Prenez 3 ou 4 livres de Vitriol Romain, dissolvez-le dans le bain, clarifiez le de son impureté et calcinez le jusqu’à ce qu’il devienne gris. Puis dissolvez le à nouveau et laissez tout redevenir pur. Puis calcinez le jusqu’à ce qu’il devienne jaune. Prenez maintenant la teinture de l’Orpiment et il imbibez la peu à peu. Séchez-la soigneusement, imbibez-la et séchez-la de nouveau jusqu’à ce qu’elle ait tout bu. Elle est alors prête à sublimer le mercure à travers elle, jusqu’à ce qu’elle ne désire plus rien. Quand son estomac est plein et ajoutez chaque fois de nouvelle espèce. Après, elle se transforme en un précieux mercure et en un sel plus splendide que l’or.

Un Art des Arts

Comment faire pour extraire la quintessence de Vitriol ou de la pierre philosophale de la main.

Prenez 6 livres de vitriol glorifié, comme vous le savez bien le faire. Séchez toute son humidité. Puis 3 ou 4 livres du poisson et 1 livre de la clé préparée. Mélangez-les ensemble et mettez-les à sublimer. La teinture se lèvera avec le poisson de manière secrète et invisible. Si vous souhaitez sublimer le poisson une fois de plus avec du vitriol nouveau et la douce clé, vous pouvez le faire. Ensuite, vous avez le poisson plein de teinture, mais si vous vouliez séparer ce dernier, de faire une eau de la main, ou une mauvaise eau avec du sel, ou faite avec le doigt long (du milieu de la main). Mettre le poisson sublimé, qui regorge de la teinture de l’étoile, dans le bain, et il se dissoudra dans l’eau. Maintenant prenez 6, 8 ou 10 livres de la clé, ce qui a été préparé pour se sublimer à travers elle. Prenez la clé dans un bocal de Syburg et mettez la dedans, sur la clef, ce qui a été dissout, afin qu’elle se transforme en une matière sèche. Dans le cas contraire, l’eau serait pas putréfiée ou partie en fumée. Mettez le bocal dans le bain, ajoutez un chapiteau et distillez l’eau forte sur dans un bain bouillant, jusqu’à ce que plus rien ne vienne. Suite à cela, mettez le bocal dans le sable, et le plus d’esprits de l’eau forte ira au-dessus de ce qui ne s’élèvera pas du bain.

Quand tous les esprits seront passés, augmentez votre feu et vous verrez la Quintessence, ou teinture des poissons et de l’étoile susdits, se sublimer comme s’il s’agissait d’une pierre de cristal. Retirez la soigneusement de l’alambic et dissolvez-la de nouveau dans l’eau forte nouvelle. Répétez ceci 4 fois, et la teinture de la Quintessence du poisson deviendra si subtile que c’est incroyable d’en écrire à ce sujet. La raison de cela est, qu’elle a été tout d’abord dissoute et sublimée derechef, et qu’elle s’est tuée et s’est élevée dans un Corps spirituel. À mon avis, elle doit être distillée et sublimée derechef, si souvent qu’il obtiendra un si grand pouvoir qu’elle vaudrait un Royaume. Maintenant, vous avez la Quintessence et le Mercure ensemble.

Si vous désirez faire un élixir de celle-ci, vous devez la calciner en Tripode ; puis dissolvez-la dans le bain avec l’eau de la main ; distillez et sublimez et ajoutez-y l’âme et coagulez, comme je l’ai enseigné d’autres pierres. Mais si vous souhaitez séparer le poisson de la teinture de l’étoile, prenez du bon sel ammoniac et du vinaigre distillé. Pulvérisez la Quintessence et mettez-la dans le vinaigre. Placez-la dans le bain. Le mercure va couler vers le bas, et la Quintessence du vitriol ira dans le vinaigre. Décantez le vinaigre teinté et en remettez du nouveau. Remettez-le dans le bain et répétez cette opération jusqu’à ce que le vinaigre ne prenne plus de teinture. Maintenant réunissez tout le vinaigre teinté et prenez d’autre vinaigre. Avec, imbibez du fer ou de l’acier 10 ou 12 fois. Maintenant versez le vinaigre teinté, mettez-le dans un grand verre et distillez tous le vinaigre par l’alambic et au bain. Ce qui reste, sera de la plus belle rougeur du monde, car la teinture du poisson est restée avec la teinture de l’étoile. C’est pourquoi le poisson n’est plus d’aucune utilité lorsque la teinture de l’étoile est retirée, parce qu’ils sont de la même nature.

Avec cette teinture, vous pouvez faire des miracles, parce qu’elle est indestructible, tout comme le ciel est incombustible ; elle change tout en sa nature et sa couleur, et donc elle le fait à toutes les pierres et les perles.

La préparation du soleil

ou, Sel Ammoniac

Le sel ammoniac est de différentes sortes, c’est-à-dire naturel et artificiel. Le sel ammoniac naturel se trouve dans la terre, et il est de deux sortes, le blanc et le rouge. Tous deux sont extraits des minerais durs lavés. Il est doux de goût ; sa nature est chaude et sèche ; et il est bon pour le lavage et la purification. En outre, il y a aussi un sel ammoniac artificiel, et il est mieux pour ce travail que le naturel ; il est également plus noble que le sel et transforme le mercure en eau. Quand il a été préparé avec lui, broyez le et mettez-le dans un endroit humide pour le dissoudre. Avec lui, on met en œuvre la solution de fer et de plomb dans l’argent-vif ; et c’est l’or dont le degré que la sécheresse du feu a coagulé. Il est chaud et humide et il est un esprit subtil pour l’élixir, car sans lui, il ne pourrait pas être fait. Comment le sublimer, je vais encore vous l’enseigner, bien qu’à travers lui les corps ne sont pas transmués dans une autre substance en blanc ou en rouge, sauf au moyen d’autres esprits, il donne néanmoins aux esprits leur entrée et sortie ; il purge et nettoie les corps de leur noirceur, laissant les esprits se mêler avec les corps, tandis que lui-même s’en va.

Sel Ammoniac,

ou le soleil des philosophes

L’ammoniac est le soleil des philosophes, qui brille à travers toutes choses et qui est le Secret le plus noble de la main, c’est pour cela que je t’enseignerai comment faire le secret entier des teintures et de cette façon que vous pourrez, si vous le souhaitez, extraire toutes les autres teintures et l’utiliser pour la grande pierre philosophale. Pour la pierre mineure, vous extrairez les choses provenant des minéraux, pour la pierre majeure les herbes et les espèces qui ne sont pas humaines ; pour cela, c’est comme un cheval engendre un cheval, etc.. Préparez donc, semblables avec semblables ; dans le cas contraire, vous suivriez une mauvaise voie dans cet Art.

Tout d’abord, je vais vous apprendre comment faire pour extraire la teinture de l’or et comment faire l’esprit et l’huile. Changer l’or en une subtile chaux par la calcination. Ensuite prenez une plat de verre large ou un récipient en verre. Placez-y la chaux et versez dessus du bon vin vinaigre distillé. Dans un vaisseau, mettre 3 onces du doigt du milieu, le soleil et versez-le sur la chaux d’or dans le vaisseau, pour atteindre la largeur de deux doigts au-dessus de lui. Placez-le dans le bain ou dans un rayon chaud du soleil. Alors il se formera une petite peau jaune sur le dessus, comme s’il s’agissait d’huile. Supprimer cette peau avec une cuillère en argent, dorée, ou avec une plume. Faites cela plusieurs fois par jour, jusqu’à ce que rien ne se forme sur le dessus. Mettez ce que vous avez écumé dans le bain et laissez l’humidité s’évaporer. Alors une huile restera, ou la Quintessence, qui est si merveilleuse, c’est au-delà de votre croyance.

On peut faire aussi bien avec de l’urine pure, vielle, qu’avec du vinaigre. S’il y avait encore des restes de terre dans ce qui est resté dans le vaisseau et dont vous avez tiré la Quintessence. Le mettre également dans le bain. Laissez le vinaigre, ou la vieille urine, s’évaporer, et la terre du soleil restera derrière. Et quand la terre a été préparée, la remettez la sur sa Quintessence comme il se doit. Vous avez maintenant un élixir et un corps glorifié et un Trésor terrestre de loin supérieur à ce qui peut être cru. Pour cela, je remercie Dieu toutpuissant.

Préparation de l’alun,

ou, l’eau de la lanterne

Prenez un nouveau pot de terre cuite avec un couvercle de raccord. Dans ce pot, pulvériser autant d’alun de Roche qu’il emplisse la moitié du pot. Lutezle bien afin que l’air ne puisse s’échapper. Mettez le sur un petit feu et écouter le pot. Lorsqu’il n’est plus en ébullition, diminuez votre feu et enfin, laissez le pot au chaud pendant environ une heure, après cela, retirez le pot et vous pourrez le laisser se rafraîchir. L’alun a été calciné assez pour mettre l’eau dans celui-ci. Dissolvez cette chaux dans le vinaigre distillé qui a été bien rectifié. Puis le retirez-le des cendres et coagulez-le dans un verre. Maintenant, mettez le sur une pierre bleue et coagulez le dans un verre. Ensuite le posez le sur une pierre bleue afin de le dissoudre et conservez l’eau, pour qu’on puisse dissoudre le mercure dans l’eau claire. Il s’agit de la vraie l’eau d’alun permettant d’assimiler tous les corps qu’on veut faire Alba ou blancs. De même, mettez un peu de cette eau dans une cuillère de fer ou une poêle, versez le mercure, laissez-le bouillir jusqu’à ce qu’il devienne clair. Puis versez-le dans un petit vaisseau et laissez-le au soleil. Il va se congeler et devenir si dur qu’il ne pourra être rompu avec les doigts.

Travail manuel supplémentaire à l’alun,

ou la lanterne des philosophes

Prendre 10 livres d’alun et de le purifier en le dissolvant. Puis prendre 2 livres de vitriol blanc, 3 livres de tartre et 3 livres de Sel Alcali, et ceux-ci doivent être purifiés ; aussi 2 livres de Sal Vitri, 12 livres de Sel gemme, des apothicaires ; et en plus, 4 livres de la clé et de la chaux de coquilles d’œufs 4 livres. Tous ceux-ci doivent être épurées.

Prenez maintenant le blanc de 100 œufs bouillis et pulvérisés, mis en vinaigre distillé avec 1 livre de sel ammoniac, aussi du tartre, de l’Alcali, de chaque 1 livre ; du sel commun, 4 livres mettre le tout dans un vase, lutez le et mettez le au bain, ou dans le fumier de cheval, pendant 6 semaines. Laissez-le se dissoudre dans l’eau ; puis retirez le et distillez le. Tout d’abord, le sel ammoniac viendra, puis le vinaigre ; et l’eau blanche bénie qui restera dans la cornue, réservez la jusqu’à ce que vous ayez besoin d’elle, parce qu’elle est également bonne pour d’autres œuvres.

Maintenant prenez le vinaigre, le sel ammoniac et le œuf de l’eau et imbibez avec cela votre poudre. Séchez à l’alambic, afin qu’elle puisse rester pure.

Cela, jusqu’à ce que toute l’eau a imbibé la poudre. Mettez l’eau à calciner en Tripode pendant 14 jours ou plus et réglez votre feu de telle sorte que vous puissiez juste garder votre main dans dans le trou.

Après cela, sortez-le. Prenez 2 livres de sel ammoniac et sublimez le dans cette poudre, jusqu’à ce qu’il soit fixé. Puis dissolvez la poudre 7 fois en vinaigre distillé et encore une fois coagulez la dans l’alambic, afin qu’elle puisse rester pure. Après que qu’elle a été dissoute aussi souvent et a finalement été coagulée, mettez-la dans le bain à dissoudre, dans une cave ou dans le fumier de cheval. Alors la lanterne est préparée et vous avez un Trésor terrestre, l’eau blanche, qu’on peut voir avec les yeux et qui transforme toutes choses en blanc, peu importe ce qu’on cuit en elle, qu’il s’agisse de métal ou de roche. Avec elle, on peut faire le mercure fixé de différentes façons, et vous, garderez néanmoins, presque toute votre lanterne et presque votre poids antérieur. Tout ce que vous souhaitez obtenir de pur et blanc, comme les perles, mettez le dans cette eau et vous verrez des merveilles. Elle transforme tous les métaux en mercure, si ils sont cuits dedans au bain. Je ne dois pas en écrire plus.

Maintenant prenez l’eau de la main et 1 livre de la poudre impalpable de la clé. Sublimez les, bien mélangés au préalable, 7, 8 ou 10 fois, chaque fois avec une nouvelle clef. Après cela, pulvérisez les en poudre impalpable, sur une plat de verre, avec 1 livre du doigt du milieu, 2 livres du feu, 2 livres de sel. Sublimez 7 fois, chaque fois avec du sel nouveau ; enfin prenez la et mettez la au Tripode à calciner pendant 30 jours, chauffez doucement les 8 premiers jours, puis progressivement plus fort. Les 8 derniers jours, qu’il soit si chaud qu’il vous serait difficile de tenir la main sur le Tripode le temps d’un Ave Maria. Puis retirez la, pulvérisez la dans un mortier, puis dissolvez-la dans l’eau au bain. Parfois, elle ne dissout pas facilement. C’est dû au fait qu’elle n’a pas été suffisamment cuite au cours de la calcination, puisqu’il faut la remuer une fois par jour, ce qui est en bas doit être en haut ; et si quelque chose a été sublimé, mettez-le vers le bas encore une fois et continuez de calciner. Lorsqu’elle est dissoute, conservez-la dans un verre, bien bouché. Prenez maintenant de l’or. Purifiez le par dissolution et cémentation, comme vous savez le faire. Dissolvez ensuite l’eau de la main et conservez la bouchée dans un verre. Lorsque vous avez toutes ces trois eaux, vous avez un Trésor terrestre. Si vous souhaitez leur conjonction, prenez un récipient de verre, grand selon la quantité de vos eaux, étroit au-dessus et large dessous. Dans lequel vous mettrez vos trois eaux, scellez-le comme vous le savez ; mettez-le au bain et laissez-le monter et descendre jusqu’à ce que vous ne voyez plus les esprits s’élever, sauf une rosée humide. Maintenant prenez la et mettez la en poudre impalpable, puis mettez-la dans un verre rond avec un long cou, mettez-le sur les cendres, dans un fourneau. Vous verrez alors un miracle évident, c’est-à-dire, toutes les couleurs que Dieu a créé dans le monde, avant que le blanc parfait vienne ; et puis la rougeur d’une augmentation du feu. Dans un premier temps, il faut chauffer légèrement et progressivement plus fort. Mais quand la couleur blanche apparaît, vous devez augmenter votre feu un peu plus jusqu’à ce que le verre devienne rougeoyant. Quelque chose devait s’élever, retournez le verre et continuez avec le feu jusqu’à ce que vous voyez la rougeur parfaite qui surpasse tous les rougeurs dans le monde. Merci à Dieu !

Je l’ai fait, mais je n’ai jamais atteint la fin de la Perfection. Mais avec elle, vous pouvez bien faire Projection dans tous les métaux, car vous avez la Quintessence du soufre des philosophes, et vous avez subtilisé, dissous et spiritualisé l’or. Alors, sa couleur est augmentée mille fois. Aussi, le mercure a en lui-même la couleur rouge ou teinture, dans une telle abondance, qu’on ne pourrait le décrire. C’est pourquoi vous devez vous-même expérimenter quelle merveilleuse Projection il fait. Je vous dis en véritable charité que moi et mes compagnons n’ont jamais atteint l’objectif de projection. C’est pourquoi vous devez projeter sur l’étain et nul autre métal. Vous pouvez également dissoudre votre médecine dans un Massa et le prendre avec vous, afin que vous puissiez sortir la poudre du verre, mélangez la à la cire ; et vous pouvez la projeter sur ce que vous voulez et fermer la bouche, au risque de la damnation de votre âme. Amen.

Travail manuel supplémentaire avec le sel

ou la clé de la main

Ici, je tiens à vous révéler tous les secrets du sel. C’est le plus grand secret de tout l’Art d’Alchimie, dans lequel se produisent la plupart des erreurs faites par des artistes, étant donné que la plupart du secret concerne les sels. Donc, comprenez bien ce que je vais vous enseigner, comme vous avez séparé l’esprit du corps du sel commun, ainsi est également séparé l’esprit et les corps de toutes les autres choses. Pourtant ils ne sont pas tous préparés de la même façon, mais chacun selon son travail et selon comment ils sont nécessaires et comment on souhaite travailler avec eux. Il existe plusieurs types de préparation des sels, dans le pouvoir des sels et dans leur préparation se trouve tout l’art d’alchimie. On ne travaille pas avec n’importe quel sel sauf quand l’esprit a d’abord été séparé du Corps. Après cela, l’esprit doit être préparé selon l’ouvrage dans lequel il est nécessaire. Aussi, le Corps doit également être préparé dans d’autres œuvres, parce que l’esprit et le Corps ont chacun leur puissance particulière et entraînent des effets contraires, car ils sont en fait contraires, et, lorsqu’ils sont séparés, font des opérations contraires, chacun dans son propre domaine. Mais ceux qui cherchent à travailler avec des sels non séparés travailleront en vain, en dépit de tous leurs travaux. Ils trichent et tous ceux qui croient en eux. Ni atteindront-ils toute sorte de Perfection, dont tout l’Art consiste en la séparation du sel et la préparation du soufre. Il existe plusieurs types de préparation, qui se font de même avec le soufre, selon ce qui est réalisé. Les nigauds, qui lisent dans nos livres sur le soufre, croient que nous parlons du soufre qui est poussé vers le haut hors de la terre ; mais nous avons un tout autre soufre à l’esprit.

Il n’existe pas de tant de sortes de sels et pas que beaucoup de genres de soufres et de préparations. Le soufre doit être fait artificiellement, ainsi que le sel ammoniac fait artificiellement. Maintenant, nous allons encore une fois revenir notre sujet. Tout d’abord je vous ai enseigné comment séparer l’esprit du Corps. Maintenant, je vais vous enseigner comment préparer l’esprit et de rendre fixe, et aussi que vous devez faire avec lui.

Après que vous avez enlevé le peu de peau, qui est l’esprit du sel, et que vous en avez recueilli autant que possible, dissolvez le à nouveau dans de l’eau de pluie distillée, la même qui avait dissous votre sel, puis coagulez à nouveau dans un verre ou un récipient en verre, sur un feu doux. Pulvérisez le dans un mortier en pierre ; ajouter du sel ammoniac pulvérisé, mélangez-les bien. Mettez-les dans un verre avec un long cou, lutez le bien, mettez les à dissoudre dans le fumier de cheval ou le bain. Le verre doit être bien clos, ou mettez un chapiteau avec son récipient, tout bien luté. Toute l’humidité viendra, il va se coaguler plus facilement s’il y a également un alambic raccordé à lui que s’il était seulement mal bouché. Cette solution et coagulation au bain doivent être répétées 10 ou 12 fois ou plus, jusqu’à ce qu’il soit fixé. Chaque fois il doit être coagulée sur un feu doux. Lorsqu’il est fixé, le sel est clair et transparent, comme le cristal et dur. S’il est placé sur le feu ou sur une Lamine rougie, il fume pas ou ni ne s’évapore et pénètre comme le saindoux à travers le cuir ; et c’est la preuve qu’il est fixé. Maintenant l’esprit de sel est prêt, et il a également fixé le sel ammoniac avec lui ; et il sont mariés et ne seront plus jamais séparés, mais resterons ensemble et feront des effets merveilleux ensemble.

Mettez 1 livre de ce sel dans un creuset et 4 livres de mercure purifié avec du vinaigre. Ajouter également le sel ci-dessous, mais surtout celui ci-dessus ; laissez pendant six heures dans le feu, et il va se coaguler en argent véritable ; votre sel n’est ni diminué ni dégradé. Il ne brûle pas, ni ne s’envole. Ensuite, mettez votre argent sur la coupelle, comme il est indiqué ci-dessus. Si maintenant vous souhaitez porter l’étain à la perfection, purifiez le premièrement de sa noirceur. Utilisez la fusion ou la calcination et purifiez le chaque fois avec du vinaigre et de sel, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus aucune noirceur. Après cela, passez le mercure, par Descendum, dans un autre récipient. Prenez maintenant la poudre de Jupiter et du sel fixe, mettez-les dans un creuset, comme ci-devant et laissez-les au feu pendant 6 heures ; ou versez le sel dedans d’abord et laissez-le au feu. Ajoutez ensuite la poudre Jupiter, ou mettez les deux ensemble. C’est la même chose ; j’ai essayé les deux. Quand il se refroidit, vous trouverez du Jupiter au milieu du sel. Il est noble et un roi. Adoucissez les sels et préservez les, parce qu’il sont tout aussi bons.

Maintenant mettez votre étain sur le four d’essai ou à la coupelle avec le plomb et retirez-le du feu et vous trouverez un bon argent dans tous les tests. En dehors de cela, sachez que le corps du sel commun dont l’esprit a été séparé, est fixe en soi. Il est préparé de la façon suivante avec Sel Alcali, huile de tartre, alun de Roche et marcassite, c’est-à-dire :

De ce sel, prenez 4 livres ; du Sel Alcali, de l’alun de Roche, parties égales, 1 livre ; de la marcassite, 1 livre pulvérisée finement, puis les piler ensemble dans un mortier avec de l’huile de tartre et en faites-en une pâte épaisse. Mettez-la dans un récipient en verre ou un bocal de Syburg ; lutez le étroitement et placez-le sous le fourneau, où vous conservez le feu tous les jours. Laissez-le sécher ; lorsqu’il est sec, enlevez-le et broyez-le une fois de plus dans un mortier avec de l’huile de tartre. Remettez-le dans le vase, fermez-le hermétiquement et mettez-le de nouveau dans le fourneau pour le sécher, comme auparavant. Répétez cette procédure jusqu’à ce que la poudre a bu l’huile de tartre et vous ayez un masse sèche. Broyez cette masse en poussière fine dans un mortier, mettez-la dans un vase de Syburg, lutez fermement tout autour, sur 3 ou 4 largeurs de pouce. Mettez 3 ou 4 fois dans un four de potier ; brisez la Jarre, et vous la trouverez blanche.

Sortez-la et transformez-la en une poudre fine dans un mortier ; laissez-la se dissoudre dans la cave sur un plat marbre avec un verre dessous, dans lequel elle peut s’écouler. Avec l’esprit de cette eau, on peut faire beaucoup de choses merveilleuses dans l’Art. Avec cet esprit on peut dissoudre le mercure en une belle eau transparente ; lorsque le mercure est dissous avec elle ou en elle, on peut dissoudre tous les 7 métaux dans l’eau pure avec elle ou en elle. Il s’agit de la bonne préparation du plat, du sel commun, et c’est la clé sur le petit doigt, car le petit doigt est la clé à la main.

Comment faire pour résoudre tous les métaux dans l’eau

Maintenant nous vous enseignerons comment faire pour résoudre tous les métaux dans l’eau, puisque chacun d’eux doit auparavant être eau avant d’être amené à la Perfection. Purifiez le mercure de sa noirceur et purifiez le bien sans vinaigre. Par la suite, dissolvez à nouveau dans l’eau susmentionnée, et vous pourrez dissoudre en elle tout métal que vous souhaitez. Lorsqu’il est dissous, prenez du doux fromage frais caillé. Faites-le cuire et écumez la matière épaisse ; laissez-le reposer. Séparez de lui, ce qui restera pur. Versez en un peu dans ce que vous avez dissous, et il va précipiter en une masse. Séparez l’eau de la masse. Après cela, vous devez le nettoyer de sa noirceur avec du sel et du vinaigre et continuer à travailler selon le but vous souhaitez, et avoir des métaux, le rouge ou le blanc, comme l’indiquent les différents travaux. Mais tous les métaux doivent être eau et purifiés de leur noirceur si on doit les amener à la Perfection, ou faire le grand élixir : il a le pouvoir et rien d’autre.

Maintenant, je vais vous apprendre comment ajouter l’esprit au Corps que vous avez préparé, c’est-à-dire de quelle manière vous devez les conjoindre. Lorsque l’esprit et le Corps se rencontrent et sont unis après leur préparation, on peut faire des choses merveilleuses avec eux, puisqu’ils ont alors cent fois plus de pouvoir que ce qu’ils avaient précédemment après la conjonction de l’âme et du corps il existe un Corps glorifié et un grand élixir. Avec cela on fait de grands miracles.

Tout d’abord un nettoyez le mercure de sa noirceur. Après cela, on doit aussi dissoudre dans cette eau, la Lune, qui sort sèche du four d’essai. Puis, la marcassite lunaire ; transformez-la en une poudre impalpable et broyez la bien avec du sel et vinaigre, lavez-la jusqu’à ce qu’aucune noirceur s’en détache. Ensuite séchez la poudre au soleil et ensuite rectifiez la avec une bonne eau de vie. Prenez l’eau de sel ammoniac. Puis retirez l’eau par l’alambic et immédiatement dissolvez la poudre dans cette eau. Puis prenez l’eau dans laquelle ces trois esprits sont dissous et autant d’esprit fixé que le poids de l’eau dans laquelle les métaux ont été dissous. Imbibez cette eau avec ces esprits, séchez-la et imbibez la de nouveau ; coagulez la de nouveau dans l’air, car c’est l’air froid qui doit la coaguler et l’air chaud qui doit la dissoudre.

Écoutez bien ces discours, à quoi ils sont destinés ; il serait trop long d’élaborer davantage. Ce n’est pas nécessaire pour ce travail. Lorsque tout a été imbibé de cette eau, vous avez une pierre précieuse avec une grande puissance d’agir sur le mercure et le Mars. elle peut aussi être préparée pour les rouges, mais ce n’est pas nécessaire ; quand on prépare le doigt susmentionné, on fait un excellent élixir. Si quelqu’un voudrait travailler au rouge, il augmenterait le pouvoir de mille fois dans la préparation. C’est l’un des signes secrets et c’est le petit doigt de la main, qui est la clé de la main.

La Nature et la puissance du mercure,

les poissons de la main et le soufre du feu

C’est l’homme et la femme, c’est le frère et la soeur, c’est la terre et les semences, c’est l’origine et le début de tous les métaux ; et sans ces deux aucun travail ne peut être accompli, car aucun fruit ne peut naître sans graine, et sans terre aucune graine ne peut pousser, sans graine on ne peut faire naître aucun fruit. En conséquence, il doit y avoir l’homme et la femme, l’eau et la terre, le feu et les semences, si n’importe quel fruit veut être obtenu. Ainsi ces deux sont à l’origine de tous les métaux, et sans eux, aucun travail ne peut être amené jusqu’à la fin.

Maintenant je vais t’instruire plus loin, mon enfant, et décrire la nature du mercure et ses infirmités, et de quelle manière il se fait sain. Par conséquent, il faut bien comprendre ce que je dis, car grâce à ce travail, je vais vous enseigner tous les autre œuvres, pour tous les métaux.

Le mercure est un esprit et aussi un corps, mais l’esprit est évident et le corps caché et intangible. Cela est dû à l’esprit avec lequel le corps est couvert, car l’esprit est plus puissant que le corps. C’est pourquoi l’esprit prend le corps complètement quand il arrive dans le feu. Le mercure est froid et humide, froid dans sa manifestation et le froid dans son humidité ; mais dans son intérieur et dans sa nature cachée il est rouge, et chaud et sec. C’est pourquoi les maîtres anciens l’appelaient l’œuf, parce que le l’œuf est blanc, froid et humide à l’extérieur et à l’intérieur, il est chaud et sec ; et quand un œuf est mis dans le feu, il va s’évaporer et éclater. C’est en raison de son humidité et du froid. C’est la raison pourquoi ils l’appellent l’œuf des philosophes, les gens ne le comprennent pas. En raison de la froideur qu’il a en lui-même, il évite le feu ; ces deux, à la différence des choses de nature contraire ne se supportent pas l’un l’autre ; l’un ou l’autre doit s’en aller. Parce que son esprit est plus fort que son corps, l’esprit mène le corps au feu. Maintenant, je vais aussi montrer les vertus du mercure.

Le mercure est une eau visqueuse dans la terre, une substance subtile, un esprit de la terre. Il est la même subtilité que la terre a en soi. C’est pourquoi on l’appelle Arsenic de la terre. C’est pourquoi il a le pouvoir de produire des fruits sans l’aide de la terre ; autrement dit, il peut effectuer des œuvres sans toute autre chose, parce que l’esprit de la terre et l’esprit d’une chose ont le pouvoir de faire beaucoup de choses sans l’aide du corps. Mais le corps n’a pas le pouvoir de faire quoi que ce soit, sans l’aide de l’esprit. Par ceci comprends bien ce que j’ai à l’esprit concernant le mercure, bien que le mercure peut bien être transformé en or ou argent sans l’aide des métaux. C’est pourquoi les anciens l’appelaient le Serpent qui s’engendre lui-même et accouche sans l’aide de certains métaux. Pourtant les gens ne comprennent pas ce dicton sur le serpent, car ils ne connaissent pas le mercure.

J’ai dit que le mercure est une eau visqueuse, de couleur blanche, douce, naturelle, unie de sécheresse chaude et l’ humidité sans froid, plus qu’avec une chaude sécheresse intérieure ; c’est pourquoi il n’aime pas le feu ! Le mercure est le ferment, la levure ou le levain, car la levure fait monter le pain ou fermenter la boisson et se maturer, et elle leur donne leur goût. C’est pourquoi mercure doit être dans tous les travaux, comme la levure, car sans mercure, aucun travail ne peut être accompli. Le mercure est le début, le milieu et la fin. Il est le copulateur, le prêtre qui rassemble toutes les choses et les marie ; car aucun fruit ne peut provenir de ces choses ; mais à la différence des choses, de deux natures différentes, doivent être Unies. Il est, toutefois, pas facile d’unir les choses différentes. Ainsi, mercure doit recueillir tous les contraires des choses et les marier, si elles veulent avoir des fruits ; le Mercure est en elles comme l’esprit universel, car il est l’humidité de toutes choses, et aussi de la terre ; tout comme le sang est l’esprit, l’humidité et la vie des hommes, le mercure est la vie de la terre.

Par conséquent, toutes choses qui ont obtenu leur nature de la terre sont soumises à lui ; aussi tout ce qui fait naître ou a fait naître de la terre. C’est pourquoi il est dit que le mercure est le esprit de toutes choses. Pour cette raison les anciens philosophes disent que, dans le mercure, il existe quatre sortes de jus salins, car tous les sels sont constitués de quatre choses, chacun contraire à l’autre. C’est pourquoi tous les sels sont toxiques, mais les uns plus que les autres.

Les anciens maîtres ont appelé mercure « Lait de la Vierge », parce que le mercure est la nourriture, l’alimentation et le lieu d’habitation de tous les métaux, puisqu’il passe et traverse de tous les métaux, tout comme passe le lait de la mère à travers tous les membres de l’enfant et les nourrit. Le mercure est le Nutriment et la mère de tous les métaux ; Mercure rend tous les corps chauds froid, et sèche tous les corps humides ; il fait aussi chauds tous les corps froids et tous les corps humides secs. Cependant, mercure doit être transmué en un autre degré, selon ce que sont des travaux, que l’on veut accomplir avec lui. Le Mercure a une nature merveilleuse. Partout où il est ajouté ou utilisé, il est le meilleur ou le pire, selon la façon de sa compagnie. Ainsi, vous pouvez utiliser mercure pour tout ce que vous souhaitez. S’il est coagulé, il continue à coaguler ; s’il est dissous, il dissout plus ; s’il est fixe, il fixe plus ; s’il est multiplié, il continue également à multiplier ; s’il est toxique, il empoisonne tout.

Ainsi j’ai enseigné et montré ce qui vient du mercure et de ce qu’il est. Je vous ai informé d’une partie de ses infirmités, ainsi, que la partie de sa nature merveilleuse. Maintenant, je vais vous enseigner une partie de sa puissance et de la vertu et des travaux qu’il peut faire, de degré en degré, jusqu’à son paroxysme, selon la compréhension que Dieu tout-puissant m’a accordée par le biais de sa charité sans fin. Bien qu’on ne pourrait pas écrire tous ses degrés et ses pouvoirs dans un livre aussi gros que la Bible, je vais maintenant ici enseigner mes connaissances obtenues par le biais de la charité du Dieu tout puissant, et ce que je sais, et ai appris et expérimenté en la matière. Tout d’abord, je dirai ce qu’on peut faire quand il vient brut des mines. Par la suite, ce qu’il peut accomplir quand il est un grand sublimé ; et puis, ce qu’est sa capacité lorsqu’il est congelé et dissout et, en plus, comment comprendre cela. Enfin, je voudrais vous faire faire connaissance avec sa soeur et son frère ; et aussi comment faire le soufre, par lequel le mercure doit se trouver en état de santé.

Tout d’abord, je dirai ce que mercure peut faire à l’intérieur et à l’extérieur de la terre, quand il est encore cru. J’ai dit que le mercure est l’esprit de la terre ; de même, il est le sperme de la terre et la semence de tous les métaux. De cette semence, lorsque elle est plantée dans la terre, qui est le soufre, qu’il soit pur ou impur, rouge ou blanc, l’un des sept métaux est engendré. Par conséquent, le mercure est le commencement et le fondement de tous les sept métaux. Son intention est toujours générer or ou argent, mais il est entravé par la paresseuse et impure terre ou soufre, afin qu’il ne peut pas atteindre son but, alors qu’il est également vrai que la puanteur de la terre l’empêche de le faire. L’enfant dans l’utérus est présenté impur par la matière qu’il attire, et que l’enfant peut avoir une maladie en raison de la malpropreté et la Corruption de l’endroit où il se trouve, ce qui cause une telle maladie ; indépendamment du fait que le sperme et l’ovaire étaient purs et propres, l’enfant est néanmoins atteint d’une malpropreté ; elle est due à la mère, de paresse et de la corruption survenues il, c’est pareil avec les métaux qui sont de même corrompus par le soufre impur.

Après cela, je vais dire et enseigner que Dieu a créé toutes choses, d’une ou de deux natures et comment cela. Dieu a créé et uni toutes choses des quatre éléments contraires. Il les place ainsi que leurs contraires ; mais ces natures sont parfaitement Unies en toutes choses, sans se soucier si elles sont parfaites ou imparfaites. Ainsi, nous trouvons que la partie manifeste est une chose parfaite, ou que c’est a partie cachée qu’il l’est. Mais quand qu’ils sont froids c’est le contraire. C’est pourquoi il est facile de changer des corps dans leur racine principale en peu de temps, parce que la partie cachée peut être manifestée et partie manifeste dans la nature peut être cachée dans les métaux. Pour cela, ce que fer n’a pas dans sa forme manifeste, est remplacé dans sa forme cachée pendant sa transformation en or ou en argent. Sa partie cachée est le mercure, qui remplace le fer au cours de sa transformation. Si, par conséquent, fer est transformé en mercure, sa partie cachée deviendra chaude et sèche, et sa partie visible, froide et humide. Donc portez sa partie cachée à la manifestation et rendez sa partie visible cachée. Alors sa partie cachée sera froide et sèche et la partie manifeste, chaude et humide ; alors, il sera parfait et durera dans toute l’éternité.

Il y a certains qui ont dit que c’était le Saturne caché et le Jupiter ; d’autres ont dit la Lune ; et en cela ils ont parlé de la vérité. Je dis tout cela pour montrer comment tous les corps doivent être transformés ; dans tous les corps les deux natures manifestes doivent être cachées, et les deux natures cachées doivent être rendues manifestes. Ce qui est manifeste, est imparfait et plein de maladie ; et ce qui est caché dans les métaux est fixe, bon et parfait par nature. C’est pourquoi vous devez faire le manifeste de la partie cachée et son manifeste caché. Ensuite, vous avez un corps fixe, pur et parfait, qui dure dans toute l’éternité. C’est un grand secret pour avoir la compréhension de cela et de savoir le Secret, comme les infirmités des métaux et de quelle manière les métaux sont venus par eux ; en dehors de cela, (c’est aussi un grand secret pour bien connaître leurs natures, avec et sans, chaleur et sècheresse, froid et humide, plus et encore. C’est le feu que j’ai à l’esprit. Vous pouvez les faire saines avec la médecine naturelle et avec du soufre, ce que je vais vous enseigner plus tard comment faire des herbes vertes, des huiles, des gommes et de l’eau. En ce qui concerne cela, vous devez bien comprendre mon opinion, puisque dans ce chapitre vous connaîtrez toutes les infirmités des métaux, et vous apprendrez à reconnaître toutes les herbes, et préparer tous les soufres et connaîtrez tous les médicaments. Vous apprendrez ce qu’ils ont besoin dans leur corps, afin que vous appreniez à rendre manifeste un des éléments cachés et comment cacher son contraire. Comprenez bien que j’indique tout cela, parce que vous devez connaître la nature. Le plomb est froid et sec, son caractère manifeste est assez doux, et sa partie cachée est chaude et humide.

En toutes choses que le Seigneur Dieu a créé, la partie cachée est toujours à l’encontre de la partie manifeste, en douceur, aussi bien que dans la dureté ; pour le mou c’est le contraire dur, c’est-à-dire, lorsque sa nature est inversée, sa partie cachée est manifeste et son manifeste devient dissimulé ; autrement dit, le mou devient dur et le dur, mou. C’est valable pour les corps du plomb, de l’étain et du fer. Ils sont également composés de quatre natures, puisque le manifeste du plomb est froid, humide et doux, tandis que sa partie cachée est chaude, sèche et dure. De même avec le fer. Quand ils l’ont fait comme du plomb, ils l’appellent le plomb ; mais sa partie cachée est de fer, et premier est manifeste. Et lorsque vous inversez le Saturne caché et le rendez manifeste, c’est le Mars. C’est facile à faire avec du soufre, et c’est la Lune, durable dans toute l’éternité.

Le corps de fer est composé de quatre natures dont l’extérieur est chaud, sec et dur, tandis que sa partie cachée dans sa nature est froide, humide et molle, comme du plomb dans sa racine. Aucun corps n’a une aussi grande dureté que le Mars manifeste, et dans sa partie cachée, il y a une tout aussi grande mollesse. On se rend compte facilement de sa mollesse quand il est préparé et renversé. Après cette opération, c’est le mercure.

La partie cachée de mercure est mars ; sa partie manifeste est une eau sèche froide appelé mercure. C’est pourquoi sa partie manifeste doit être caché et sa partie cachée rendue manifeste. Ainsi il peut être converti en or fin ; ou, si vous le souhaitez, augmentez sa couleur et sa froideur apparaîtra et il deviendra argent ; ou augmentez sa chaleur et son humidité, et il deviendra or. Comprenez bien ce que je dis, et ce que j’ai l’intention de transmettre. Réfléchissez sur ce que je vous ai enseigné et comment j’ai comparé le mercure à un œuf, qui est blanc à l’extérieur et rouge à l’intérieur. Ainsi est le mercure dans le centre de sa nature. Par conséquent, comprenez bien ces enseignements. Cela est assez.

Le Soleil est chaud et humide dans sa partie manifeste ; sèche, mélancolique et comme du plomb dans sa partie cachée. Par conséquent, inversez tous les corps de cette nature, en cette nature tempérée. Si vous souhaitez cuire le mercure jusqu’à ce qu’il devienne argent, et jusqu’à ce qu’il devienne or, préparez votre soufre de couleur jaune qui peut teindre et diminuez son humidité jusqu’à ce qu’il devienne chaud et sec. Puis son humidité sera saturée et aura diminué, ce qui signifie, inverser sa partie cachée et sa racine, qui est d’or, et sa couleur, qui est solaire, dans le Soleil. Prenez mon discours à cœur, écouter le et lui soyez très attentif.

Vénus est chaud et sec et il est le frère de Mars, car sa racine est chaude et humide comme l’or, et il est différent de lui dans la sécheresse de son minerai, qui est devenu impur. Prenez de lui sa sécheresse et préparez-le avec du soufre contraire qui soit bon et sain pour lui. Puis il reviendra à nouveau dans sa nature et se transformera en or. Comprendre bien mon discours et soyez très attentif à ce que j’ai l’intention de vous enseigner. C’est un secret et de grande importance, ce que je vous dis ; c’est aussi une grande sagesse secrète et profonde. Par conséquent prenez mon discours soigneusement à cœur.

Mercure est froid et humide dans sa partie manifeste, fort et mou comme l’eau ; et dans sa partie cachée, il est il chaud, sec et dur sans aucun doute ; pour sa partie manifeste c’est le mercure et sa partie cachée c’est Mars et l’inverse. Maintenant alors, si nous voulons inverser mercure dans sa première eau, la façon de le faire est d’abord de le transformer en argent par le biais de soufre qui l’aide, c’est-à-dire, son frère et soeur. Comprenez mon discours : vous devez cacher son humidité et révéler sa sécheresse par l’aide du soufre. Il est alors bon argent. Telle est la première façon.

Comprenez bien mes enseignements et si vous souhaitez parfaire le travail, inversez l’argent lentement jusqu’à ce que sa partie manifeste devienne cachée et sa partie cachée, au contraire, se manifeste. Comprends bien, que ce sont deux manières, actives et passives. Alors sa partie cachée sera chaude et humide, qui est d’or ; et sa partie manifeste, froide et sèche, qui est Saturne. Prenez soin de bien comprendre mes enseignements. Je m’adresse à vous en mauvais allemand, sans parole voilée. Sachez que l’argent est la racine de l’or. Par conséquent, si vous souhaitez le changer en or, dissimulez sa froideur. Puis sa chaleur se manifestera. Après cela, dissimulez sa sécheresse, et son humidité se manifestera ; et ce sera du bon or, éternel.

Donc je vous ai informé et fait connaître la nature des métaux et leurs infirmités ; et comment on doit inverser ceux-ci et préparer le soufre de chaque métal ; autrement dit, selon ce qui est de l’infirmité d’un métal, préparez votre soufre, comme je vais vous apprendre.

Aussi, lorsque le mercure sort des mines, c’est de l’eau vive, avec laquelle nous devons laver tous nos soufres, métaux et corps ; et rendre tous nos corps humides. Cela signifie que tous leurs corps doivent être fusionnées et dissous par le mercure et le mercure doit transformer tous les corps durs en eau ou la mollesse. Ensuite on peut piler et laver tous les métaux avec du vinaigre distillé ou sel de mer. Cela doit être fait dans un mortier de marbre ou de Pierre, et il doit être fait si propre qu’aucune fèce soit laissée. Lorsque les corps sont tout à fait propres, chassez le mercure par distillation. Maintenant, vous pouvez préparer la poudre avec le soufre, que ci-après je vous apprendrai à préparer.

Maintenant, je vais vous apprendre davantage comment le mercure devient tellement toxique au cours de la sublimation. La raison est que c’est sa nature d’attirer à lui tous le poison qu’il puisse extraire. S’il rencontre des métaux bons, il veut être le meilleur ; s’il rencontre des métaux mauvais, pire, etc.. C’est la raison pour laquelle le mercure attire à lui tout poison lorsqu’il est sublimé par le biais de natures chaudes ; parce que toutes les herbes chaudes, les sels et toutes autres choses créées par Dieu et qui sont chaudes au 4ème degré, sont toxiques. Je tiens à vous informer des raisons, mais ce travail ne nécessite pas mon fait. Par conséquent, si on devait sublimer les sels chauds et les espèces chaudes, ils deviendraient toxiques ; tous les sels sont toxiques, les uns plus que les autres ; donc plus il est sublimé à travers eux, plus il devient toxique. On pourrait sublimer si souvent par le biais de Vitriol romain, du Vitriol blanc ou d’alun, du Sel gemme, du salpêtre, etc. qu’il deviendrait tellement toxique que, s’il était mis sur une selle sur laquelle monterait un homme, l’homme mourrait immédiatement dès que son derrière fut chauffé sur elle. Mais il faut d’abord dissoudre les sels 9 fois dans le vinaigre de vin distillé et encore les congeler. Et si le mercure était alors sublimé 30 fois à travers lui, il a le pouvoir d’accomplir de tels exploits, et pourrait résister à l’épreuve.

Il n’est pas nécessaire, cependant, de mener le mercure à la Perfection, car il est dangereux de le faire en raison du poison, si le vase craquait, il serait dangereux pour ceux qui ne le connaissent pas ; puisqu’on doit chauffer si fortement, que les sels fluent d’abord, le mercure s’évapore d’eux. Par la suite, il ne s’élève pas complètement mais reste en-dessous dans le vase de cuisson avec les sels. Pour faire ceci on doit le sublimer 40 fois. J’ai l’ai fait moi-même avec mes propres mains et ensuite chassé 20 livres lors d’un essai, et je n’ai pas perdu une livre de celui-ci.

Je ne conseille pas, cependant, de le faire à cause de soucis avec lui, car la dernière fois on doit donner cette forte chaleur, comme je l’ai indiqué. Aussi, il y a bien des méthodes plus faciles pour porter le mercure à la Perfection avec le soufre ; je souhaite vous montrer ses pouvoirs, quand il est ainsi sublimé, on peut réaliser des choses miraculeuses avec lui. Il serait dommage que certaines personnes soient au courant et comprennent, car elles pourraient alors faire des miracles avec lui. C’est pourquoi je ne peux pas vous en écrire plus sur tous ses pouvoirs que je connais et que j’ai expérimenté, mais je vous révèlerai ce qu’il peut faire quand il est sublimé. On sait que dans l’Art d’Alchimie il y a beaucoup de fraudes, et de nombreuses imitations d’or et d’argent sont faites, qui sont censées soutenir trois ou quatre essais ; et pourtant, ils sont finalement faux. Si vous avez des doutes sur ce sujet, prenez un peu de poudre du mercure sublimé ; mettez un peu de l’or ou d’argent, dont vous avez des doutes, dans un creuset et faitesle fondre ; jetez votre poudre sur lui, et immédiatement il révélera sa nature ; s’il est faux, il reprendra sa nature première dès qu’il sera fondu. Mais s’il est bon, il restera bon. Jetez de la poudre de même sur une pierre ; si elle est fausse, elle cassera immédiatement en cent morceaux, comme le sel. Dissolvez de l’étain et de l’argent ensemble, parties égales ; mettez les à l’essai avec Saturne et jetez cette poudre sur eux. Il se conduira comme s’il n’y a aucun étain dedans, et il sera d’une grande utilité, comme je l’ai testé moimême. Si vous avez de l’argent qui n’est pas malléable, jetez cette poudre sur lui, et il deviendra malléable comme argent fin ; jetez sur le fer ou l’acier, et il deviendra malléable et mou comme du plomb ; et on peut essayer toutes choses avec lui.

Alors, toutes les sublimations mercurielles sont bénéfiques à recouvrer sa santé, quand il est sublimé par le biais de choses chaudes et sèches. De même, tous les congélations sont bonnes pour lui, parce que toutes les choses congèlent le mercure, que ce soit des herbes vertes ou des sels, ou l’étain, le plomb, ou les gommes, ou la fumée, ou le soufre, etc., sont absolument curatifs ou sains pour lui, et on doit le coaguler aussi longtemps qu’il peut rester dans le feu.

Il peut y avoir des moyens plus directs avec le soufre ; mais lorsque le mercure est coagulé, il a les pouvoirs et les effets qu’il n’a pas quand il se sublime. Il n’est pas nécessaire, toutefois, de les révéler dans le cadre de ce travail. Lorsque le mercure est dissous, il fait d’autres œuvres merveilleuses, et on fait avec lui ce que l’on veut ; quand il est dissous, il dissout les sept métaux. Et, qui plus est, il dissout toutes choses nées de la terre et tout ce que la terre a à fait naître, pas tout dans le même temps, mais en plus de temps dans l’un qu’en l’autre. Mais dans ce temps, le mercure dissout toutes choses, aussi à l’aide d’autres espèces qui lui sont ajoutées.

Le mercure est donc le Seigneur et l’esprit de toutes choses, car il ne fuit personne et rien dans le monde créé par Dieu tout-puissant, sauf le feu. Mais avec l’aide du précieux soufre, que les sages ont trouvé et fait par la grâce de Dieu, et après qu’ils aient bien examinés tous les pouvoirs et les degrés du mercure, ainsi que ses infirmités et les causes des oppositions, et ce qu’il est, les maîtres ont préparé une médecine pour lui ; autrement dit, un précieux soufre, fait de beaucoup d’herbes chaudes et d’autres espèces dont ils se servaient pour cela ; et ils l’ont cuit et frit aussi longtemps qu’il puisse entrer dans le feu et le supporter. Je vais vous enseigner maintenant comment le faire.

Prenez des petites perles, dissolvez-les avec le Mercure, toutes deviendront eau. Maintenant versez du fromage frais caillé, comme je vous l’ai enseigné dans la clé. La matière des perles se précipitera dans le fond. Lavez-la proprement jusqu’à ce que toute l’eau forte soit désactivée et vous aurez une huile visqueuse. De laquelle vous pourrez faire des perles grandes ou petites comme vous le souhaitez.

Ayez une forme d’argent, dorée à l’intérieur. Mettez-la dans le sang d’un bouc, mélangé à l’eau de morelle, dans laquelle elles deviendront aussi fortes qu’elles étaient auparavant ; elles vont recevoir tel un éclat pur, qui est plus merveilleux que celui de toutes les autres perles ; pour qu’elles deviennent au cours de la solution propres de toutes les tâches, donc purement orientales, qu’aucune malpropreté que ce soit ne reste en elles. Le même phénomène se produit pour toutes les autres gemmes dissous dans cette huile. Pareillement, dans un second cas on peut prendre le cristal et le dissoudre. Puis prendre la teinture dont je vous ai enseigné à préparer du Vitriol romain, dans le premier doigt de la main, sur lequel se trouve l’étoile. Dissolvez dans l’eau avec le cristal et conjoignez les de la même manière que vous avez fait avec les perles. Et formez en des petits ou des grands selon vos désirs, durcissez les comme les perles, polissez-les avec l’huile de Birchwood faite per Descensum. Avec cette huile toutes les pierres artificielles doivent être polies, et chaque fois qu’elles sont polies, l’huile doit être étalée sur le plomb. Après avoir été polie, la pierre est comme un beau, et précieux rubis, comme s’il s’agissait d’une valeur de 100 couronnes. Personne ne peut les distinguer d’un rubis, sauf s’ils étaient soumis à l’épreuve plus haut ; mais il n’y a pas beaucoup de gens qui savent comment faire, oui, à peine un dans une région.

Ainsi vous pouvez contrefaire toutes sortes de pierres de cristal et leur donner la coloration que vous souhaitez que la pierre ait, mais les teintures et les couleurs doivent être dissoutes avec le cristal de la manière que je vous ai enseignée concernant le rubis. Toutes sortes de verres peuvent être dissous de cette façon, comme le cristal, rouge, bleu, jaune, vert ; et les verres de toutes sortes. J’ai vu des merveilles faites avec celui-ci, des choses merveilleuses en verre et cristal, les grands seigneurs en possédaient et les considéraient plus hautement que l’or fin. elles ont été formées avec des animaux étrangers et merveilleux. elles étaient considérées comme des pierres précieuses et ont été mises sur des socles ; également sur des bols exquis, sur des coffres au Trésor ; et personne ne savait ce qu’elles étaient, sauf ceux qui savent comment faire le test suprême pour tout.

On peut aussi prendre des petits morceaux de rubis, ou de sable ou autres pierres, (peu importe laquelle), dissoudre de la manière précitée, les former et les durcir comme il est dit plus haut. Ils deviendront aussi forts qu’avant, mais beaucoup plus purs et plus beaux. Parce que rien d’impur demeure en eux. Et en cela il n’y a pas de fraude, parce qu’ils peuvent résister à la plus grande épreuve ; et on trouve en effet assez de petits morceaux de pierres précieuses, et il n’est donc pas nécessaire d’accepter ou de faire des tons imparfaits.

Mais cela suffit maintenant pour les roches. On fait en effet des choses merveilleuses de ce mercure après sa dissolution, telles qu’il serait dommage que beaucoup d’hommes en sachent à son sujet.

Également, tous les métaux que l’on veut amener à la Perfection doivent être dissous en mercure, sinon c’est une fraude pure. Puis, ils doivent être cuits avec le soufre ; mais vous devez préparer le soufre selon que les métaux sont en bonne santé. Comprenez moi bien ! Je vais vous apprendre le soufre avec lequel vous devez faire mercure en bonne santé, et dans le cadre de ce soufre je vous apprendra comment préparer tous les autre soufres.

Le mercure est froid et humide en sa nature extérieure, et dans son intérieur, il est chaud et sec. Donc, inversez le et il deviendra sain. Par conséquent, on doit éliminer de lui son humidité froide. Cela doit être fait avec des herbes chaudes ou des huiles dont vous devez faire le soufre.

Prenez de l’alun de Roche, calcinez-le comme à l’habitude. Maintenant prenez des écorces d’oranges amères. Mettez-les dans un récipient en verre, versez y du bon vinaigre de vin distillé, faites-les cuire jusqu’à ce que tout le vinaigre soit évaporé et la poudre soit très sèche. Ajoutez cette poudre à la ladite poudre d’alun, ainsi que de trois pommes de chêne qui sont pointées ; pulvérisez les. Puis prenez des herbes de prunellier, broyez les assez fines et forcez-les à travers un chiffon avec du bon vinaigre distillé ; broyez les de nouveau jusqu’à ce que tout cela soit passé à travers le tissu avec le vinaigre. Maintenant mettez-le dans un bol et laissez-le sécher au soleil. Vous avez maintenant une fine poudre que vous devez ajouter à l’autre.

Maintenant, prenez du quintefeuille et traitez-le comme vous le faisiez de la chélidoine. Ajoutez-le aux autres poudres et les plantes les plus chaudes, qui seront les meilleures pour tuer le mercure. Maintenant prenez toutes ces poudres pilées finement ensemble ; mettez-les sur une meule, imbibez-les avec du fiel de porc, c’est le meilleur, laissez sécher jusqu’à ce que vous puissiez les pulvériser de nouveau.

Ajouter du sang humain séché, le sang de coqs ou de poules ; les imbiber avec du fiel d’animaux comme ci-avant et laissez-les sécher ensemble sur une plat de verre. Faire cela 8 ou 9 fois, le plus sera le mieux ; et enfin laissez les devenir très durs et secs, afin qu’ils peuvent être transformés en une poudre fine.

Ensuite prenez du vitriol romain rouge calciné et autant de cinabre que pèse le vitriol. Pulvérisez très finement ensemble, placez-les dans un verre, versez y de la bonne eau de vie ; puis distillez l’eau de vie par l’alambic. Répétez l’extraction et le versement 3 ou 4 fois.

Après cela, prenez l’eau de vie extraite de ces deux matières. Imbibez la poudre sur une meule jusqu’à la consistance d’une pâte. Laissez la sécher à nouveau sur le verre comme ci-dessus. Faites cela 12 ou 16 fois, le plus sera le mieux. La dernière fois, laissez-la sécher grandement, afin que vous puissiez la mettre en poudre dans un mortier et la broyer.

Maintenant prenez du mercure ou mercure calciné, 1 livre ; du soufre préparé, réduit en poudre, 1/2 livre mélangez-les ensemble puis mettez-les dans un bocal de Syburg, bien bouché. Placez-les où vous chauffez tous les jours et laissez-les se chauffer autant que vous le pouvez, parce que le mercure ne volera pas loin lorsqu’il est couché avec son frère et soeur, bras dessus bras dessous, bouche à bouche ; et ils resteront là, alors il peut rester au feu ; car son frère est chaud et sa soeur est sèche. Et ils sont l’espèce chaude et sèche, dont le soufre est fait. C’est le soufre des philosophes. C’est la même chose dont les philosophes écrivent, mais les ignorants imaginent ce qu’ils veulent dire de soufre. Ce soufre je l’ai souvent fait.

Pareillement, on peut faire aussi le soufre d’huiles chaudes et sèches ; ou des gommes chaudes et sèches, ou de graines d’herbes chaudes et sèches, mais vous devez toujours y ajouter de l’alun calciné. Parfois, vous devez ajouter du chaud et de l’humide, parfois du froid et du sec ; parfois du froid et de l’humide ; parfois du sec ; parfois du chaud, parfois du froid, parfois de l’humide, selon les infirmités des métaux que vous souhaitez inverser de l’extérieur, à l’intérieur. Parfois un seul caractère doit être inversé dans un métal ; en d’autres cas, deux. C’est pourquoi la teneur en soufre doit souvent être faite de différentes manières, parce qu’il y a beaucoup de genres d’infirmités dans les métaux. Vous pouvez également transmuter les métaux en une autre nature, et vous pouvez le faire avec le soufre.

On peut aussi changer l’or en argent avec soufre, pris à cette fin. Néanmoins, c’est contraire à la nature, étant donné que la nature a toujours pour objectif le meilleur. Néanmoins, il est possible de le faire, c’est-à-dire, de transférer une chose dans une autre nature, par le biais de la teneur en soufre, se fait à travers l’Art. Par conséquent, quiconque peut transmuter l’or dans la nature de l’argent, peut aussi transformer la Lune et tous les autres métaux en Soleil ; car il c’est beaucoup mieux, que de changer l’or en argent, parce que la nature veut toujours que ce qui est le mieux. C’est aussi la raison pour laquelle il faut préparer le soufre selon les œuvres que l’on veut faire avec les métaux ou l’effet sur eux. Mais quelque soufre que vous souhaitez faire, être chaud ou froid, sec ou humide, vous devez toujours avoir de l’alun calciné. Il doit être dans la chaleur, le froid, la sécheresse et l’humidité du soufre, l’alun est la lanterne des sept métaux.

Laissez-nous maintenant aller plus loin avec le mercure, qui se trouve enfermé dans le fourneau avec le soufre. Vous devez donner le feu jour et nuit, c’est-à-dire, sur le vase ; et gardez-le toujours chaud. Tous les 14 jours vous devez en sortir à deux ou quatre onces, mettez-le à fondre sur la coupelle avec du plomb et laissez le. Et voilà ! s’il s’anime sur la coupelle, vous pouvez le sortir, versez de l’eau propre dans un bol et versez le mercure avec le soufre et bien mélangés. Alors le mercure s’installera au fond, puis vous devez décanter l’eau avec le soufre ci-dessus, dans un autre bol, 5 ou 6 fois, jusqu’à ce que l’eau s’écoule pure et devienne douce. Quand tout le soufre aura été rincé, séchez le mercure au-dessus du feu et mettez le à la coupelle, comme de l’argent, et vous trouverez l’argent fin bon dans tous les essais. Laissez l’eau contenant votre soufre s’évaporer sur le feu, et vous avez votre soufre de nouveau ; mais il a été quelque peu diminué en raison du lavage.

C’est le premier signe secret des sept secrets. On l’appelle le poisson, qui est comparé au mercure, et c’est le signe le plus secret parmi tous les sept secrets, et c’est le début, milieu et toutes les œuvres parfaites, comme je vous l’ai enseigné précédemment. Je vous demande donc de ne pas laisser cela aller dans les mains des ignorants et des pécheurs.

Sublimation du Mercure,

quand on veut le dissoudre

Si vous souhaitez sublimer mercure afin de le dissoudre, laissez du sel fondre dans de l’eau chaude et laissez l’eau reposer pendant trois heures pour le dissoudre. Ensuite, videz l’eau et congelez le. Par ce moyen, sublimez le mercure aussi souvent que vous le souhaitez, chaque fois avec du cément frais ; et ne prenez pas ce qui n’est pas dissout dans les 3 heures, ce n’est pas bon pour ce travail. Ce sel est bon, même s’il n’y a pas beaucoup de sel ammoniac avec lui. Il se dissoudra probablement lorsqu’il sera calciné comme il se doit. Quand ce mercure ne brille plus, il est suffisamment sublimé et pur ; et le signe est quand il n’est plus noirci, même s’il est putréfié. Pareillement à cet essai : mettez de l’or sur un verre, et si tout se dissout ensemble et qu’aucunes fèces ne demeurent, il peut être putréfié ; mais il doit d’abord être congelé avant d’être mis sur le plat et putréfié. Si des fèces demeurent, remettez-le en putréfaction et nourrissez-le et voyez s’il n’en requiert pas plus ; et vous le verrez lorsque des petits morceaux restent à l’intérieur de l’ensemble et ne se dissolvent plus. Ensuite congelez votre matière, qui est maintenant bonne et prête au travail.

Une eau avec laquelle on congèle le mercure

et on le rend parfait

Prenez du vitriol romain, du cinabre, du soufre et de l’alun de Roche, du blanc de plomb, de la litharge, de la magnésie, de la marcassite, parties égales, 1 livre broyez les dans mortier en poudre subtile ; prenez 1 livre d’étain et remuez le en cendres, comme est fait le minium. Broyez cette poudre avec sel et eau de vie et séchez-le à nouveau sous le soleil ou sur un petit feu. Ensuite, mélangez cette poudre et broyez la dans un mortier tout en l’humidifiant séchez-la de nouveau comme il est indiqué ci-dessus. Maintenant prenez du Sel Commun et du Vitriol,parties égales, en poudre et bien séchés au feu. Faire une eau forte d’entre eux. Versez cette eau forte, sur le mercure dans un verre ; mettez-le dans le sable chaud jusqu’à ce que le mercure se coagule ; après cela, retirez l’eau forte par l’alambic, et vous l’aurez isolée et bonne pour le même travail. Ensuite, prenez le mercure coagulé et faite les fondre ensemble ; versez environ 2 livres d’autre plomb dissout et laissez-les reposer pendant une heure ensemble au feu afin de les dissoudre.

Ensuite, ayez sous la main un pot avec un long cou et un couvercle bien ajusté. Versez-y de la poix, de la résine et du soufre, parties égales, 1 livre. Laissez-les fondre ensemble ; versez ensuite le mercure et le plomb ensemble dans le pot, fermez le avec son couvercle afin qu’il ne brûle pas à l’extérieur ; ensuite laissez refroidir ; puis mettez la matière à la coupelle, comme pour un affinage. Vous trouverez du bon argent dans tous les essais, et vous perdrez un peu du poids de mercure, sauf que ce qui est impur, comme je l’ai moimême fait plus d’une centaine de fois.

Un autre Coagulation du Mercure

Prenez de l’alun de roche 1livre,, du vert-de-gris 4 onces, des écailles de fer, des cendres d’étain, su soufre, de la litharge, parties égales 1 livre, du sel commun préparé, de l’urine d’enfant, parties égales, 1livre, ajouter des poils de cochon finement hachés. De cela distiller une eau forte et mettez dans le récipient quatre vésicules de porc.

Cette eau forte, doit être mise sur le mercure, dans un pot vitrifié, sur le sable chaud ou les cendres, jusqu’à ce que le mercure soit coagulé. Mettez ce mercure coagulé dans un verre ; mettez dessus une demie livre de plomb, faites fondre ensemble ; puis ayez sous la main 2 livres de saturne fondu dans un autre creuset. Versez le plomb et le mercure et laissez-les reposer fondus dans le feu. Ensuite prenez un pot avec un long cou, ou un pot de Syburg, bien luté et avec un bouchon qui ferme hermétiquement. Mettez dedans de la poix, de la résine et du soufre, des cheveux humains, de la corne, des sabots de vache coupés, du fumier de porc, parties égales, 1 livre, de huile de nard et l’huile de lin, parties égales, 4 onces. Faites fondre le tout ensemble dans ce pot et quand tout est fondu, mettez-le dans un creuset. Versez-y le saturne fondu et le mercure et bouchez le immédiatement afin que la flamme ne sorte pas. Laissez reposer dans la chaleur pendant 24 heures. Quand il est froid, sortez-le, passez le à la coupelle, et vous aurez de l’or fin dans tous les essais.

Du Pot des philosophes

C’est le pot des philosophes ou des sages, dont ils parlent si discrètement dans leurs livres et en paraboles, afin que personne ne comprenne, sauf ceux qui connaissent et ont juré par la main philosophique. C’est pourquoi je conseille à tous ceux qui souhaitent faire rôtir, bouillir ou cuire l’œuf des sages, qu’ils doivent prendre garde de ne pas la éclater la coquille ou la fissurer dans le feu. car si l’œuf devait éclater, tout le poison dans le pot sortirait, tuerait et détruirait toutes les personnes présentes. Et elles ne pourraient être aidées avec la médecine, parce qu’il y a dedans le plus mauvais poison que l’on retrouve dans le monde entier. C’est pourquoi je tiens à informer tous ceux d’entre vous qui n’êtes pas familiers avec cet Art, ni avez juré par la main, que vous ne devez pas oser cuire, bouillir ou rôtir l’œuf, pour vous faire du mal et auriez tous les maux étant dans ce pot. C’est le fruit enfanté par la graine jetée en la terre ; c’est le fruit des philosophes ; il s’agit de la pierre de l’alchimie fidèle ; c’est le Trésor terrestre et le Dieu terrestre, entre les mains duquel se trouve les lois spirituelles et temporelles. Il tient tout le monde dans sa main et octroie aux gens la compréhension qu’ils sont à même de posséder toutes choses en ce monde. Celui qui désire faire cuire, bouillir ou frire cet œuf, laissons-le examiner avec plus de diligence la main des philosophes, afin qu’il la sonde avec son intelligence ; ensuite, il peut le cuire.

Deux jarres

Dans ces deux pots est distillée l’eau forte des philosophes. Dans cette eau, on doit mettre la terre et jeter la semence, puis mettre dans un verre avec un long cou, fermez-le hermétiquement afin qu’aucun air ne puisse s’échapper. Maintenant mettez-le au fumier de cheval pendant 6 semaines, et la graine se développera.

Un amalgame

Préparez une eau avec alun, potasse, tartre blanc calciné, chaux vive et des vésicules de vache, pour lesquels l’eau ne doit pas être prise, mais le vinaigre. Prenez la même quantité de toutes les matières ; puis mettez le mercure dans un bol épais au cendres, versez cette eau sur lui et broyez le mercure avec un pilon, autour duquel est enroulé un chiffon de laine. Faites-le pendant une heure et broyez-le avec cette eau sans cesse, mais méfiez-vous de l’air. Puis, retirez l’eau et à nouveau, versez dessus, de l’eau douce et continuez à faire cela aussi longtemps que la noirceur se détache. Après cela, retirez mercure et essuyez le avec un chiffon.

Alors mettez votre or et votre argent dans un cément, purifier-le et amalgamez-le avec le mercure. Mettez ceci dans un verre, laissez-le sur un fourneau ; donnez le feu pendant 6 semaines ou plus, un peu plus chaud qu’auparavant. Après cela, sortez-le et purifiez-le comme ci-devant jusqu’à ce qu’aucune noirceur se détache. Puis pressez-le à travers une peau de chamois aussi fortement que possible, car l’esprit serait trop fort pour le corps, de sorte qu’il ne se fixerait jamais.

Ensuite mettez l’amalgame dans un autre verre, scellez-le, mettez-le aux cendres et donnez-lui un feu doux pendant 8 jours et plus, jusqu’à ce que le verre brille. Ensuite, vous pourrez voir toutes les couleurs du monde. Par la suite, une couleur noire viendra ; alors augmentez votre feu un peu, et elle se transformera en une couleur blanche ; si c’est de l’argent, il va rester blanc ; mais si c’est de l’or, laissez-le à la chaleur jusqu’à ce que vous voyez une couleur jaune, rouge, brillante. Ensuite brisez le verre, faire la poudre subtile et faire la Projection avec celle-ci.

Un autre ouvrage

Prenez du cinabre 1 livre, du soleil de la main, une demi-livre. Mélangez ensuite l’ensemble en poudre et sublimez-la 7 fois à l’aide de la clef. Faites en une poudre subtile et puis calcinez, comme vous le savez le faire, pendant 21 jours et nuits, dans le four des philosophes. Puis retirez-la du feu et dissolvez la, comme vous le savez le faire. Lorsqu’elle est dissoute, distillez la jusqu’à ce qu’elle devienne ferme ; pulvérisez-la comme ci-avant. Ensuite dissolvez-la de nouveau et imbibez votre élixir avec elle, comme vous le savez le faire. Prenez 1 ou 2 livres de tartre et de l’alcali pur et transparent, parties égales ; puis prenez pour chaque 4 livres de cette matière 2 livres de la lanterne ; dissolvez-les, mettez-les ensemble et faites-les cuire ensemble. Ensuite décantez le pur ; vous tirerez donc son flegme. Puis coagulez le pur jusqu’à ce qu’il devienne ferme. Maintenant prenez 2livres de sel, dissolvez le dans l’eau tiède pure, filtrez et le coagulez de nouveau. Ensuite, de prenez du long doigt 1 livre. Il doit avoir également été sublimé par le biais de sel. Mélangez-le avec les espèces susmentionnées, mettez-les ensemble pour les sublimer. Vous devez sublimer le sel ammoniac avec elles jusqu’à ce qu’il soit fixé. Après cela, mettez à calciner pendant 21 jours, comme vous le savez ; lorsqu’il sera dissous, nettoyez le de ses fèces. Puis coagulez le et rendez-le fusible. Puis travaillez avec lui.

Teinture de Saturne

Remuez du plomb sur les cendres et en faites Minium ; prenez 1 livre de celui-ci. Prenez 3 livres de la clé préparée pour sublimer ; du poisson, 1 livre, mélangez-les en une poudre impalpable et sublimez les ensemble. Puis le poisson enlèvera avec lui la Quintessence ou teinture de Saturne, qui est mieux que l’or dans tous les travaux. Vous pouvez la séparer de la même façon qu’il est enseigné ci-dessus en ce qui concerne l’étoile. Mais maintenant le poisson n’est plus d’aucune utilité, sauf à jeter. La Quintessence ou teinture est ce qui coagule immédiatement le poisson en rouge et l’oblige à se fixer facilement.

Teinture de Vénus

Si vous souhaitez extraire la Quintessence de Vénus, calcinez le avec la clé, avec l’étoile et avec le soufre et préparez un airain brûlé comme il suit :

Prenez de l’urine pure d’homme, du bon vinaigre distillé ou de bière ancienne, pure, aigre ; mettez la poudre sur elle et la faites bouillir jusqu’à ce que la liqueur soit colorée. Puis décantez-la et ajoutez-y d’autre liqueur. Procédez comme ci-avant jusqu’à ce qu’aucune teinture ne soit plus extraite. Ensuite rassemblez toutes la teinture dans une cornue avec un alambic et distillez l’humidité par le bain. Alors la plus belle rougeur restera, qui est mieux que l’or. Sublimez le long doigt 4 ou 5 fois à travers elle et dissolvez la dans la cave sur une plat de marbre. Après cela, coagulez la de nouveau au bain par l’alambic. Avec elle vous pouvez maintenant coaguler l’âme du mercure à la plus belle rougeur d’or, et il peut être également facilement fixé par cette voie.

L’autre façon est la suivante : prenez 1 livre de la poudre, 1 livre de la clé, mélangez-les et sublimez-les. Procédez à ce qu’a été enseigné concernant Saturne, et vous aurez la Quintessence de Vénus qui est meilleure que l’or.

Une autre façon

Prenez du Cuivre 3 livres, du poisson 9 livres préparez un amalgame ; dissolvez-le dans l’eau de la main, placez-la pendant 6 semaines en putréfaction au bain. Puis distillez-le dans un bain bouillant par l’alambic ; mettez-le au sable et distiller encore plus les esprits de l’amalgame. Lorsqu’ils sont passés, augmentez votre feu et le poisson se sublimera et et la Quintessence sera avec lui. Sortez le sublimé et mettez le poisson avec la teinture, réduite en une poudre impalpable, dans le bain avec du bon vinaigre distillé. Alors, la Quintessence s’élèvera dans le vinaigre et le poisson se déposera au fond.

Décantez le vinaigre coloré, ajoutez d’autre vinaigre et procédez comme avant jusqu’à ce que votre vinaigre ne soit plus teinté. Extrayez maintenant tout le vinaigre teinté par l’alambic et la plus belle rougeur restera, avec laquelle aucun or ne peut être comparé. Vous pouvez dissoudre cette teinture dans de l’eau de la main ; c’est mieux pour le rouge. Congelez la de nouveau. Vous pouvez faire cela souvent, jusqu’à ce que vous ayez obtenu une si grande subtilité qu’il pourrait bien être utile un Royaume. Ensuite, vous avez la Quintessence Vénus, de l’étoile, le feu, qui est le soufre, et du poisson, tous ensemble.

Encore un autre

Prenez de la limaille de cuivre, faites-la cuire dans du bon vinaigre de vin distillé. Pour chaque livre de vinaigre, ajoutez 1 livre de sel ammoniac. Le sel ammoniac se sublimera avec le cuivre ; un sable restera au fond comme un sel. Calcinez-le sans aucune addition jusqu’à ce que la matière devienne rouge. Maintenant retirez-le et versez y du vinaigre distillé. Extrayez la teinture comme avant, et vous avez la Quintessence de Vénus par lui-même. Avec lui vous pouvez cémenter ce que vous voulez. En outre, il est bon pour rubéfier dans d’autres œuvres, etc…

Teinture de Mars

Prenez de la limaille de fer et la mettez dans le vinaigre distillé. Pour chaque livre de vinaigre ajouter 1 livre de sel ammoniac. Placez-la pendant six semaines dans le bain ou dans le fumier de cheval. Puis sortez-la, retirez le vinaigre et ajoutez d’autre vinaigre ainsi que du sel ammoniac, comme ciavant. Mettez-le dans le bain pendant 6 semaines et mettez tout votre vinaigre teinté ensemble. Distillez le tout ensemble dans le bain par l’alambic. Une teinture rouge restera en bas, comme du sang. Sortez la, sublimez la 10 ou 12 fois avec du sel ammoniac ; dissolvez la ensuite dans la cave sur une pierre ; coagulez-la de nouveau par l’alambic au bain ; ou vous pouvez auparavant la dissoudre dans l’eau de la main et extraire l’eau forte par le bain et sur le sable, mais vous ne devez pas sublimer. Vous trouverez une rougeur plus belle que l’or. C’est ce qu’on appelle Crocus martial. Avec lui, vous pouvez faire des choses merveilleuses, afin qu’il soit beaucoup mieux qu’un paysage ; car en les dissolvant dans l’eau forte et à nouveau coagulé, vous pouvez l’avoir si subtil qu’il atteint très une grande puissance ; avec celui-là on peut congeler mercure à une belle rougeur ; en outre, on peut rubéfier avec lui tout ce qui est blanc.

Teinture de soufre

L’art d’extraire le Quintessence du soufre, de l’orpiment, de l’ocre calciné, de l’atrament, de l’arsenic rouge, etc., est toute une procédure, un art, un travail, comme il suit :

S’il vous arrive d’avoir une matière et et que vous souhaitiez en extraire la teinture, broyez la en poudre impalpable ; versez dessus de la vieille urine pure ; laissez bouillir jusqu’à ce que l’urine soit colorée. Puis mettez la à part et versez de nouveau de l’urine fraîche dessus jusqu’à ce que toutes les teintures soient sorties. Après cela, faites évaporer toute l’urine teintée. Verser du vinaigre sur ce qui reste au fond. Extrayez à nouveau toute la teinture. Alors, ce qui reste au fond est inutile, parce que c’est la salinité de l’urine. Retirez le vinaigre coloré par le bain, et la plus belle rougeur restera au fond. Elle brille plus que l’or, et il semble y avoir une couleur céleste. Dissolvez cette teinture dans l’eau de la main ; distillez de même, comme la teinture précédente, en dissolvant, distillant, coagulant et la préparant à son degré le plus élevé de puissance. Ou vous pouvez la sublimer à travers le sel ammoniac, aussi souvent que vous le souhaitez, dissolvez la dans la cave sur une plat de marbre et amenez-la à sa plus grande puissance. Il s’agit de la première manière des philosophes, et c’est un long chemin. Avec ces teintures, vous pouvez rubéfier toutes choses, oui, tous les métaux, également toutes les pierres, cristaux, verres et autres choses, que je ne dévoilerai pas pour certaines raisons.

Teinture de l’Antimoine

Prenez de l’antimoine des mines, pulvérisez le en poudre impalpable ; verser dessus du vinaigre distillé dans un verre ou un bocal. Mettre pendant 6 semaines dans le fumier de cheval ou le bain,-mais le fumier de cheval doit être renouvelé chaque semaine, le plus souvent serait le mieux. Ensuite, mettez-le dans une cornue avec un alambic, tirez le vinaigre dans l’eau bouillante ; mettez-le ensuite au sable, et il va se sublimer dans la Quintessence bénie et descendre par le bec du chapiteau comme des gouttes de sang rouges. Mettez à part et mélangez les avec la clé, qui doit être préparée aussi sèche que de la poussière.

Maintenant distillez par le bain sur un feu doux, afin que vous puissiez facilement souffrir de la chaleur avec votre main. Laissez reposer ainsi, la distillation pendant 21 jours, ou jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’humidité. Coagulez la Quintessence de Vénus et, en outre, tous les esprits humides, afin que vous puissiez les sublimer. Après cela, sortez la du bain et mettez-la dans le sable, afin de sublimer la Quintessence rouge de Vénus. Quand elle devient céleste, et une incombustible rougeur, mais n’est pas fixée, cela est comme elle devrait être.

Sortez-la maintenant soigneusement, puis mettez-la dans le bain à putréfier pendant 18 jours, après mélangez-la avec la clef sèche, sèche comme de la poussière, comme il vous avez été enseigné ci-avant. Ainsi, vous pouvez dissoudre et congeler pour atteindre ses grandes vertus et les pouvoirs qui méritent d’être a un Royaume. Lorsque vous l’avez fait, ajoutez beaucoup d’or, comme je vous a appris à le faire ; dissolvez-les ensemble dans l’eau de la main, distillez-les dans le bain et ensuite dans les cendres, comme je vous ai dit ci-devant. Alors la Quintessence de Vénus est fusionnée à l’or et ils ne peuvent plus jamais être séparés, maintenant ou dans l’éternité. Grâces à Dieu.

Une pierre philosophale

Prenez fine Lune 1 once, dissolvez-la dans l’eau forte commune. Puis prenez le mercure sublimé 4 onces ; mettez-le dans un pot de verre, posé sur le sable chaud et le laissez-le se réchauffer. Ensuite l’imbiber avec l’eau forte dans laquelle l’argent est dissous, jusqu’à ce qu’il ait bu toute l’eau forte. Puis laissez-le refroidir complètement. Pulvérisez ce mercure assez finement sur une pierre dure ; laissez-le se dissoudre par lui-même. Après cela, coagulez le de nouveau sur un petit feu dans un verre ; et pulvérisez-le de nouveau comme précédemment ; et dissolvez, sept fois. Mettez du présent élixir 1 once sur 31 onces de cuivre préparé, bien coulant, et vous obtiendrez de l’argent fin dans tous les alliages.

Comment fixer Vénus

Prenez du savon et faites-le sécher jusqu’à ce qu’il ne fume plus. Puis donnez un feu chaud jusqu’à ce qu’il se transforme en chaux. Lorsque vous le calcinez, bouchez le haut avec une pierre. Ajoutez y autant vert-de-gris et enfermez-le dans un creuset ; bien luté, placez-le dans le feu pendant 2 heures et faite fondre. Alors vous avez fixé et nourri Venus.

Mercure changeant tous les corps métalliques en argent
avec l’Arsenic et en or avec le soufre

Prendre un chiffon épais, le lier avec le mercure dedans, le pendre au-dessus d’un pot contenant du soufre ; puis fermez le et chauffez le au-dessous. Il va se congeler en rouge. Mais si ce mercure est pilé avec le Sel Alcali et la céruse, il devient blanc. Au contraire, s’il est pilé avec de l’eau de Crocus martial, du sel ammoniac et d’Atrament, il reste rouge, et on peut aussi le coaguler enfermé dans un récipient avec Jupiter.

Avec Saturne le mercure est congelé en œuvres blanches. Il doit être enfermé dans un tube ou un autre vaisseau, mastiqué avec du lut de sapience. Cela doit être fait sur du Saturne fondu et également conservé dans le feu. Saturne se congèlera par la fumée.

Comment mâcher les corps dans un Amalgame avec le mercure,
c’est-à-dire à donner au mercure tous les corps à manger, à l’exception de Mars

Prenez n’importe quel corps que vous souhaitez faire fondre. Ajoutez lui la moitié de mercure et le verser. Il deviendra cassant. Pulvérisez-le et lavez-le avec du vinaigre et du sel tant que noirceur disparaisse. Ensuite, séchez-le au Soleil. Ensuite, elle doit être nettoyée avec une eau dont le goût se situe entre l’aigre et l’amer, avec un feu doux ou par la chaleur du soleil, pendant toute une journée. Après cela, il se dissout, quand il est dissout, incérez-le ; enfin, nettoyez le avec de l’arsenic que vous avez blanchi, puis dissolvez-le de nouveau ; après cela, congelez le. Cette matière teinte les corps de tous les hommes d’une manière merveilleuse.

Le fourneau philosophique,

appelé Athanor, ou le chaude étuve des philosophes

Tout d’abord créez un petit muret en bas avec de la bonne colle, ou avec de la terre préparée à cet effet, d’un pied long et haut. Après on met une grille de fer étroite, afin que les cendres de bois ou le charbon puissent tomber à travers. Mais sous le grill, il doit y avoir une petite porte, qu’il est possible d’ouvrir, afin d’enlever les cendres. Puis, au-dessus de grille du four, un peu plus élevé, un petit mur, d’un pied long et de large, avec une petite porte et des trous d’air aux quatre coins. Dessus, faites un plancher en terre, sans trous, afin que le four soit bien couvert, comme le montre cette illustration. Sur cet étage élever le mur ; mais tout d’abord mettez sur la terre, quatre supports de fer comme un trépied. Sur le dessus, il doit y avoir un vaisseau. Ces supports ainsi que le vaisseau ne doivent pas toucher la paroi du four. Aussi, il doit y avoir un autre trépied à l’intérieur du vaisseau ou essai, comme aussi un petit vaisseau sur lequel on peut mettre un verre ou un autre bol. Ce petit vaisseau doit être en bois.

Si donc l’on veut dissoudre l’esprit ou d’autres choses, l’eau doit être mise dans les vaisseaux inférieurs et supérieurs. Le verre doit être laissé en suspension, pour permettre à l’air humide et subtil d’aller à l’intérieur. Maintenant mettez un doux petit feu sous le fourneau, car il ne doit pas être plus chaud qu’il fait habituellement dans une pièce chaude. Ainsi, la matière pourra être dissoute par la vapeur de l’eau.

Mais si vous souhaitez coaguler, calciner ou fixer, vous ne devez placer aucune eau dans les vaisseaux, mais garder votre travail plutôt sec avec la chaleur susmentionnée. C’est pourquoi le four doit avoir un couvercle ou la couverture ci-dessus, qui doit être si large que vous puissiez l’enlever si nécessaire. En outre, il faudrait une petite porte dans le couvercle, afin que vous puissiez mettre votre main à l’intérieur et tester la chaleur, tout comme avec la même chaleur humide tous les esprits sont fixés. Pour vôtre plaisir vous aurez un bon aperçu dans l’illustration.

En dehors de cela, il n’y a encore un four dans lequel beaucoup de genres de choses peuvent simultanément être cuites ou faites, comme dans la cendre ou dans le sable, au bain ou dans le ventre du cheval. Cela signifie que si quelqu’un voudrait putréfier quelque chose qui aurait dû être mis dans le fumier de cheval, on met du foin ou du fumier dans la coupelle et on l’arrose un peu. Ensuite, il est tout aussi bon que s’il restait dans le fumier de cheval.

Maintenant suit comment fabriquer ou utiliser le four

Tout d’abord, la partie inférieure doit être faite, afin d’obtenir les cendres. Suit alors le gril qui doit être juste dans le centre, un peu plus étroit que la fournaise. Le four doit être fait plus haut encore, mais pas plus étroit qu’il est en dessous. D’un côté, il doit y avoir une petite porte, afin de permettre la suspension de la lampe et dessous, le charbon de passer à travers. Aussi le four doit être plus haut que plus large, avec une paroi mince. Il faut quelques trous d’air sur un côté, ce qui peuvent être ouverts et fermés à volonté. Après cela, il doit être fermé et voûté, bien ajusté, avec quatre trous d’aération autour des avec un couvercle sur chacun d’eux. Ils doivent être séparés par quatre petits égaux.

Après cela, le four doit être fait plus haut sur les côtés ; il doit avoir quatre portes sur les quatre côtés qui ferment hermétiquement, afin que, si l’on désire retirer le couvercle du trou, on peut mettre sa main à travers elles. Quand tout cela a été fait, prendre quatre marmites de cuivre ou d’autres vaisseaux d’argile cuite, ou d’autre chose. Ils doivent être emmurés dans sur les quatre parties du fourneau, un de chaque côté. À côté de chaque coupelle, il doit y avoir un trou d’air avec un bouchon bien ajusté afin de réguler la chaleur. Dans la première coupelle ou bouilloire, il doit y avoir du sable pour faire fixation dedans. Dans la seconde il doit y avoir des excréments ou du foin humide, pour y putréfier. Dans la troisième, elle peut contenir cendres, pour distiller sur elles. Dans la quatrième, devrait être le bain-marie, également pour distiller et putréfier.

Quand tout cela est prêt, on peut mettre le charbon sur le gril, ou une lampe suspendue. Les quatre couvercles ont tous être retirés ; ou, si l’on veut en faire un plus chaud que l’autre, on devrait retirer qu’un seul couvercle et fermer la porte peu serrée. On doit aussi avoir fait et des couvercles hauts, d’argile cuite, sur les verres où l’on veut putréfier et fixer. Ils doivent couvrir les verres tout autour et les enfermer hermétiquement, et il doit être possible de les sortir, comme on le voit par l’illustration.

L’opération du Tartre, ou le travail du tartre

C’est la façon de préparer les tartres. Il est très bon et a quatre éléments en lui, mais pas comme les autres choses, espèces et herbes.

Dans toutes les choses que Dieu tout-puissant a créé à partir des quatre éléments, les éléments sont souillés et impur, et ils ne peuvent pas être purifiés autrement que par la distillation, sublimation, calcination, cémentation, etc.. C’est de cette façon, que les éléments peuvent être nettoyés avec un dur travail. On ne trouve rien dans le monde qui est comme le tartre, parce que Dieu n’a pas écarté toute impureté de lui, puisqu’il se sépare du vin par lui-même, comme l’eau ne le fait pas du feu ; mais s’il y a des impuretés dans l’eau, il les laisse dans le feu, afin que le feu puisse les brûler et les détruire. Parce que le feu consomme chaque impureté, et toutes les impuretés des éléments doivent être purifiées par de le feu. Néanmoins, feu est en soi fragile et il n’est pas fixe ; car quand le Dieu corrompu les quatre éléments, il a aussi corrompu le feu. C’est pourquoi le feu n’a pas été fixé.

Le tartre, cependant, est un feu sans air et sans flamme, fixe et pur. C’est pourquoi personne ne peut séparer les éléments du tartre, puisque c’est un corps glorifié. Rien ne peut détruire le tartre, ni le feu peut le brûler. Le tartre est le feu fixe dont nous écrivons souvent dans nos livres. Le Feu a le pouvoir de purifier tous les éléments corrompus et de brûler et de consommer toutes les impuretés, aussi rendre tous les autres éléments fixes. Ce que celui-ci ne fera quand il pénètre dans les éléments impurs, car il est plus que supérieur au feu ? En vérité, je vous dis que tartre, s’il est préparé, a le pouvoir de faire toutes les choses non fixes fixes, et dans lui sont cachées toutes les choses qu’il serait trop long de décrire. Aussi on ne peut pas accomplir tout travail parfait dans l’Art sans tartre ; ainsi, la main ne peut pas être préparée sans tartre ; car s’il n’y avait aucun tartre, l’Art serait faux. Par conséquent, le tartre est le maître de l’alchimie. C’est pourquoi les maîtres le considèrent comme leur feu fixe qui brûle tout ce qui n’est pas fixe.

Prenez du bon tartre blanc de bon vin du Rhin. Lavez la poudre proprement jusqu’à ce que l’eau s’en écoule. Cela doit être fait avec l’eau de source pure. Séchez le au soleil, et pulvérisez le dans un mortier avec du bon vinaigre de vin distillé et séchez le au soleil. Puis l’humidifiez sur une pierre avec du vinaigre frais en bouillie épaisse. Ensuite séchez le de nouveau. Répétez cette opération au moins 10 fois ou plus. Mettez ce tartre imbibé dans un fort récipient approprié et fermez-le fermement d’une bonne main de largeur. Maintenant prenez un autre vaisseau, encore plus grand, remplissez-le avec la chaux vive. Dans celui-ci mettez le vaisseau avec le tartre ; ensuite, remplissez complètement le gros vaisseau avec la chaux vive ; aussi tout autour du tartre, bien qu’il réside dans le centre comme un jaune d’œuf dans un œuf. Lutez bien autant que vous le pouvez, d’une grande main de largeur et laissez tout sécher doucement par lui-même.

Faites un grand trou dans votre foyer dans lequel vous aurez un feu tous les jours ; remplissez avec la chaux vive, mettez le vaisseau en elle et remplissezle tout autour avec la chaux vive ; mais laisser le fond du vaisseau libre. Sur ce votre feu doit brûler pendant 8 semaines ; gardez-le chaud jour et nuit, par la suite dans une lueur. Plus il est calciné, mieux c’est. Après cela, retirez le petit vaisseau de la chaux, et ouvrez le et versez le tartre dans une grande quantité de vinaigre distillé, laisser le devenir pur pendant trois jours. Décantez le pur et mettez le dans un autre récipient. Versez d’autre vinaigre sur les fèces, faites bouillir et qu’il soit clair comme auparavant ; versez le avec l’autre vinaigre. Répétez cette procédure jusqu’à ce que rien ne se détache plus. Jeter les fèces et évaporez votre vinaigre ; congelez tout le sel à sec ; encore une fois dissolvez le dans une grande quantité de vinaigre, comme avant. Laissez bouillir une fois de plus ; laissez-le reposer de nouveau et versez le pur hors des fèces ; ajoutez d’autre vinaigre et répétez cette opération jusqu’à ce que plus aucunes fèces ne demeurent.

Maintenant, mettez-le dans un creuset ouvert, illuminez-le pendant 24 heures dans un fourneau ; puis dissolvez le de nouveau et laissez-le reposer ainsi dissous pendant 3 heures afin de voir s’il y a plus de fèces. S’il y avait des fèces, ils doit encore être clarifié, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de fèces qui se déposent ; puis il congelez le jusqu’à ce que ce soit sec. Après cela, imbibez le tartre sur un verre avec de l’eau de vie, en bouillie fine. Séchez le au soleil ou sur les cendres chaudes dans un verre ; imbibez et faites-le sécher à nouveau. Faire cela 100 fois ou plus ; plus est le mieux, et plus il est purgé. Séchez-le ensuite dans un verre qui puisse se tenir au feu ; lutez le étroitement, mettez le à découvert sur un fourneau et laissez-le fondre. Lorsqu’il est fondu, brisez le verre. Il va se coaguler dans l’air aussi clair que du verre et fondre près du feu comme du beurre. C’est le feu des sages philosophes. C’est leur feu fixe, dont ils écrivent de manière voilée pour que les nigauds ne comprennent pas. Quand il est préparé, maintenant c’est un Trésor précieux, car avec lui toutes les matières volatiles peuvent être fixées. Oui, mettez du mercure dans un creuset avec un peu de ce tartre, mettez-le dans le feu et laissez le, et il se transformera en mercure fixe. Dans divers petits travaux, il faut le préparer de cette façon ; car celui qui travaille avec lui, s’il n’est pas préparé, n’atteindra pas toute Perfection, bien qu’il puisse accomplir un semblant d’argent et d’or. Aussi, ceux qui travaillent ainsi avec des sels non préparés se mentent à eux-mêmes et à tous ceux qui les croient.

Soleil et mercure

Ici commence une œuvre très glorieuse de Soleil et de mercure ; comment il se conjuguent et s’unissent ; aussi comment les fixer dans le meilleur or massif.

Tout d’abord, vous devez faire une Eau mercurielle. Je doit cependant aviser toutes les personnes contre cet Art, si elles ne savent pas comment œuvrer avec du mercure, ni ne peuvent préparer l’eau décrite ci-après.

Laissez-les éloigner de leurs mains le mercure, car elles réussiraient mal. Cette eau est de deux sortes, une pour le rouge et l’autre pour le blanc. Prenez 4 pintes de bon vinaigre de vin de Cologne ; de la potasse, 1 livre, de la chaux vive, des cendres de mauvaises herbes, du tartre bien calciné dans le four d’un potier, et ensuite pulvérisez, chacun 2 livres. Tout d’abord, versez le vinaigre de vin sur la chaux, laissez-le reposer là-dessus et remuez avec un bâton 7 ou 8 fois par jour. Après cela, filtrez le vinaigre et versez le sur les cendres de mauvaises herbes dans une casserole émaillée. Laissez bouillir pendant un quart d’heure, puis laissez refroidir. Filtrez à nouveau et versez sur le tartre ; faites bouillir et filtrez comme avant.

Maintenant prenez 6 livres de chélidoine commune, verte ; hachez-la finement, mettez-la dans 2 litres de vinaigre de vin aiguisé, faites le bouillir jusqu’à la moitié, puis filtrez-le et mélangez-le avec l’autre eau susmentionnée. Puis prenez 1 livre d’eau de vie ; du gros sel qui n’a pas bouilli, 1 livre. Laissez bouillir ensemble, mais veillez à ne pas mettre votre matière dans les vaisseaux recouverts de plomb. Dans cette eau bouillie ainsi, mettez 8 ou 10 vésicules de bœuf ou des vésicules d’autres animaux. Mélangez et mettre cette matière dans un pot de verre ; mettez pendant 6 semaines au fumier de cheval, et il est prêt. Plus il devient âgé, mieux c’est. Avec cette eau on accomplit des merveilles. On l’appelle jus de mercure, et c’est une très bonne partie de cet Art.

Prenez, par conséquent, du bon mercure provenant des mines, qu’il n’y ait pas de plomb, étain ou d’autres métaux. Prenez en autant que vous le souhaitez, rectifiez le bien avec le sel et le vinaigre dans un mortier de Pierre. Faites ceci 12 fois, jusqu’à ce plus aucune impureté ne se détache faites un corps de celui-ci, mettez le dans une fiole et ajoutez le plus beau sel blanc. Mélangez bien, mettez sur le fourneau au sable pour 3 semaines avec un feu doux ; puis le mettez dans un mortier de Pierre, versez l’eau susmentionnée dessus, broyez avec elle jusqu’à ce qu’aucune impureté ne se détache. Mettez de nouveau dans les cendres ou le sable, versez l’eau préparée d’une largeur de 3 doigts dessus, bouchez la fiole et donnez lui un bon feu pendant 6 jours et nuits. Puis remettez-le dans le mortier et rectifiez de nouveau avec la même eau, comme avant ; mettez-le à nouveau dans une fiole et versez de l’eau sur elle et donner le feu pendant 6 jours et nuits, un peu plus forts encore comme avant. Répétez ceci 6 fois, et vous devez augmenter votre feu chaque fois tous les 6 jours.

Après cela, calcinez 4 ou 5 livres de Vitriol ; aussi calcinez une quantité égale d’ocre pour chaque livre 10 onces hématite jaspe sanguin à calciner avec les autre. À travers cela sublimez le mercure 5 fois ; ensuite, il est prêt. Maintenant prenez le Soleil qui a été à travers Venus 1 once ; de mercure préparé 8 onces, amalgamez, mettez-le dans un flacon bien luté, mettez-le sur le côté dans le sable et dans un premier temps donnez un feu doux. Augmentez votre feu tous les jours, jusqu’à ce que le mercure ne monte plus ; et retournez la fiole tous les jours 4 ou 5 fois, le plus sera le mieux. À la fin, lorsque le mercure est tout à fait mort, vous trouverez une poudre brune. Maintenant, votre travail est accompli. Maintenant enlevez cette poudre de la fiole pour la louange et grâce à Dieu tout-puissant. Mettez en 1 partie sur 4 d’argent fin, laissez-les bien incorporer ensemble. Ce travail est certain et sans problèmes. C’est pourquoi vous devez l’utiliser au nom de Dieu.

Comment faire le Sel d’Urine

Prenez plusieurs grands pots de pierres, de 10 ou 12 litres de capacité, remplissez-les avec de l’urine vieille, pure, âgée de 5 ou 6 semaines. Mettez un alambic avec deux becs et à chaque bec, un grand récepteur ; distillez sur le feu tout ce que vous pourrez distiller. Alors il restera beaucoup de noirceur dans le vase. Sortez la et calcinez la pendant 2 ou 3 heures. Ensuite, retirez du feu et dissolvez dans de l’eau distillée commune ; laissez les fèces se rassoir et décantez. Remettez cette eau pure sur le feu et faites la bouillir jusqu’à ce qu’il se fasse une peau au dessus. Puis mettez la dans une cave fraîche et un sel de clair se cristallisera. Prenez la, faites la bouillir et réduisez encore l’eau jusqu’à que se forme une peau. Réitérez tant qu’il se forme du sel. Maintenant, prenez tout le sel cristallisé et séchez-le dans une poêle de faïence jusqu’à ce qu’il se réduise en poudre. Alors, le chauffer modérément sans le fondre dans un vaisseau grossier et le dissoudre de nouveau dans de l’eau commune distillée. Laissez bouillir pendant un quart d’heure, retirez du feu, laissez les fèces se rassoir, versez le clair quand il est encore chaud. Puis séchez toute la matière cristallisée dans une casserole en terre cuite comme ciavant, jusqu’à ce qu’il se mette en poudre. Gardez le jusqu’à ce que je vous apprenne à l’utiliser.

Maintenant, prenez toute l’urine distillée et, s’il y a toujours quelque impureté,de l’huile ou de la graisse jaune, écumez la avec une cuillère et ensuite avec une plume. Rendez la pure et propre de cette façon ; puis mettez la dans le pot en pierre avec un chapiteau ; mettez-le au sable ou aux cendres et tout ce qui peut être distillé, distillez le. Laissez-le bien chauffer pendant un certain temps et ensuite laissez le refroidir. Enlevez les fèces et jetez les, car elles ne sont bonnes à rien. Répétez cette distillation jusqu’à ce que tout soit pur, sans laisser de fèces au fond du vaisseau ou de la cornue.

Prenez ce qui vous avez ainsi distillé hors du feu, mettez le au bain à distiller. Certaines impuretés resteront au fond ; jetez-les. Répétez cette Distillation dans le bain jusqu’à ce qu’à ce qu’aucun fèces ne restent au fond du vaisseau. Lorsque tout est proprement parti, c’est fait.

Maintenant prenez le sel dont je vous ai dit de le garder ci-dessus. Mettez-le dans un grand récipient et versez dessus la liqueur pure que vous avez distillée dans le bain. Quand vous avez versé l’eau sur lui, bouchez le récipient avec un bouchon de Liège et mettez-le sur le four dans un récipient au cendres. Maintenant allumez un feu dans le four, pour que les cendres s’échauffent. Laissez le récipient pendant 4 ou 5 jours, ou jusqu’à ce que tout le sel s’est dissout dans l’eau pure sans précipiter de fèces. Ensuite, il est prêt et fait. Alors c’est l’urine comme elle était avant, mais maintenant elle est privé de sa grossièreté et est devenue subtile, oui, beaucoup plus subtile qu’on pourrait le croire. Je vous le dis en pure charité de Dieu qu’on peut accomplir des merveilles dans notre Art avec cette urine préparée, oui, plus qu’on pourrait le croire.

Ajoutez 6 litres de vinaigre aiguisé, distillé et 6 masses d’eau de vie et 1 livre de sel préparé ; aussi, 1 livre de tartre blanc calciné et de 1 et 1/2 livre de sel ammoniac. Toutes ces choses se mélangent et dissolvent la matière dans une eau pure et claire, sans aucun excréments au fond. Je vous le jure par Dieu qui m’a créé et m’a fait, qu’aucun si grand secret n’est jamais venu dans le monde. Parce que cette eau ainsi préparée, transforme tous les chaux des corps dans leur première nature, c’est-à-dire en mercure. Avec cette eau, on peut tirer la Quintessence d’antimoine calciné, ce qui est beaucoup mieux que tous les trésors de la terre. En outre, vous pouvez extraire avec elle la Quintessence Solaire et Lunaire et, et aussi de toutes les choses minérales et de toutes choses qui sont dans le monde. On fait tant de choses merveilleuses avec cette eau que c’est incroyable ; il ne n’est pas permis de les divulguer en raison du mal qui pourrait en résulter.

Comprenez, cependant, ce livret bien à fond, et vous saurez ce qui est merveilleux, et ce qu’on peut accomplir avec cette eau. Et même si j’ai fait de mon mieux, je ne pouvais pas exprimer un millième de son secret. À savoir aussi qu’on peut utiliser l’eau comme la terre, car elle ne diminue pas même si elle était utilisée à 10 ou 12 fois. Car vous pouvez purifier et rectifier à nouveau, et elle sera toujours aussi bonne.

Maintenant, je vais vous apprendre à extraire les teintures requises pour ce travail, rouge et blanc ; l’extraction du blanc et du rouge sont toutes requises pour la maîtrise. Prenez, par conséquent, du soufre, de l’orpiment, de l’atrament, de l’ocre, de la céruse, du minium ou ce que vous voulez, dont vous souhaitez extraire la teinture. Pulvérisez le en poudre impalpable et broyez la comme du savon avec un bon vinaigre distillé dans un mortier, chaque fois ajoutant 1 once de sel rectifié. Mettez-le dans un grand récipient, mettez aux cendres ou sur le sable, versez dessus de l’urine clarifiée que vous avez préparée, 1 partie et 1 partie de vinaigre de vin, afin que le récipient soit à moitié plein. Et bouchez le avec un bouchon de Liège et agiter le bien, afin que l’humidité se mélange bien avec la poudre. Remettez le verre dans le four et quand sera chaud, enlevez le bouchon et donnez lui un peu d’air ; dans le cas contraire le verre aurait éclaté. Agitez le récipient avec vos mains 10 ou 12 fois par jour et laissez le au chaud jusqu’à ce que la liqueur soit joliment colorée. Laissez ensuite refroidir le verre et des fèces tomberont au fond ; prenez un autre grand récipient propre. Et y versez la liqueur colorée hors des fèces et faites attention ne pas de reprendre ces fèces. Bouchez le récipient et mettez le de côté. Puis prenez à nouveau de l’urine nouvelle avec autant de vinaigre distillé, versez-la sur les fèces dans le récipient, comme avant, à moitié plein. Secouez-le avec vos mains comme que vous avez fait précédemment ; et quand la liqueur sera bien mélangée avec le sédiment, remettez le verre sur le fourneau de sable ou de cendres. Chauffez comme ciavant, et lorsque la liqueur à nouveau aura été colorée, que le verre aura de nouveau refroidi, décantez et procédez comme précédemment. Répétez cette opération jusqu’à ce que la liqueur ne soit plus colorée par les fèces, et puis vous avez obtenu toutes les teinture ou Quintessence. Les fèces peuvent être jetées, mais elles contiennent toujours l’élément de la terre. Vous pouvez l’extraire et l’utiliser comme vous le souhaitez.

Maintenant prenez le verre contenant l’humidité colorée, mettez le en cendres ou sur le sable et distillez l’humidité jusqu’à ce que la peau apparaisse sur le dessus. Maintenant enlevez le chapiteau, versez-la dans un pot de verre qui doit être large au-dessus. Mettez un chapiteau luté au-dessus de celui-ci, mettez ce pot sur le même four et extrayez toute humidité au-dessus. Ainsi la Quintessence ou teinture de la chose que vous avez prise va rester au fond, qu’elle soit rouge ou blanche. Si c’est un sujet blanc, vous y trouverez une teinture blanche, plus blanche que la neige ; mais si c’est un rouge, il brillera comme de l’or, tout comme le soleil brille au-dessus de Vénus. Et de cette façon, vous pouvez extraire, sublimer, la teinture de mercure sublimé au rouge ou au blanc. De la même manière, vous pouvez extraire la teinture de Quintessence de fer ou de limaille de cuivre, du vert de gris ou du cuivre brûlé, du cinabre, de la céruse ou du minium, ou de l’étain calciné, également de chaux d’or ou de Lune, pareillement de l’antimoine. En outre, vous pouvez ajouter la teinture, que vous avez ainsi extraite de la sublimation vers le rouge ou le blanc, dans l’or ou l’argent, lorsqu’ils sont dissous et les mettre en putréfaction. Ainsi, ils peuvent être joints à la ladite médecine, et la couleur devient la plus belle au cours de la Projection.

Sachez, cependant, que chaque fois que vous souhaitez extraire quelque chose, vous devez ajouter chaque fois 1 once de sel à l’urine et au vinaigre distillé, qui doit être corrigé de sa terrestréité en le dissolvant et le congelant à nouveau avant que vous versiez sur la matière terrestre dans les récipients. Sachez, aussi, qu’il y a beaucoup de secret dans l’extraction de cette teinture, plus que l’on pourrait croire. Parce que avec ces teintures vous pouvez faire des céments, dans tout ce que vous voulez cémenter avec du cément ou accomplir d’autres choses merveilleuses par cémentation. Pareillement, vous pouvez faire des eaux Fortes avec ces teintures, qui sont rouges comme le sang et brillantes comme un rubis. Avec ces eaux fortes, vous pouvez faire des choses merveilleuses au cours de la Solution, que je n’ai pas la permission de vous divulguer.





Version: 2.0
Maj : 15/11/2024