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L’Escalier des sages
La Philosophie des anciens


AuteursDatesTypeLieuThèmesStatut
Bernard Coenders Van Helpenpubl. 1686Littératurepubl. Groningue (Pays-Bas)Alchimie

► L’ouvrage est surtout connu pour ses gravures (Les attributions de Dorbon-Aîné nous laissent perplexe), on notera également que l’auteur utilise la cabale phonétique et mathématique. Le texte s’étalant sur deux cent pages en français classique consiste quant à lui en un dialogue entre deux personnages, François et Frédéric. Le premier gravit symboliquement les dix degrés de l’œuvre vu comme un escalier d’où le titre de l’œuvre.

■ On peut trouver des traductions partielles en français moderne PSI que nous ne reproduisons pas ici. VSO si vous voulez lire l’ouvrage.

🕮 Bosc, ref.79,200,514.

🕮 Caillet, ref.2417 : Ouvrage dont les exemplaires peu communs sont recherchés par les amateurs d’alchimie. (Brunet). […] C’est l’édition originale du "Thresor de la Philosophie des Anciens" cité plus loin.

🕮 Dorbon-Aîné, ref.210,211 :

1. L’un des plus beaux livres sur l’alchimie et que l’on ne rencontre que fort difficilement. Il est illustré de 16 grandes planches hermético-allégoriques gravées en taille-douce, dont 13, en y comptant le frontispice, sont de tout beauté. — Cette édition originale parut sans nom d’auteur, mais celui-ci se fit connaître dans une édition imprimée en 1693, publiée sous un titre différent: « Thrésor de la Philosophie des Anciens ». C’est d’ailleurs le même ouvrage que l’Introduction à la Philosophie des Anciens publiée et retouchée quant au style par Pompée Colonne. — L’ « Escalier des Sages » est d’un bout à l’autre un dialogue où les interlocuteurs commentent les théories des principaux philosophes hermétiques, tels que Geber, Hermès, Paracelse, Morien, Kelley, Sendivogius.

2. Manuscrit d’une bonne écriture du XVIIIe siècle, illustré d’un frontispice, de 9 grandes figures gravées ou taille-douce par Collaert, Surugue, etc., et de 23 ligures dessinées à la plume, dont 5 grandes. — Très recherché des amateurs d’alchimie, cet ouvrage est rédigé d’un bout à l’autre sous forme de dialogue. — On y rencontre des chapitres dans le genre des suivants : Que les lignes droites des cinq voïeiles contiennent le juste nombre de 10 ; Que toutes les lettres latines ont leur origine de l’O et de l’A ; Que les lignes du mot Jésus sont les mêmes de Deus ; Si la science de la Pierre des Philosophes est véritable ; Noms des auteurs qui ont possédé la pierre des philosophes ; Que le menstrue0 ou la matière de la Pierre des Philosophes comprend en soy le nombre parfait de dix ; Expérience de l’auteur touchant le lion verd ; Que la génération se fait d’une manière amiable et non par des voyes contraires ; Que la couleur rouge de la matière est cachée sous la blanche comme la couleur rouge du sang sous la couleur blanche du chyl ; Que tous les principes de la génération proviennent du soleil ; Des sortes de feux qui se trouvent dedans les animaux ; Différence entre le feu commun et le feu des Philosophes ; Comment le feu peut être allumé aux lieux souterrains ; Nature du sel commun auprès du soulphre, du salpêtre et du vitriol ; Que l’eau est le principal opérateur dans l’œuvre des Philosophes ; Que la terre n’est autre chose qu’un souphre fixe ; Que la terre n’a pas été fixe au commencement de la Création ; Qu’il y a un souphre commun caché dans les végétaux semblable et de la même nature du souphre vulgaire ; Comment on peut faire produire un souphre fixe des corps des animaux et des minéraux ; Que le menstrue des Philosophes dissoud tous les métaux sans bruit comme l’eau fait la glace ; Etc.

🕮 Guaita, ref.36,1128,1668 : "Ouvrage dont les exemplaires peu communs sont recherchés des amateurs d’alchimie" (Brunet).

🕮 Jouin, ref.841 :

Le Manuel du libraire de Brunet (t. II, col. 1052-1053, n° 8983) […] ajoute la notice suivante : « Ouvrage dont les exemplaires peu communs sont recherchés des amateurs d’alchimie. L’auteur de ce livre est Barent Coenders van Helpen. Il a gardé l’anonyme dans l’édition de 1689, mais il est nommé sur le titre d’une édition qui porte la date de 1693, et qui, à l’exception de trois pages d’errata, est absolument conforme à celle-ci. Cette seconde édition a pour titre : Thrésor de la philosophie des anciens, où l’on conduit le lecteur par degrez à la connaissance de tous les métaux et minéraux, pour arriver enfin à la perfection du grand Œuvre, Cologne, Cl. Lejeune, 1693, in-f° de 240 pp. avec fig. » […]

L’Introduction à la Philosophie des Anciens a été analysée dans le Journal des Savants, 1690, p. 104-106. Le critique, après avoir parlé du bon style de l’ouvrage, dit : « Aussi a-t-on sceu que c’est M. l’abbé de Saint-Ussan qui a presté sa plume pour le mettre en l’estat où il paroît. » Colonne était-il abbé de Saint-Ussan ?

🕮 Lenglet Du Fresnoy, ref.285 : Curieux et assez rare?

🕮 Ouvaroff, ref.591 :

[…] C’est le même ouvrage que : l’Escalier des sages, ou Philosophie des Anciens, par un amateur de la vérité (Groningue, 1680 in fol.), sur lequel on peut consulter Barbier : Dictionn. des anon. N°5330, ou Quérard : Supercheries litt. N°122.

L’Introduction à la philos. des Anciens a été analysée dans le Journal des savans, 1690, pp. 104-06.

Le critique, après avoir parlé du bon style de l’ouvrage, dit : "Aussi a-t-on su que c’est m. l’abbé de Saint-Ussans qui a prêté sa plume pour le mettre en l’état où il paroit". Colonne était-il abbé de Saint-Ussans ; m. Chésurolles (Biogr. univ., N. édit., VIII, 661) ne lui reconnaît pas ce titre, car il ne lui en donne aucun.


Illustrations : én. de l’Escalier des sages, 1686. | bs. Bibliothèque de l’École polytechnique fédérale de Zurich (Zurich, Suisse). Lien vers le catalogue Lien vers e-Rara/Manuscripta

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