[Architecture]

► Partie ronde surmontant un clocher ou une coupole.

[Religion]

► Petit édifice religieux dépendant d’une paroisse.

[Architecture]

► Espace hémicirculaire ou polygonal ajouté dans un édifice plus grand afin de servir à une adoration secondaire à l’aide d’un autel.

► Le terme est issu du latin capella, désignant la cape de saint Martin de Tours, il s’applique ensuite aux moines qui en avaient la garde, les chapelins et à la Chapelle palatine d’Aix-la-Chapelle où était conservée la relique. Ainsi, le terme est en venu à désigner les oratoires consacré dans lequel on conserve les reliques ou les trésors pour enfin s’appliquer de nos jours aux petites église secondaires (ne contenant ni cimetière ni fonts baptismaux) dépendant d’une paroisse ainsi qu’aux pièces annexes à des édifices plus grands.

► Subdivisant un édifice plus grand à partir du IX – X et les cathédrales à partir du XII, elles sont à l’origine parfois privées et toujours pourvues d’un autel qui se trouve subordonné au maître-autel. On y exerce la plupart du temps une dévotion spécifique et l’on y exerce parfois un rituel particulier. Ainsi certaines chapelles sont dédiées à des saints et l’on peut y conduire des mariages ou bien des baptêmes, dans ce dernier cas la chapelle devient alors un baptistère^፧.

► La chapelle se voit en outre spécifiquement qualifiée selon le type d’édifice dans lequel elle est située et sa situation dans ce dernier :

[Architecture]

► Le chapiteau est essentiellement formé d’un corps (échine ou corbeille, consistant en un coussin aplati ou rebondi de même épaisseur placé sur le fût de la colonne) et d’un couronnement (abaque ou tailloir). À l’antique, il repose sur l’astragale, petit tore le séparant du fût alors qu’au moyen-âge, l’astragale fait partie intégrante du chapiteau.

[Architecture (1)]

► Extrémité orientale d’un édifice religieux située après le sanctuaire.

[Architecture (2)]

► Extrémité orientale extérieure d’un édifice religieux.

► Ajouté au X afin de conserver les reliques, on y adjoint rapidement un déambulatoire^፧ et des chapelles rayonnantes afin d’accueillir plus de visiteurs sans compromettre la messe.

► Vient latin classique capitium, désignant l’ouverture supérieure d’une tunique.

[Architecture]

► Partie droite entre le transept et l’abside^፧ contenant le maître-autel et réservé au clergé et aux chantres.

► Le chœur est souvent ceint dans sa partie supérieure d’un déambulatoire qui en est séparé par une grille ou des clôtures marquant la séparation entre le profane et le sacré. À la f.XII et avant la Réforme, il était séparé du vaisseau par le jubé mais il l’est toujours par l’iconostase dans le rite orthodoxe même si ce dernier ne sert pas d’ambon.

► Notons que la presque totalité des abbatiales et cathédrales présentent une déviation plus ou moins prononcée dans leur axe vers le nord ou le sud à la réunion du chœur avec les transepts. Si certains y voient une volonté de représenter la tête du Christ penchante sur la croix (Jean, 19.30), d’autres préfèrent y voir des obligations techniques induites par les reconstructions successives et le manque d’outils adaptés.

[Architecture]

► Tour de forme carré ou octogonale élevée au-dessus d’un édifice et abritant les cloches servant à l’appel des fidèles d’une paroisse, pour la messe ainsi que plusieurs évènements liturgiques.

► Il peut arriver que le clocher soit indépendant comme il était d’usage entre le VIII et le XII avant qu’il ne soit intégré aux édifices, dans ce cas on l’appelle campanile. Par extension on applique aussi le terme aux clochers formant un édicule sur un toit. Les clochers se voient fréquemment ajouté un comble polygonal ou conique que l’on nomme flèche.

► Caractéristique du gothique brabançon, le clocher-porche qui avait parfois la fonction de beffroi, surmonte le narthex et intègre le portail de l’église à sa base.

► La tour-lanterne s’élève généralement à la croisée du transept d’une église. Elle est ajourée et percée de fenêtres, elle laisse donc passer la lumière. Elle est également surmontée d’une coupole, d’un toit ou d’une flèche et peut comporter des cloches.

► Le clocheton enfin, est un amortissement de pinacle prenant la forme d’un clocher et qui n’est pas nécessairement pourvu de cloches. Il diffère de la lanterne et de son petit frère le lanterneau, tourelles ajourées, souvent garnie de colonnettes et surmontant un dôme dont la fonction n’est pas que décorative puisqu’ils apportent lumière et aération.

[Architecture]

► Lieu de passage et de contemplation, le cloître est une cour ou un jardin encadré de galeries et de murs.

► Situé au centre du carré monastique, on y trouve souvent un puits en son centre destiné à collecter les eaux de pluies ainsi qu’un lavabo pour les ablutions^፧. Il sera par la suite d’usage d’en faire construire un à coté des cathédrales et collégiales.

[Architecture]

► Vaisseau latéral flanquant la nef.

► On peut trouver des édifices avec un seul collatéral ou plusieurs collatéraux du même coté. Par ailleurs la majorité des églises présentent des chapelles ouvertes sur leurs collatéraux.

► Selon les auteurs, le terme bas-coté peut-être utilisé soit pour désigner un collatéral plus bas que la nef, soit pour en désigner le rez-de-chaussé lorsqu’il y a élévation. D’autres l’utilisent aussi comme synonyme, même si cela porte à notre avis, à confusion.

[Architecture]

► Caveau souterrain généralement aménagé en dessous du chœur servant généralement de sépulcre pour les saints et les rois.

► Vient de ϰρὐπτειν {caché}, bien des églises furent édifiées sur des hypogée où l’on conservait d’abord en secret les corps des saints. Lorsqu’on pu au XII multiplier les chapelles rayonnantes afin de contenir les reliques que les cryptes gardaient jusqu’ici, leur importance décrût.

► Plus ou moins vastes, anciennes et de formes variables, les cryptes sont généralement relié au chœur par des escaliers et parfois par des fenestrella, elles possèdent presque toujours des fenêtres permettant à la lumière extérieure de passer mais aussi de nombreuses fresques.