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Épicure

Données générales

PériodeLieu
Général-IV -IIIGrèce
Naissance -341Samos (ajd. en Grèce)
Décès-270 ( 71 ans)Athènes, Grèce
Cause
Inhumation
Lithiase urinaire

DomaineCourantOrdre
PhilosophieÉpicurisme 🎓

RelationsNom
Influence
ParDémocrite
SurÉrasme
Ovide

Repères biographiques

◆ Épicure n’est pas athée au sens moderne : l’existence des dieux, emplis d’une paix heureuse, relève pour lui, d’une certitude proprement physique. Ils disposent d’un corps, impérissable et imperceptible par les sens matériels, qui est composé d’atomes et se renouvelle perpétuellement comme le ferait une flamme. Ils émettent des simulacres, seulement visibles par les sens subtils de l’esprit. Ils ne s’occupent pas des affaires des Hommes, pas plus qu’ils ne gouvernent le monde.

◆ Il recommandait à ses disciples de participer au culte, sans se laisser contaminer par l’opinion du vulgaire à leur sujet et si on doit prier les dieux, c’est par reconnaissance de leur supériorité et de leur excellence, non pas par crainte. Les adeptes du Jardin, instituèrent fêtes et rites, accentuant l’aspect religieux de leur école philosophique. Ils vouaient à Épicure, un véritable culte, l’estimant comme un libérateur envoyé des dieux. L’épicurisme est comme le stoïcisme, une religion philosophique et même si elle est moins importante que cette dernière, elle aura de fait, une influence sur les mystiques et ésotéristes. Par ailleurs, Clément estime qu’Épicure avait un enseignement secret.

L’idéal de sagesse est l’ataraxie, qui implique un affranchissent de toute crainte. La première est la crainte de dieux vengeurs et justiciers, qui apparaît impossible puisqu’elle impliquerait chez eux des intérêts incompatibles avec leur béatitude. Il préconisait un retrait de l’activité politique et sociale. Avec Démocrite, Épicure est l’un des philosophes antiques qui fait le plus sien les vertus du rire.

Œuvres choisies

  • Lettre à Ménécée, -III. Lien vers l’œuvre sur Wikisource
  • Maximes capitales, -III. Lien vers l’œuvre sur Wikisource
  • Sentences vaticanes, -III.

Citations

Il n’est jamais trop tôt, qui que l’on soit, ni trop tard pour l’assainissement de l’âme. Tel, qui dit que l’heure de philosopher n’est pas venue ou qu’elle est déjà passée, ressemble à qui dirait que pour le bonheur, l’heure n’est pas venue ou qu’elle n’est plus.
Lettre à Ménécée
La limite de la grandeur des plaisirs est l’élimination de tout ce qui provoque la douleur. Là en effet où se trouve le plaisir, et aussi longtemps qu’il s’y trouve, il y a absence de douleur ou de chagrin ou des deux à la fois.
Lettre à Ménécée
On ne peut être heureux sans être sage, honnête et juste, ni sage, honnête et juste sans être heureux.
Lettre à Ménécée
Quand nous sommes, la mort n’est pas là, et quand la mort est là, c’est nous qui ne sommes pas !
Lettre à Ménécée
Comme la tranquillité qu’on peut se procurer par le moyen des autres hommes ne va pas jusqu’à un certain point, il y a un art de s’en procurer une parfaite à soi-même : c’est de simplifier ses besoins, de se dégager de beaucoup de choses, et de se contenter de peu.
Maximes capitales
Si tu combats toutes les sensations, tu n’auras même plus ce à quoi tu te réfères pour juger celles d’entre elles que tu prétends être erronées.
Maximes capitales
Aimer l’argent en enfreignant la justice est impie, sans l’enfreindre est laid : car il est malséant sordidement, même en respectant la justice.
Sentences vaticanes
À tous les désirs, il faut appliquer cette question : que m’arrivera-t-il si est accompli ce qui est recherché conformément à mon désir, et quoi si ce n’est pas accompli ?
Sentences vaticanes
Il ne faut pas faire semblant de philosopher, mais philosopher pour de bon ; car nous n’avons pas besoin de paraître en bonne santé, mais de l’être vraiment.
Sentences vaticanes
La mort n’a aucun rapport avec nous ; car ce qui est dissous est insensible, et ce qui est insensible n’a aucun rapport avec nous.
Sentences vaticanes