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Le Lever de l’Aurore
Aurora Consurgens


AuteursDatesTypeLieuThèmesStatut
attr. Thomas d’Aquinpubl. 1420Littératurepubl. AllemagneHermétisme
Alchimie

■ Il existe plusieurs versions du manuscrit et selon les bibliothèques, le nombre, l’ordre et certains détails des figures diffèrent. Le manuscrit de Zurich est le plus ancien. Nous avons également récupéré les figures supplémentaires présentes dans les manuscrit de Leiden (Vossiani Chemici F. 29(1) Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre). Les figures du Ferguson 6 Lien vers le catalogue de Glasgow sont disponibles PSI.

■ Dans la mesure où le texte accompagnant les images est un florilège de textes bibliques et alchimiques qui ne sont pas nécessairement en lien avec les images nous ne le reproduirons pas ici, d’autant que la traduction française n’est à priori pas libre de droit.

► Le texte se destine à être un commentaire du Livre de l’eau foliée et de la terre étoilée d’Ibn Umail dit Senior Zadith.

Carl Jung se sera intéressé de près au texte et c’est Marie-Louise von Franz qu’il chargera de traduire en anglais et de commenter l’œuvre, travail qu’elle finit en 1966. Il sera intégré au volume trois du Mysterium conjunctionis. Elle raconte : Lorsque j’ai rencontré Jung, il a eu le sentiment que je serais sa collaboratrice pour les textes alchimiques, à cause de ma connaissance des langues. C’est ainsi qu’il m’a donné à déchiffrer un vieux texte intitulé Aurora consurgens. J’ai dû commencer par apprendre la paléographie pour pouvoir seulement le déchiffrer. C’était une écriture du Moyen Âge que l’on ne sait habituellement pas lire. […] J’ai travaillé quinze ans à ce livre et c’est une de mes œuvres principales. […] On remarque que cet alchimiste […] cherchait au fond à décrire une expérience intérieure mystique et non pas une quelconque opération chimique. Pour cette raison, il a truffé son texte de citations bibliques. Visiblement, c’est un clerc, probablement un dominicain qui l’a écrit. Pour ma part, je pense que cela pourrait avoir été le dernier ouvrage de Thomas d’Aquin. Lui même ajoute dans Ma vie que Ce n’est qu’avec Mysterium conjunctionis que ma psychologie fut définitivement placée dans la réalité et reprise en sous-œuvre comme un tout, à l’aide de matériaux historiques. […] Ainsi ma tâche était accomplie, mon œuvre faite, et maintenant elle peut tenir debout., preuve que le Lever de l’aurore, venant terminer le Mysterium conjunctionis, recelait pour lui une importance particulière.

Npc. avec l’Aurore Naissante {Morgenröthe im Aufgange} de Jakob Böhme.

► Au moins une illustration, celle du Philosophe dans l’église 🗎⮵, est commune avec le Livre de la Sainte Trinité.

🕮 Bosc, ref.369:I:7 (recueil).



1. Boeren indique trente-six peintures dans son Codices vossiani chymici, il écarte donc les deux dessins mineurs dans la marge.


Illustrations : én. du Lever de l’Aurore, 1420. | bs. Bibliothèque centrale de Zurich (Zurich, Suisse). Lien vers le catalogue Lien vers e-Rara/Manuscripta

Illustrations : én. du Lever de l’Aurore in Vossiani Chemici F.29, 1522-1566. | bs. Bibliothèque universitaire de Leyde (Leyde, Pays-Bas). Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre

Illustrations : figures d’un exemplaire inconnu sur le site d’Hervé Delboy Lien vers le site

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