Bretagne
► Pour plus de clarté et afin de mieux apprécier les nombreux lieux traités de la région, la plupart ont été rangés dans des fiches à thèmes listées ci-dessous :
Les Enclos paroissiaux
● Enclos Notre-Dame de Lampaul-Guimiliau
● Enclos Notre-Dame de Pencran
● Enclos Notre-Dame de Saint-Thegonnec
● Enclos de Saint-Herbot
● Enclos de Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-du-Doigt
● Enclos Saint-Milliau de Guimiliau
● Enclos Saint-Rivoaré de Lanrivoaré
● Enclos Saint-Salomon de la Martyre
● Enclos Saint-Sulliau de Sizun
● Enclos Saint-Yves de Plougonven
Les Mégalithes de Bretagne
● Menhir Saint-Uzeg
● Cimetière des Druides
● Mégalithes de la Grée de Cojoux
● Les alignements de Monteneuf
● Mégalithes et alignements de Carnac
● Mégalithes de Crac’h
● Mégalithes de Locmariaquer
● Mégalithes de La Trinité sur Mer
● Menhir Men Marz
● Menhir Kergadiou
● Menhir de Kerloas
Le Pays du Léon
● Basilique Notre-Dame du Folgoët
● Cathédrale-Basilique Saint-Pol-Aurélien
● Le Calvaire de Plougastel-Daoulas
● Chapelle Notre-Dame de Lambader
● Enclos paroissial de Lampaul-Guimiliau avec son Église Notre-Dame
● Enclos paroissial de Pencran avec son Église Notre-Dame
● Enclos paroissial de Saint-Thegonnec avec son Église Notre-Dame et son Calvaire
● Enclos paroissial de Guimiliau avec son Église Saint-Milliau et son Calvaire
● Enclos paroissial de Sizun avec son Église Saint-Sulliau
● Enclos Paroissial de la Martyre avec son Église Saint-Salomon
● Menhir Men Marz
● Menhirs Kergadiou
● Menhir de Kerloas
Le Pays de Cornouaille
● Cathédrale Saint-Corentin
● Chapelle de Tréminou
● Chapelle de Tronoën avec son Calvaire
● Chapelle Sainte-Barbe du Faouët
● Chapelle Saint-Fiacre du Faouët
● Château de Kériolet
● Collégiale Notre-Dame de Roscudon
● Église Notre-Dame de Confort-Meilars avec son Calvaire
● Enclos paroissial de Saint-Herbot avec son Église et son Calvaire
● Collégiale Notre-Dame de Roscudon
● Mont Kronan
● Roches du Diable
● Statue Equestre de Morvarc’h
► Les lieux n’ayant pas pu être regroupés dans des fiches spécifiques sont placés tout de suite après dans cette fiche généraliste de la région.
⟴Église Notre-Dame de Vitré🔗 pertinents
Vitré (37 rue Notre-dame) in Ille-et-Vilaine (35), 1440 – 1578, église catholique gothique flamboyant et renaissance
Description
Nef vue depuis le chœur avec l’orgue de tribune de 1851.
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
Description
Absidiole፧ nord où l’on peut voir les fresques de 1619 figurant Les Mystères du rosaire et découvertes en 2007.
Réf.Palissy
Autel : PM35001637
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
Description
Absidiole፧ axiale où l’on peut observer intéressant autel XIX à l’antependium décoré surmonté de son retable et d’un tabernacle.
Réf.Palissy
Autel : PM35000722
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
Description
Vitraux XIX parsemant l’édifice.
1. Sacré-cœur avec saint François de Salles et saint Augustin.
2. Saint-Louis, Saint-François d’Assise et Sainte-Élisabeth de Hongrie.
3. Résurrection.
4. Baptême au Jourdain
5. Saint-Michel
6. Portement de Croix
7. Jésus et Jean-baptiste enfants entourés de leurs mères
8. Assomption de Marie
9. Présentation de Marie au temple
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
► Originellement construite en 1060 sous les ordres de Robert Ier de France, qui fit dans le même temps construire le château, l’Église collégiale Notre-Dame de Vitré devient une église paroissiale bénédictine en 1157. Entre 1440 à 1578 une grande campagne de reconstruction et d’agrandissement à lieu : on construit le transept, on ajoute des chapelles et on érige enfin le portail sud entre 1470 et 1540. De 1586 à 1609 on installe les ventaux sculptés des portails. En 1791, les bénédictins sont chassés et l’église saccagée. En 1858 enfin, on ajoute une flèche néogothique puis on détruit le pourpris en 1880. Ce n’est qu’en 2007 qu’on découvre la série de fresques de 1619 figurant Les Mystères du rosaire que l’on peut observer dans les deux absidioles.
► Le portail nord est un portail classique à pignons multiples caractéristique de la Haute-Bretagne que l’on peut par exemple retrouver à comme à l’Église Saint-Sulpice de Fougères. Il s’agit du portail le plus travaillé, la façade occidentale n’étant pas en effet celle mise en avant dans cet édifice : il se trouve que cette dernière étant masquée par la Grande halle aux draps puis par une halle au beurre en 1886 qui fut détruite vers 1960.
⟴Église Saint-Sulpice de Fougères🔗 pertinents
Fougères (Enclos Etienne de Fougères) in Ille-et-Vilaine (35), 1380 – 1760, église catholique gothique flamboyant et classique
Description
Le Retable des tanneurs en granit du XIV, élément assez rare pour être signalé, en hauteur on aperçoit les Armes du Christ en relief.
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
Description
Retable médiéval flamboyant en granit avec la statue de Notre-Dame-des-Marais qui proviendrait du château primitif de Fougères et qui fut retrouvée au XIV après l’invasion des Anglais en 1166.
Réf.Palissy
Retable : IM35000549
Statues : PM35000205
IM35000550
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
Description
Porte sud où l’on peut observer une rare sculpture de Mélusine dans le coin de droite.
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
► Construite au XI par le seigneur de Fougères sur un terrain marécageux jouxtant le château qu’il fit construire quelque temps plus tôt, ce qui n’était alors qu’une chapelle ne tarda pas à devoir être agrandie ≈ f.XI. En 1160, l’évêque de de Rennes transféra le titre d’église paroissiale à l’Église de la Trinité (aujourd’hui disparue) ce qui ne fut pas du goût des habitants et généra un conflit entre les religieux et les paroissiens durant trois siècles. Décidés à garder le patronage de saint Sulpice-Sévère, les habitants entreprirent alors l’agrandissement de l’édifice en 1380. Les travaux se firent par phases et manifestement sans plan étant donné l’hétérogénéité des travées tant au niveau géométrique que dans les matériaux utilisés.
► On élève d’abord plusieurs chapelles, on agrandit le chœur en 1412 et on termine la nef en 1490. On débuta un nouveau chœur en mais interrompus par la peste en 1562, on ne finit les travaux que de 1747 à 1763. La position de l’édifice fit qu’il fut inondé par deux fois par l’étang de la Couarde qui se trouve non loin et en conséquence, on la rehaussa autant de fois.
⟴Château de Rochefort-en-Terre🔗 pertinents
Rochefort-en-Terre (rue du château) in Morbihan (56), XIII – XX, château renaissance et médiéval
Description
Vue générale de la cour intérieure avec détails de la tour XV.
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
Description
Le manoir XX construit sur les communs du XVII avec les lucarnes XVIgothique et renaissance provenant du château de Keralio à Plouguiel.
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
Description
Portail d’entrée sur la cour intérieure donnant sur une vue de la vallée.
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
► Au XI on sait la présence d’un château, propriété des Rochefort, construit sur des fortifications gallo-romaines et lié au contrôle d’une position stratégique sur les terres intérieures du duché de Bretagne. En 1374 les Rochefort se lient par mariage aux Rieux. Détruit en 1488 par les français, en 1593 par les ligueurs puis ruiné en 1793, le domaine passe ensuite de particuliers en particuliers jusqu’au peintre Alfred Klots en 1907. Il fait construire un manoir à partir des communs rescapés du XVII tout en gardant les enceintes XII, les tours et la chapelle XV. Il utilise dans ses rénovations des lucarnes XVI gothique et renaissance qui proviennent du château de Keralio à Plouguiel. En 1976 le Conseil Général du Morbihan rachète le domaine et le met à la disposition du public, ouvrant le Musée Naïa.
◆ Jusqu’en 1920 une vieille femme du nom de Naïa vivait dans les ruines du château. Née à Malansac d’un père rebouteux, les locaux la disaient sorcière 👁, d’une vive intelligence et lui attribuaient nombre de pouvoirs dont l’immortalité, l’inédisme, l’ubiquité, l’insensibilité au feu et la capacité de contacter les esprits. Cette réputation elle l’entretenait tout d’abord par son accoutrement : parée d’un châle et d’une robe de laine, elle tenait toujours son bâton magique noueux. Par ses propos aussi, puisqu’elle affirmait être en contact avec une entité nommée Gnâmi, Celui qui peut, Celui qui veut, Celui qu’on ne voit pas
. Et enfin finissant le portrait classique de la sorcière, les services qu’elle rendait dont la chiromancie, finissaient d’entériner sa réputation. Le personnage fut connu du grand public grâce aux cartes postales de la collection Coutumes, Mœurs, et Costumes Bretons et La Vieille France qui s’en va, ouvrage écrit en 1903 par Charles Géniaux, auteur des clichés figurant sur les cartes.
Œuvre
Nom : Naïa (1)
Auteur : Charles Géniaux
Date : 1900
Type : Photographie
Source : in Coutumes, Mœurs, et Costumes Bretons bs. Musée Naïa .
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
Œuvre
Nom : Naïa (2)
Auteur : Charles Géniaux
Date : 1900
Type : Photographie
Source : in Coutumes, Mœurs, et Costumes Bretons bs. Musée Naïa .
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
Œuvre
Nom : Naïa (3)
Auteur : Charles Géniaux
Date : 1900
Type : Photographie
Source : in Coutumes, Mœurs, et Costumes Bretons bs. Musée Naïa .
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
⟴Église Notre-Dame-de-la-Tronchaye🔗 pertinents
Rochefort-en-Terre (place de l’église) in Morbihan (56), 1125 – 1924, église catholique romane et gothique flamboyant
Description
Façade nord flamboyante refaite en 1533 ainsi que vue sur la chapelle primitive du XII faisant maintenant office de tour centrale à la croisée du transept.
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
Description
Nef vue de l’entrée avec sa chaire XIXème, à droite, une statue de saint Paul.
Réf.Palissy
Chaire : PM56002135
IM56001949
Statue : PM56002131
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
Description
Entrée occidentale vue de l’intérieur où l’on peut observer le jubé XV qui fut démonté au XVII et déplacé en tribune à la f.XIXème.
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
Description
1. Autel à baldaquin፧ dans le collatéral sud contenant la statue de Notre-Dame-de-la-Tronchaye couronnée en 1925.
2. Retable faisant face aux fonds baptismaux.
Réf.Palissy
2. Retable : PM56000989
Fonts : PM56002134
IM56001951
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
Description
Retable contre-Réforme de 1610 déplacé derrière le chœur en 1924.
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
Description
1. Statue en bois polychrome de Françoise d’Amboise (src : Mairie) ou simplement de saint Anne (src : Palissy).
2. Statue du XVII représentant saint Mathurin pratiquant l’exorcisme sur Théodora, fille de l’Empereur Maximien.
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
Description
Un vitrail du chœur de 1926 – 1927 représentant la Sainte Famille.
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
► Le vocable « Tronchaye » viendrait du mot « tronc ». En effet on raconte que la chapelle primitive fut édifiée à l’endroit où au d.XII, une bergère retrouva dans un tronc la statue de la Vierge qu’un prêtre avait caché pour la soustraire aux pillages vikings du X. Ceci expliquerait pourquoi l’édifice fut érigé hors de la ville, sur un terrain en pente, poussant à bâtir des contreforts pour en empêcher le glissement. Le pardon de Notre-Dame-de-la-Tronchaye est encore pratiqué de nos jours, le dimanche suivant le 15 août.
► La chapelle fut érigée en 1125. Devant l’afflux de pèlerins, on agrandit l’édifice et en 1498, l’église devient une collégiale et bénéficie de l’installation d’un jubé et de stalles. La façade nord qui tombait en ruine est reconstruite en flamboyant en 1533. On ajoute une nef supplémentaire au vaisseau dans sa partie sud au XVII. Les chanoines sont chassés à la Révolution et lorsque elle est rendue au culte, l’église devient paroissiale. Au XX Rochefort-en-Terre devient cité mariale et on commande de nouveaux vitraux.
⟴Chapelle Notre-Dame de Locmaria🔗 pertinents
Melrand (place de l’église) in Morbihan (56), f.XVI, église catholique gothique flamboyant
► La Chapelle Notre-Dame de Locmaria, construite au XVI dans un style gothique flamboyant, était l’objet d’un ancien pèlerinage. Une fontaine daté de 1574 dédiée à saint Anne occupe une petite place à l’écart des bâtisses en contrebas. Saint Anne est un personnage biblique mis en avant en Bretagne puisqu’en tant que mère de Marie elle à très certainement pu progressivement et en partie supplanter l’ancienne déesse-mère celte.
⟴Chapelle Saint-Mathieu ou Loc-Mahé
Bannalec (Cosqueriou Saint-Mathieu) Morbihan (56), f.XV, chapelle catholique gothique
Description
Vitrail en quadriskell, svastika, ou plus particulièrement nommé hévoud en Bretagne.
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
► Cette chapelle du d.XV possède une baie ronde sur sa façade est contenant le symbole du hévoud. Les premières représentations architecturales de cette "svastika bretonne" remontent au XV mais l’utilisation du symbole remonte vraisemblablement à l’époque celtique et peut-être même antérieure puisque commune à la plupart des peuples indo-européen, elle est présent dans d’autre parties du monde. Il est le symbole universel de la création et de l’expansion du tout en perpétuel mouvement.
⟴Chapelle Kermaria an Isquit🔗 pertinents
Plouha (Lieu-dit Kermaria) in Côtes d’Armor (22), XIII – XV, chapelle catholique gothique classique
La danse macabre
Description
Début de la fresque avec les personnages de haute renommée.
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
Description
Partie de la fresque avec une femme qui rompt l’aternance vie/mort de la Danse.
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
Description
Fin de la danse, l’image de l’enfant qui cloturait la frise a été perdue.
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
Description
Fresque très détériorée des Trois Morts et des trois Vifs.
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
► La chapelle abrite une des rares danses macabres encore visibles aujourd’hui, quoique dans un état relativement détérioré. Elle est datée d’entre 1483 et 1501, elle comprend 47 personnages dont 25 vivants et 22 morts. La danse démarre à gauche du mur sud par le dessin de l’auteur, puis suit :
Le pape / L’empereur / Le cardinal / Le roi / Le patriarche / Le connétable / L’archevêque / Le chevalier / L’évêque / L’écuyer / L’abbé / Le bailli / L’astrologue / Le bourgeois / Le sergent / Le médecin / La femme / L’usurier / Le pauvre / L’amoureux / Le musicien / Le laboureur / Le cordelier / L’enfant.
► À noter que le médecin, la femme, l’usurier et le pauvre ne sont pas séparés par la mort. Les quatre arcatures ont aussi été décorées de quatre prophètes : David, Isaïe, Zacharie et Élie.
► Une autre fresque donnant face au bras du transept représente la scène des Trois morts et des trois vifs, malheureusement dans un état qui rend aujourd’hui sa lecture très difficile. Le lambris au-dessus était peint de la scène du Triomphe des Vertus et des Vices, aujourd’hui déposé. Il nous reste cependant quelques croquis en couleur.
⟴Église Notre-Dame🔗 pertinents
Kernascléden (Place de l’église) in Morbihan(56), 1420 – 1464, église catholique gothique
Description
Façade sud de l’église, avec sa nef de la première moitié du XV et le Chevet de la seconde moitié.
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
Description
Nom : Porche des Dames aux douze Apôtres de la façade sud.
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
Description
Vue du chœur avec son maître-autel.
1. Fresque de la Vie de la Vierge, de l’Enfance du Christ et de la légende de sainte Anne et de saint Joachim.
2. Fresques de la Passion.
Réf.Palissy
1. IM56002114
IM56002109
IM56002112
IM56002110
IM56002111
2. IM56002115
PM56000428
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
Description
Autel nord dédié à Jeanne d’Arc entouré de trois statues : un saint (Joseph ?), saint Delivrant et une Vierge à l’enfant.
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
Description
Pierre taurobolique, témoignant d'un ancien culte
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2021
► La façade méridionale, le chevet et la Tour de Notre-Dame sont taillées dans le granite de façon particulièrement soignée. Cette œuvre, véritable dentelle de pierre, à valu à Notre-Dame le beau nom de Chapelle aux mille clochetons. Le grand Porche des Dames, au sud, abrite derrière ses voussures très richement décorées et des statues des douze Apôtres, autrefois peintes. Le Porche des hommes, plus modeste, à été rajouté ultérieurement.
◆ Notre-Dame de Kernascléden, datée m.XV, fait partie des quelques églises connurent en France à avoir conservées les restes d’une danse macabre, bien que très partielle. Au dessus d’elle, une fresque de l’Enfer avec ses supplices dont celui de la roue, du tonneau, ou du chaudron.
► Au dessus du chœur à été peint une fresque dédiée à la Vie de la Vierge 🗎⮵. Chacune des trois travées sont divisées en huit compartiments racontant un épisode de sa vie selon les évangiles apocryphes. Quant aux décors et aux costumes représentés, ils sont un précieux témoignage de l’art au XV, avec ses couleurs chatoyantes et ses carrelages extravagants en damiers, losanges et triangles multicolores.
◆ L’église abrite un vestige d’un temple païen vraisemblablement dédié à un culte
⟴Église Saint-Jean-Baptiste🔗 pertinents
Saint-Jean-du-Doigt (Place de l’église) in Côtes d’Armor (22), f.XV – d.XVI, église catholique gothique
► L’Église Saint-Jean-Baptiste abrite plusieurs reliques dont un buste de saint Mériadec et le bras reliquaire de saint Maudez, tout deux en argent sur âme de bois de la f.XV, ainsi que l’étui en argent doré et cristal de roche du XVII contenant une phalange de saint Jean-Baptiste gardé ici depuis 1437. Cette relique est réputée guérir les maux des yeux. Pour se faire le doigt était plongé par le clergé dans l’eau de la fontaine du placitre plusieurs fois dans l’année, on obtenait ainsi "L’Eau du Doigt" au propriétés hautement miraculeuses.
◆ L’enclos de Saint-Jean-du-Doigt contient, outre l’église, la fontaine sacrée ou on y trempait le doigt, une chapelle funéraire ou oratoire, son cimetière et la porte de triomphe.
◆ Un jour que la duchesse Anne marchait près de Saint-Jean, elle commença à souffrir d’un œil. Elle demanda à ce qu’on lui amena le doigt guérisseur. Il était malvenu de demander au doigt de quitter l’enclos, hors à peine eut on placé le reliquaire sur un brancard et franchi la porte triomphale de l’enclos qu’il chut des épaules du porteur et se brisa, occasionnant la perte de la relique. On la retrouva par miracle à sa place dans l’église. Tenu au courant de l’évènement, Anne fera le voyage en voiture jusqu’à Lann Festour ou elle décida de continuer à pieds, elle marqua la pierre de son premiers pas dont l’empreinte est visible aujourd’hui sur le socle de la Croix de la Reine {Kroaz ar Rouanez}.
⟴Statue de la Dame de Fer (Grweg Houarn)🔗 pertinents
Baud (Château de Quinipily) in Morbihan (56), statue de pierre
► Cette mystérieuse statue aussi connue sous le nom de Vénus de Quinipily, a fait l’objet d’un culte païen depuis au moins le d.XVII. Elle daterait possiblement du I, détruite au t.q.XVII, elle est reconstruite en 1701.
◆ L’écharpe que l’on peut encore deviner entre ses mains et l’expression faciale rappelle curieusement la déesse égyptienne Isis. Il y a une inscription sur son bandeau : "TIT"
(Allusion à Ilithyie ?).
◆ L’idole attirait les femmes non mariées qui lui faisaient offrande dans l’attente de trouver leur homme. Certains s’accouplaient devant la statue réputée apporter fertilité. Elle pourrait avoir inspiré Mérimée pour sa Vénus d’Ille.
⟴Lieux divers
Description
Façade sud-ouest de la chapelle Saint-Adrien en Scaër.
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
Description
Le puit de Kerhoh de Melrand avec ses trois bas reliefs symboliques.
Document
Auteur : ORAEDESDate : 2015
Version: 1.0
Maj : 07/10/2024