George Gordon Noel Byron🔗 horoscope 🔗 autorités
Lord Byronⁱ
Œuvre
Nom : Lord Byron à Harrow
Auteur :
Date : ≈ 1805 (≈ 17 ans)
Type : Estampe
Source : Copie d’une gravure appartenant à Arthur Benson éditée dans un recueil de 1900
Œuvre
Nom : George Gordon Byron, 6ème Baron Byron
Auteur : Richard Westall
Date : ≈ 1813 (≈ 25 ans)
Type : Huile sur toile
Œuvre
Nom : Portrait de Lord Byron
Auteur : Thomas Phillips
Date : 1814 (≈ 26 ans)
Type : Huile sur toile
Source : Abbaye de Newstead
Œuvre
Nom : Lord Byron sur son lit de mort
Auteur : Joseph Denis Odevaere
Date : 1826
Type : Huile sur toile
Source : Musée Groeninge
⟴Données générales
Période | Lieu | |
---|---|---|
Général | XVIII – XIX | Angleterre |
Naissance | 22 janvier 1788 ♁ | Londres, Angleterre |
Décès | 19 avril 1824 (36 ans) | Missolonghi, Grèce |
Cause | Inhumation | |
Fièvre des marais | Église de Hucknoll (Angleterre) |
Domaine | Courant | Ordre |
---|---|---|
➧Poésie lyrique ➧Poésie épique ➧Poésie dramatique | Romantisme | Noblesse 🎓 |
Relations | Nom |
---|---|
Entourage | |
Ami | Percy Bysshe Shelley |
Influence | |
Par | John Milton |
Sur | Gérard de Nerval |
⟴Repères biographiques
I. Histoire
► Byron est issu famille descendante des Stuarts par sa mère et d’un père capitaine de la garde. Ce dernier dilapida la fortune de sa femme, courrait les jupons et mourut en duel alors que Byron n’avait que trois ans. Il a vécu sa jeunesse en Écosse où sa mère, parfois rude avec lui, l’accable de reproches. Déjà jeune, il lit beaucoup, en particulier l’histoire Turque, ce qui lui donne une fascination pour le proche Orient.
► À 10 ans, il hérite titres et terres de son grand oncle, celui-là même qui avait tué son père. C’est ainsi qu’il obtient le domaine de Newstead Abbey, ancien prieuré Augustin dans la Forêt de Sherwood. Envoyé au collège de Harrow, il s’y fait remarquer pour son indiscipline, sa passion et son intelligence. Il poursuit ses études au Trinity College où aidé par sa fortune, il mène une vie extravagante et dissolue : il flirte avec des femmes, fréquente des prostituées, pratique aussi beaucoup de sport et s’achète même un ours. Il s’éprend durant toute sa jeunesse de nombreuses femmes, passions déçues qui éveillent son sens artistique. Il publie également ses premiers textes où l’on perçoit déjà sa misanthropie et son scepticisme.
► Son diplôme obtenu, il entre à la chambre de Lords à 21 ans puis entame un voyage en Europe. Il passe par l’Espagne, l’Italie et la Grèce, son objectif premier. Il rentre en Angleterre à 23 ans, toujours aussi triste du manque de satisfaction que lui donne la vie. Il continue sa carrière politique dans le camp de l’opposition, publie divers textes qui lui valent le succès. Pour tenter de mettre un terme à sa vie dissolue il se marie avec une femme pieuse, d’une vertu hautaine, d’un verbe sec et attachée aux conventions sociales. Lui même se montre désagréable avec son épouse, provocateur et colérique, alcoolique à ses heures. Volage et criblé de problèmes financiers, leurs rapports s’enlisent d’autant que Byron entretient une relation incestueuse avec sa demi-sœur. Les époux divorcent à l’amiable, néanmoins Byron doit quitter l’Angleterre pour fuir ses dettes et sa réputation devenue trop sulfureuse et que la presse relaye avec emphase.
► Il se rend en Suisse près du Lac Léman où il se lie d’amitié avec le couple Shelley avec qui il se trouve des accointances. Il s’installe ensuite en Italie, à Venise puis à Ravenne. C’est à Pise qu’il achève son Don Juan. Il finance le mouvement Carbonariste. Byron s’investit ensuite tant économiquement qu’humainement dans la cause indépendantiste grecque mais meurt prématurément de la fièvre des marais. Son corps fut rapatrié en Angleterre.
■ Byron est né avec un pied bot droit, ainsi il doit porter une chaussure orthopédique toute sa vie et gardera un léger boitement.
II. Influence
◆ Personnage plein de contradictions, passionnée par les femmes et la liberté mais méprisant l’hypocrisie, il reste l’un de poètes les plus acclamés de la littérature anglaise. Populaire en France, les grecs le révèrent toujours comme un héros de l’indépendance. Sa vie inspirera de nombreux artistes.
III. Documents pertinents
☩ 𝕍 éventuellement cette œuvre inspirée en partie par Lord Byron (et constituant la première formalisation du vampire romantique) d’ailleurs d’abord publiée comme étant une de ses œuvres : Le Vampire, John William Polidori, 1817. | bs. Bibliothèque Nationale de France.
⟴Œuvres choisies
- Le Pèlerinage de Childe Harold {Childe Harold’s Pilgrimage}, 1812 – 1818.
- Manfred, 1817. [Théâtre] (in Œuvres complètes de lord Byron , T°3 )
- Don Juan, 1819 – 1824.
- Sardanapale, 1821. [Théâtre] (in Œuvres complètes de lord Byron , T°3 )
- Caïn, 1821. [Théâtre] (in Œuvres complètes de lord Byron , T°3 )
- La Prophétie de Dante, 1821.
⟴Citations
Le cyprès ! C’est un arbre sombre qui semble porter le deuil de ce qu’il ombrage.
Il y a de la musique dans le soupir du roseau ; il y a de la musique dans le murmure d’un ruisseau ; il y a de la musique en tout, il ne nous manque que de l’oreille : notre terre n’est qu’un écho des sphères.
La chose est étrange, mais vraie : car la vérité est toujours étrange, plus étrange que la fiction ; si on pouvait la dire, combien les romans gagneraient au change !
Sois circonspect, épie le moment propice, et mets-le toujours à profit ; cède doucement, quand la pression est trop forte ; pour ce qui est de ta conscience, apprends seulement à l’aguerrir ; car, comme un cheval de course, ou un boxeur qui s’exerce, convenablement préparée elle arrivera à faire de grands efforts sans fatigue.
Je n’ai pas aimé le monde et le monde ne m’a pas aimé ; je n’ai jamais loué son haleine fétide, ni fléchi patiemment le genou devant ses idoles - ni ridé mes joues à lui sourire - ni fatigué ma voix en criant à ses échos.
Les épines que j’ai recueillies viennent de l’arbre que j’ai planté.
Montagnes, flots et ciel, n’est-ce point une partie de moi-même, une partie de mon âme ? Ne suis-je point, moi aussi, une partie de tout cela ?
Où s’éprouve le cœur, bien peu montrent constance !
Dès ma jeunesse, mon âme se tenait à l’écart des autres âmes. Je ne voyais pas la terre avec les yeux des hommes.
Quand nous enlevons la vie aux hommes, nous ne savons ni ce que nous leur enlevons, ni ce que nous leur donnons.
Version: 1.5
Maj : 20/09/2024