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Andrew Michael Ramsay

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Données générales

PériodeLieu
GénéralXVII XVIIIEcosse
France
Naissance9 janvier 1686 Ayr, Écosse
Décès6 mai 1743 (57 ans)Saint-Germain-en-Laye, France
Cause
Inhumation
Asthme aigu
Église paroissiale de Saint-Germain-en-Laye

DomaineCourantOrdre
Philosophie
Politique
Christianisme universalisteNoblesse 🎓
Horn Lodge 🎓

RelationsNom
Entourage
AmiCharles Radclyffe
Isaac Newton
James Anderson
John Desaguliers
Influence
MaîtreFénelon
Jeanne Guyon
SurFranc-maçonnerie (hauts grades)
Rite écossais rectifié
Karl Gotthelf von Hund

Repères biographiques

I. Histoire

► Il étudie avec succès la théologie à Glasgow et à Édimbourg obtenant en 1707 le grade de maître ès arts. Il se fit ensuite précepteur pour les enfants de familles aristocratiques, fut ainsi d’abord au service de David Wemyss. En Hollande il rencontre Poiret avec qui il entretient une correspondance et qui édite alors Guyon et Bourignon. Bien que son père fut calviniste et sa mère anglicane, il pérégrina longtemps de religions en religions : il fut quaker et quiétiste, anabaptiste et presbytérien. Il se convertit néanmoins au catholicisme sous l’influence de l’archevêque Fénelon dont il est le secrétaire en 1709. Il se rend ensuite à Blois où il devient le secrétaire de Guyon.

► Jacobite, il combat pour la Maison Stuart à la bataille de Preston en 1715. Il reprend ensuite ses activités de percepteur à Paris pour la Maison de Sassenage jusque 1722. Cependant, il continue de travailler pour la cause des Stuarts pour qui il fut écrivain et agent diplomatique. En récompense de sa fidélité et grâce à l’intervention de Jacques François Stuart, il est fait Chevalier de l’ordre de Saint-Lazare de Jérusalem par le Roi de France en 1723. Il rencontre son souverain à Rome en 1724 qui le nomme précepteur de son fils Charles la même année.

► Il publie ses Voyages de Cyrus en 1727 qui eurent grand succès. Il tente d’y démontrer la présence en germe du christianisme dans les religions antiques. Il est ensuite initié en maçonnerie en 1728. En 1729 il entre à la Gentlemen Society et à la Royal Society. En 1730 il est nommé docteur honoraire de droit civil à Oxford ce qui en fait le premier catholique à bénéficier d’un tel titre depuis la réforme. Il se marie en 1735 avec Marie de Nairne, fille de baron et accède au titre de baronnet mais il décède moins d’une décennie après son mariage.

II. Influence

◆ Par le biais de son célèbre Discours, Ramsay est l’introducteur en France du Rite Écossais. Il est le premier à avoir eu une influence sur la teneur des hauts grades, dont il est le père spirituel, leur donnant un fond chevaleresque. Il fut un orateur reconnu de la loge Le Louis d’Argent et Grand officier de la Grande loge de France vers 1740. Son activité permet en outre à la maçonnerie jacobite de s’installer plus solidement en France au d.XVIII.

Œuvres choisies

  • Discours sur le poème épique Lien vers l’œuvre sur la Bibliothèque Nationale de France, en tête de l’édition 1717 des Aventures de Télémaque Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre sur la Bibliothèque Nationale de France de Fénélon.
  • Principes de Messiers Bossuet et Fénélon, 1723. Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre sur la Bibliothèque Nationale de France
  • Les Voyages de Cyrus, 1727. Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre sur la Bibliothèque Nationale de France Lien vers l’œuvre sur la Bibliothèque Nationale de France
  • Histoire du Vicomte de Turenne, 1735. Lien vers le catalogue Lien vers l’œuvre sur Internet Archive
  • Discours de Lunéville, 1736 1737.
  • Principes philosophiques de la religion naturelle et révélée, 1749 ⚱️.

Citations

La noble ardeur que vous montrez, Messieurs, pour entrer dans le très ancien et très illustre ordre des Francsmaçons, est une preuve certaine que vous possédez déjà toutes les qualités requises pour en devenir les membres. Ces qualités sont la Philanthropie sage, la morale pure, le secret inviolable et le goût des beaux arts.
La nature, ajoutaient-ils, obéissait alors à la voix des sages : il savaient remuer tous les efforts cachés ; ils produisaient, quand ils le voulaient, les prodiges les plus merveilleux ; les Génies aériens leur étaient soumis ; ils entraient souvent en commencer avec les Esprits éthérés et quelque fois fois avec les pures Intelligences qui habitent l’Empyrée.
Les Voyages de Cyrus
Les principes vertus qu’on avait besoin de leur inspirer étaient la vérité et la bonté, la sobriété et l’obéissance. Par les deux premières on ressemble aux Dieux ; et l’on conserve l’ordre par les deux dernières.
Les Voyages de Cyrus