Edgar Cayce🔗 horoscope 🔗 autorités
Le prophète dormantⁱ
Œuvre
Nom : Photographie de Cayce volée au domicile de ses parents et publiée dans le New York Times
Auteur :
Date : 1910 (≈ 33 ans)
Type : Photographie
⟴Données générales
Période | Lieu | |
---|---|---|
Général | XIX – XX | États-Unis d’Amérique |
Naissance | 18 Mars 1877, 15h20 ♁ | Hopkinsville, États-Unis |
Décès | 3 Janvier 1945 (67 ans) | Hopkinsville, États-Unis |
Cause | Inhumation | |
Épuisement | Riverside Cemetery (Hopkinsville) |
Domaine | Courant | Ordre |
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➧Voyance ➧Mysticisme ➧Occultisme | Protestantisme | ➧Église chrétienne des Disciples du Christ 🎓 ➧Association pour la recherche et l’illumination 🎓 |
Relations | Nom |
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Influence | |
Par | ➧ℙ Carl Jung ➧ℙ Madame Blavatsky ➧Marquis de Puységur |
⟴Repères biographiques
I. Histoire
► Issu d’une famille paysanne, il est né dans un milieu rural. Cayce est déjà tout jeune, l’objet de phénomènes psychiques : à l’âge de treize ans, il aurait communiqué avec un ange. Il arrive à mémoriser ses leçons en se contentant de dormir sur son livre de cours. Néanmoins il quitte l’école à quinze ans afin d’aider ses parents à subvenir aux besoins de sa famille : il avait en effet quatre sœurs plus jeunes.
► Il se lance dans le commerce, mais peu de temps après cette décision, il est rendu pratiquement aphone par la consommation d’un sédatif qu’il prit afin de soigner une laryngite. Inapte à travailler, il se lance dans la photographie. Un hypnotiseur voulant l’aider à guérir, le mit en état de transe. Il lui suggéra de décrire alors sa maladie et son remède - à la manière de ce qu’avait déjà opéré le Marquis de Puységur -, ce qu’il fit. À 24 ans, il put ainsi se guérir et ainsi commença sa carrière de médium guérisseur, toujours accompagné d’un hypnotiseur. Au début, il offrait ses compétences gratuitement, mais au bout d’un temps il demanda une participation à contrecœur, bien qu’il tenait à rembourser ceux qui seraient insatisfaits de ses services. Il n’avait besoin que du nom et de l’adresse d’une personne afin de pouvoir identifier son mal et lui prescrire un traitement. La notoriété ne se fit pas attendre.
II. Pensée
► Il passa ensuite une période à répondre aux sollicitations d’hommes d’affaire mais il regrettera plus tard ces lectures. Lorsqu’il s’essaya à parler de sujets spirituels et plus seulement médicaux dans ses états de transe, il se mit à deviser sur de vastes sujets comme ceux de l’interprétation des rêves, les civilisations disparues, les phénomènes psychiques ou les vies antérieures ce qui ne manqua pas de lui créer un cas de conscience étant donné que ces sujets ne sont pas orthodoxes pour le christianisme. En tout état de cause, ces transes étaient de plus en plus sollicitées pour les propos ésotériques qu’il tenait. On peut faire un rapprochement entre les propos qu’il tenait et ceux de Jung ou de Blavatsky même si le rapport entre leurs travaux et les visions de Cayce demeurent inconnus.
■ Cayce a été toute sa vie un membre actif dans l’Église chrétienne des Disciples du Christ : il lisait la Bible entière chaque année, recrutait des missionnaires et donnait des cours de catéchisme.
III. Influence
► Il fonda une association ainsi qu’un hôpital. Ce dernier dû néanmoins fermer par manque de moyens alors que son Association pour la recherche et l’illumination lui survécut. Toujours relayé par les médias, victime de sa popularité et dans le contexte difficile pour beaucoup de la Seconde Guerre mondiale, il augmenta le nombre de ses séances ce qui se fit ressentir sur sa santé, il mourut à 67 ans. Bien qu’il n’écrit aucun ouvrage, il laissa derrière lui plus de quatorze mille lectures, propos qu’il tenait en état de transe et dont il ne gardait aucun souvenir. La plupart sont rassemblées dans des recueils thématiques. Les sujets sont extrêmement vastes, allant de la santé, au développement spirituel, en passant par la recherche de personnes disparues, de trésors ou encore à propos du milieu des affaires.
⟴Citations
En ce qui concerne les influences astrologiques et l’usage que l’on en fait, il s’agit seulement de tendances intérieures. Ce que chacun fait avec ces influences dépend des choix qu’il a fait. De là, la nécessité pour chaque âme, chaque entité, d’avoir un idéal, un objectif spirituel, selon lequel elle vivra les schémas de la vie et ses associations avec ses frères humains.
Je voudrais vous parler à présent d’une situation dont j’ai moi-même fait l’expérience. Elle illustre, me semble-t-il, ce qui se produit au moment de la mort. Alors que j’entrais dans l’état inconscient pour effectuer une lecture, je me rendis compte que je quittais mon corps. Je vis devant moi une ligne droite étincelante, un rayon de lumière blanche. Partout ailleurs, il y avait du brouillard et de la fumée. De nombreuses formes vagues me suppliaient de les aider et de venir les rejoindre. À mesure que je suivais le rayon de lumière, l’environnement s’éclaircissait. Les formes devenaient plus distinctes. Elles continuaient toutefois à m’appeler, s’efforçant de m’écarter de mon chemin et de me détourner de mon but. En restant sur l’étroit sentier qui s’allongeait devant moi, j’arrivai bientôt en un lieu où les formes étaient simplement des ombres désireuses de me prêter assistance. Elles m’encourageaient à avancer, sans tenter de m’arrêter. Puis les formes se précisèrent. Elles paraissaient vaquer à leurs occupations. Si elles faisaient attention à moi, c’était surtout dans le dessein de me stimuler. Finalement, je parvins à une colline au sommet de laquelle un temple était bâti. J’y pénétrai et me trouvai dans une vaste salle ressemblant beaucoup à une bibliothèque. Elle contenait des livres où figuraient les activités de chaque individu. Je n’avais plus qu’à consulter le volume correspondant à la personne pour laquelle je venais chercher des informations. Je dois dire, comme Paul : "J’ignorais si j’étais vivant ou mort." Néanmoins, l’expérience était bien réelle.
Lorsque nous souhaitons ardemment quelque chose et que nous supplions Dieu de nous l’octroyer, nous l’obtenons à condition que notre vie soit en accord avec ce que nous demandons. Les prières sont exaucées de l’intérieur. En effet, si Dieu est partout, Il se trouve a fortiori au-dedans de nous. En priant, nous animons et stimulons l’objet de nos désirs. Nous en hâtons ainsi la manifestation. Ce que nous entretenons dans notre cœur se réalise tôt ou tard, car nos profonds désirs sont autant de prières.
Nos épreuves contribuent toujours à notre développement lorsque nous les regardons comme des opportunités de corriger les erreurs du passé ou d’acquérir sagesse et entendement.
Version: 1.5
Maj : 13/12/2024