Le Magistère
Ou manuel d’Horticustodiesie : carnet de notes de hiérognose fermentative stellogénérative à l’adresse des êtres disposant de la maturité ésotérique
⟴INTRODUCTION.
Planches du parfait vieillard
Introduction au Magistère
C’est-à-dire, la conquête héroïque de la terre pure occulte par la lance tournoyante & le débordement d’αἰών permettant le transfert animique conscient : l’éveil ensommeillé.
Œuvre d’ἀρεταλογία permettant de faire honneur & d’adorer & d’être Dieu
DE DEVENIR LA MAGIE, QUI EST L’ÊTRE-VOLONTE DE DIEU
— Αρχαίος δράκος της ζωής, Φως του νόμου —
Nommé : la science de l’abstraction de la quintessence, la mystique alexandrine des treize résurrections, l’art de faire éclore naturellement l’œuf de ऋत dans le रस ou enfin la théologie apocalyptique des véritables philosophes hyperboréens.
Soit : ἀδάμαποιέα καθολικόν : La fusion des sept corps en un corps absolu
Religion universelle & éternelle, propos de toute la création & sujet de cet ouvrage.
C’est à dire en un mot & en simplicité : la bĕnĕdictĭo. Instantanée & graduelle ; quoi, pourquoi & comment.
Et par la contemplation du magistère : La révélation de QUI est l’Homme, d’OU il vient, OU il va.
Pénétrant par la contemplation mimétique de la lumière de Dieu, c’est-à-dire : la véritable ōrātĭo.
Générant ainsi par l’hermétisme, un ἔμβρυος entre soi, son âme-sœur et Dieu, qui nourri de vitalité matérielle transmuée en vitalité spirituelle, devient contagion lumineuse.
Pour boucler la boucle de soi, reprendre conscience du même, générer un soi-même.
Permet ainsi de faire que la lumière, au lieu de s’épuiser, circule de manière auto-causale dans l’être.
Et irradie en pénétrant : le maximum d’esprit dans le maximum de matière : escarboucle.
Et l’écho lumineux appelle courtoisement son semblable, produisant une contagion externe.
COMMENT PRODUIRE LE BEREZESENG ET COMMENT LE PROPAGER. TOUT CECI POUR LA GLOIRE DE DIEU.
Répondant aussi par la naissance d’un nouvel organe aux interrogations suivantes :
Qu’est-ce que Tír nAill ? Quel est sa cartographie ? Quels sont ses ὁδοί ? Qui sont ses δαίμονες ? Comment naître 天仙 à Tír nAill tout en restant crucifié, comment percevoir à Tír nAill tout en restant crucifié, comment marcher en Tír nAill tout en restant crucifié, comment parler en Tír nAill tout en restant crucifié ?
Enfin, comment créer un réseau de routes hiérarchisées afin de relier le maximum de lumière aux maximums d’ombres ?
⟴0. Argument — Manuel enseignant l’éducation et l’élaboration de l’âme
Permettant grâce au Ψ, de maîtriser le Guérir, le Dominer & le Voir :
D’abord l’horticulture : préservation par incubation restauratrice & donc la médecine universelle ainsi que par la hiérogamie pratique, la voie pour faire naître Τριτογένεια ;
En découle ensuite le domptage, permettant l’empire sur les dieux célestes & les esprits terrestres ainsi que sur les morts afin de les évoquer, de les bannir & d’obtenir d’eux ce qu’on Désire les voir faire ou en savoir que ce soit en projections ou en orbitations ;
En découle enfin la sculpture, offrant la connaissance suprême de toute chose, cachée ou révélée, future ou passée ; puis un moyen de voyager instantanément en tous points de la nature & ouvrir les chemins tant que l’on voudra.
Tout cela en éduquant adéquatement le matériau universel avec foyer, huile & outils : maîtrise de la physiognomonie pour faire armure, arme & outil.
En un mot, l’art du 盆栽.
Et d’abord & surtout, grâce au Φ, par l’union de l’apophatique हर & du cataphatique हरि :
Le moyen de forger la clef des songes dans le trépied luté, elle correspond au tribunal sans porte situé au centre du labyrinthe naturel.
S’obtenant par l’art de tisser les aériennes aiguillettes lumineuses de la manière dont le Seigneur le commande, produisant ainsi l’escarboucle derrière le pont louchant,
On cuisine ainsi la transmutation matérielle des trois corps qui deviennent rayonnants à leur juste parfum ainsi que leur chevauchement métaphysique en une immortelle perfection angélique :
Brisant les chaînes spectrales, renversant la nature, créant ainsi un canal du feu bondissant au soleil coulant :
Hɑb ʁɛid ɑd hɑb ʁɑ : invocation sage & vertueuse, sujet de l’ouvrage.
La maîtrise du feu assuré, on peut contrôler la lumière-ambroisie, en un mot : devenir ἡρακλῆς, afin de vaincre soi-même, être lumière-ambroisie car supporté par l’abîme divine, combustible éternel !
Cela rendu possible par la grâce du Χ & la digne approbation théosophico-hermétique de :
La Sainte Trinité
Guide de vertu, juge par la conscience & gardien selon le pouvoir & expurgatrice de démons, Sauveuse des âmes perdues & exaltatrice des justes & révélateur des épreuves, sagesse immanente & gloire éternelle. Pourvoyeuse d’ailes à ses fils : les véritables philosophes.
OARISTYS,
Présentée hiéroglyphiquement et de façon culinaire en une symphonie de 3 livres de théologie physiologique & scellé par les présentes Planches du Parfait Vieillard, druide de Lycopolis, tout ceci dans l’intention de plaire à l’âme qui pourra s’en nourrir.
Consistant : a. le premier petit livre écrit pour Eazius, b. le second grand livre commentant le premier écrit par ISX & EGM, c. le troisième livre synthétisant entier toute la cosmographie & écrit en Bardô.
Tout cela, récapitulation de l’antique et vénérable 方仙道.
Le tout émaillé d’illustrations & de planches dans le texte permettant de mieux saisir les propos de l’auteur & encore des tableaux récapitulatif du sujet ici traité. Accompagné en annexe de textes & illustrations subsidiaires tous signalés dans le présent ouvrage.
⟴I. Épître ou premières planches originelles du vieillard
Me voici, moi, serrurier et tempestaire, glorieux et en majesté, maîtrisant l’art suprême de Iānus,
mes plaies remplies de mes armes au travail et mon sang tel le sperme de l’univers !
Boive qui peut ; lave qui veut ; trouble qui l’ose !
A présent toi qui connais la nature tellurico-cosmique et qui prend mon gjallarhorn,
Prêt à recevoir l’art car déjà initié à la grammaire et aux mathématiques, à la physique et à la chimie, à la diplomatie et à la pédagogie et qui respire donc vraiment : ΦΧΨ,
Par la théurgie : terriblement divine, absolument opérante, totalement efficiente ; Par l’amour : synthèse suprême et aboutissement opératif de la théologie triplement vraie,
Le serpent est hypnotisé par l’éclipse : il s’enroule autour de la lance clouée lorsque imbibé de rosée violette, il brûle. À sa quatrième mue il éclot, se multiplie et se recueille en parfum !
Alors, souviens-toi de qui tu es à l’aide de la mimirsbrunn mystique ; Atteignant la théostase, sa monture sans faim et sans soif ; Mais rassasiée et étanchée, lumineux en chevalier ; Devenu absolu par l’esprit, l’amour et la lumière ! Ô marcheur de la terre céleste, voici carte et boussole.
Ainsi comprendras-tu le dessein de Dieu, qui fit tout pour le bien, le beau et le vrai en faisant don de l’Homme, son fils sacrifié, à la terre et en deux polarités, afin que par l’effort et le jeu soit transmuté son enfer en champs de blé éternels qui chanteront sa gloire et ne feront qu’un avec la chorale de son principe sur le trône, accomplissant ainsi la promesse : faisant roi ce qui fut humilié et traîné plus bas que terre !
Par cette sorcellerie intérieure, ce combat magique épique, victoire virile du BIEN par la puissance symbolique, mythologie actualisée des puissances et dramaturgie éternelle aux acteurs changeants :
Ainsi surgit le diamant incandescent infini : matière purifiée, unifiée et exaltée ! Fait de pure radiance !
Le গ্তের-স্তোন anonyme, dragon de l’Urthekau à l’améthyste escarboucle et aux ailes éternelles, apporte ce message de jade écrit en lettres d’or avec le brûlant रुद्र introverti : un contrat de 13 lignes à signer et en retour, un sac de 14 graines à planter pour faire fleurir tes 丹田. 12 terres, 7 eaux, 4 vents, 3 soleils à maîtriser par 153 pour 1 βάλανος !
Suis ces instructions avec trois appareils (qui sont : 6 à 5, 16 à 17 et de 7 à 9) selon l’état de maturité de la terre à traiter et durant quatre années, pour qu’enfin le soleil puisse éclore, mûrir et pousser !
Omnis enim qui petit accipit et qui quaerit invenit et pulsanti aperietur
Loue l’amour du Seigneur, qui exhalant sa volonté salvatrice, recueille tes forces mouvantes et honore ta compréhension. Sanctifiant ton âme en chassant de toi tout mal, dirigeant ta consumation vers la synthèse : s’apaisant dans ta fusion, admirant la divine libération… !
Avec ceci toute maladie te fuira, toute sagesse coulera en toi, et la puissance suprême t’appartiendra ! Ô parfait réceptacle, ce que j’ai dit des lettres du magistère est accompli !
J’ai dit et j’ai enclos, j’ai tout révélé et pourtant rien libéré, comment le pourrais-je ô Dieu ? J’ai : prié, éteint, brûlé, inspiré, signé, médité et dansé ! Quelle ivresse, d’être le jardinier embaumeur de la nature et le chantre du temple scellé !
Avant d’aller plus avant écoute moi : cet ouvrage est inutile à qui connaît déjà le magistère, inutile à ceux ne le connaissant pas. Car celui qui dit goûter l’absolu sans posséder les feux occultes est comme un enfant : Ce qui est caché est pour Dieu mais il faut empêcher le gâchis abominable de forces vives menant aux avortements serpentins alors voici ce livre : hiérophanie cabalistique à l’usage de ceux qui suivent la voie synthétique de מיכאל : c’est à dire qui cherchent le mince passage entre le jouir et le dormir, tirant l’un et l’autre en haut et en bas jusqu’à ce que par répétition, habitude et approfondissement de chaque étape, le rituel devienne mode de vie, de la fulgurance à la maîtrise, par le long, difficile et obscur approfondissement de l’harmonie transcendante, modifiant en vérité l’état de la magie intérieure faisant ainsi jaillir naturellement par les forces divines, les bénédictions et formant ainsi les trois sphères parfaites :
L’état de béatitude qui est entre le rire naissant d’un enfant et l’eurêka conscient d’un vieillard.
Voici que cet ouvrage permet d’atteindre les पुरुषार्थ à l’aide des חיות :
Parvenir à percer l’eau foliée et mettre sa tête au delà de l’החרב להט, jusqu’au sang foudroyant du Christ,
Réussir à allumer la terre étoilée par deux mouvements de धर्मचक्र, jusqu’à en faire du lait de vierge,
Permettre d’invoquer le מרכבה lumineux et apprendre comment le conduire pour faire une ᛃ !
Desceller la porte avec les trois sphères ☿ et y éveiller un œil, vertical, introverti et unique, puis… ⊙ ?!
Voici, le rsi âditya, larme du soleil, parle "j’ai dévoré le monde entier et caché ma semence en ce livre" :
Il te sollicite dans ces pages de vision inspirée, il a besoin de toi éternel chevalier !
Étends tes rondes ailes, nourris ton jumeau, poursuis l’éternel rituel,
Métamorphose toi, transcende tes limites, étends ton vocabulaire, évoque tes entités, revient à l’origine !
Il laisse les autres aller, ceux sans volonté, sans morale et sans technique, ne les laisse pas t’agripper !
Il laisse passer le narcissique, le cuistre, le puissant, le riche et leurs esbroufes apathiques ;
Il laisse passer l’indolent, le pleutre, l’aigri, le désinvolte et leurs flagorneries gesticulatoires,
Il se fait tout petit en affichant le masque qu’ils méritent : il n’a rien à prouver à ceux qui n’en sont pas dignes,
Qu’aucun ne te trouble durant ta méditation, pendant ta difficile ascension, compare ce qui est comparable !
Les mots de ce livre : écoute, renifle, caresse et goûte les et aussi échange, permute, converti et compare les et aussi tord, globalise, spécialise, décompose et recompose les : par cette alchimie tu trouveras et tout est obscurément indiqué. Et pour finir l’œuvre, sautant par dessus l’abîme : par le symbole, scellant l’éternel contrat de ta marque, gravant au fer rouge ta matrice magique, cherchant le divin atavisme, actualise l’éternité dans les forces transitoires à chaque génération et fait que ton adoration habite dans chaque corps, transférant l’étincelle, c’est l’unique moyen de vivre éternellement, sacrifie par amour : Offre tes mérites pour en recevoir de meilleurs !
Enfin, cet écoulement de l’absolu jusqu’aux enfers étant consommé, voici la dédicace.
A tous les nobles et fidèles sœurs et frères de la fraternité invisible, éternelle et patiente, accomplissant la divine volonté : ressuscitant Lucifer, dominant Satan et terrassant l’Antéchrist ; saigneurs de Béhémoth, écailleurs de Léviathan, plumeur de Ziz.
Et à toi pêcheur, qui jamais n’es abandonné par Dieu et qui peut par son désir et sa volonté maîtriser la véritable et complète sotériologie.
C’est en cuisant par ton âme maternelle et sous le cycle naturel des astres - cette eau que tu as bu avec avidité, elle qui corporelle et foudroyée par ton esprit - que la médecine est mise à jour, lumière portée en ton corps comme mille bénédictions, Deus Dicaeos Custodit
Que fusionné avec Dieu tu deviendra muet d’ivresse et qu’il t’arrachera au lieu béni, après les douleurs extatiques de l’accouchement, un son universel de nouveau né qui t’émouvra jusqu’aux larmes ! Chaire contre chaire, tu es comme deux fois né !
⟴II. Épilogue ou dernières planches originelles du Vieillard
Dit, le κατηχισμός, commentaire final sur le divin طلسم divulgué en cet ouvrage
Je suis fils de la terre dense et du ciel étoilé, pur d’entre les purs, je suis arbre et cosmos : ma race est céleste, et cela vous le savez aussi. Je brûle de soif et je défaille : donnez moi donc à l’instant l’eau qui à droite, là où est le cyprès vert-jaune, coule pérenne !
Crois m’en, seul un véritable disciple des maîtres de ces trois livres, théurge dont l’esprit est plein de mythes, le cœur empli de légendes et le corps marqué de contes peut en user avec profit : apportant par le seithr, un galdr de lumière dans son enfer ! Il confond magnésie dans diamantaire, détourne forces flottantes, les vectorisant, comprend vraiment ! Le Ragnarök à eu lieu en lui : deux forces écroulées ouvrent le tribunal !
Chaque vertèbre du dragon maléfique à été décrite et ses points faibles révélés : déchire-le !
Lorsque la lune est pleine, lis le Livre Vivant : La Somme des perfections et la Tapisserie des Arcanes pour accomplir le Rituel de sotériologie. C’est l’Opération du Soleil que l’on accomplit avec le Secrets des Voies qui mènent à l’Autre rédempteur. Le feu occulte brûlant en toi lorsque devant le terrible, ta victoire est à genoux, est le plus brillant des trésors. C’est que par tes seules forces tout est vain : crois moi c’est par la magnésie que tu vaincras, fusionnant la clef vertébrale interne et le globe oculaire externe : rectifiant par la table des 24 philosophes, minéraux, végétaux, animaux en et autour de toi.
Mais l’esprit Saint est un chaos purifié et son verbe est muet lorsqu’il est exalté, il est transporté au dessus du vulgaire et soumet les démons. Petite est la porte vers Dieu, difficile est l’ascension unissant les opposés, parmi ceux appelés, peu d’élus car le tamis est impitoyable à tout ses niveaux ! Regarde-moi devant la porte, reculer en te fixant, mon corps absorbé infiniment par Dieu, mon esprit uni à lui, mon âme travaillant !
Et dans les étoiles sont inscrites nos mythologies, seule la magie à l’art de faire descendre les archétypes en nous afin de les faire éclore. Aucune technique ne saurait y aider : c’est un état d’esprit, une chose précieuse que l’on fabrique par soi-même. Les âmes s’incarnent en ce que lorsque les rêves les laissent passer : prépare un bon couffin pour attirer ce qui est divin, après la jeunesse pousse encore de liesse !
Humble jardinier, le chaste baiser de la vierge te libère tout lumineux de ta gangue, mille doigts du Christ, à l’intérieur de ta chaire, pardonnent tout tes errements, ta flamme s’éveille d’une pureté inégalable, forgeant ton âme dans un écrin d’or. Une éclatante lumière t’envahit : elle fracasse le mal vers l’extérieur et ré-hausse le bien à l’intérieur, elle élève tes idéaux et te met en liesse, te fais voir l’efficace, l’essentiel et le sincère. Elle complète les doutes brisés et banni la peur. C’est le but et le chemin éternel !
Tu as pratiqué la cryptographie divine : le codage de tes informations dans ton eau intérieure et leur organisation logique par l’entremise de la prière ! Elle est lue comme tome sacré par les séraphins, récitée comme cantiques pour créer le vase futur de ton âme. Ton message parvient à destination, uniquement pour ceux à qui tu l’as destiné et il est parfaitement lu, parce que tu as respecté le magistère.
a. Écoute mes derniers mots, tout écrits vers le XIIème siècle :
Seule la fusion des trois sphères parfaites confectionnées par le magistère peut te faire obtenir véritable ?! au delà des trois états transitoires et de l’état absolu. Ton ancien véhicule a pourrit, tu y a mis le feu : en voici un nouveau-né rectifié !
La première est la lumineuse et horizontale couronne paradoxale qui est volontiers offerte par Dieu lorsque le saint baisse la tête pour la recevoir. Elle est comme de l’huile sucrée qui fond mais qui ne se réduit pas, toute chargée d’un sel magique purifiant et vivifiant qui bien en silence agit dans l’obscurité. Elle donne le dominer. Ici : la goûte de l’océan !
La seconde est l’harmonieuse sphère de sagesse verticale-profil sur laquelle s’assoient les sages et qui change toujours naturellement de couleurs, elle est telle Gaïa en miniature et exaltée, flottant au dessus du sol, nourrissant celui qui la chevauche, matrice dont l’apparence s’adapte à lui. Elle donne le voir. Ici : la rose dans le champ !
La dernière est la brûlante roue à aubes bénite verticale-face qui tourne derrière le dos des héros qui l’on fabriquée et dont la transmutation sans fin lèche tout l’univers et tel des bras elle s’agrippe aux barreaux cosmiques, élevant amoureusement son porteur avec virilité alifère jusqu’à l’empyrée. Elle donne le guérir. Ici : le rouage à l’horloge !
Se générant l’une après l’autre mais pourtant simultanées, adorant chacune en leur sens mais pourtant universelles, s’opposant dans leurs contemplations mais pourtant une. Regarde, inconcevable : le temps ici rien ne corrompt ! Trois fois parfait : les religions dévorées !
Celui qui résout l’énigme labyrinthique des trois sphères et de leurs combinaisons, sachant les relier, les superposer puis les interpénétrer obtient la vision vraie qui change tout en or : cette décoction touillée qui permet de créer le cosmos ! D’ouvrir la porte du tribunal !
Il marche parmi les vivants tel un véritable enfant du soleil et de la lune : un œil éteint, un œil allumé, les mains débordantes de bénédictions, son rugissement plonge les démons dans la terreur, son souffle neutralise les sorciers, son regard apaise les anges et son sourire éclaire les pêcheurs. Il émerge lumineux, armé et sachant : les saints poussent des cris de ravissement !
Son esprit englouti dans le Père, son âme en coït avec le Saint-Esprit, son corps portant fièrement la croix du Christ.
Que ton corps soit empli de fureur extatique, que ton âme soit bicéphale symbolisée, que ton esprit soit contemplation idéalisée et enfin, par delà les opposés, mariés en complémentarité, voici toute l’œuvre féconde créée devant toi : xwarenah universel !
Oui, dogmatiquement, essentiellement, impérieusement : Tu vois, tu sens, tu sais :
Ton être, ne faisant qu’un avec Dieu ! Car Dieu croît en toi !
θειος ανηρ Χριστός : Unio trium colorum (Père, Esprit, Fils) :
Eazius-Guolao, maître voilé : Le corps pendu à l’arbre cosmique, ainsi assis, oublieux, recroquevillé sur toi-même, l’intellect et la racine vitale repliés vers le tribunal par la posture du guerrier qui va renaître dans la véritable conscience. Faisant de l’espace ta cape cosmique, ta matrice régénératrice, pliant sous tes doigts, la bouche sur le minuscule entonnoir gnostique fabriqué pour toi. Une lumière émerge de la profonde obscurité, cette triple lumière devenue une vient de toute matière : le grand vertueux, le grand naturel, le grand sacrificateur, il possède une lumière plus lourde que sa matière, lorsqu’il est pesé, des deux, quel corps naturel et exacerbé de fidèle vertu est gardé en vie ? La tête lumineuse sort de l’infini ! Pousse ! Lune est devenue soleil ! Le pont à été traversé ! ARRETE-TOI, OUVRE LES YEUX, COMMANDE AU SANS-NOM DE STOPPER SON BRAS, toi sinon tout coulera au sol !
Dourga-Mikal, sainte parèdre : Un chacal te défend d’une lance, du crocodile qui te poursuit ! Alors que mon nom jamais ne t’échappe : adore moi petite flamme, et ma lyrique voix te guidera-jugera-gardera dans les trois mondes, je te conduirais à l’éternelle lumière dedans-dehors, entièrement purifié : car c’est ainsi que Dieu le veut ! Ta passion émanée de la racine de toutes choses deviendra alors un feu qui caressera la création entière, bloc brut de magie divine : parle et tu exauces ! Tu es le gardien du seuil de la porte de l’enfer, que ton dragon les mange, tiens les en respect ! Fleuri ! Terre est devenue soleil ! ARRETE-TOI sinon tout s’évaporera au ciel !
Bardô-Oupiot, jumeau gardien : Fertiles, sont vouivre noire et biche blanche : elles se combattent dans la sphère de sève solaire pour obtenir au travers de leur alchimie la sphère améthyste coagulée ! Voici l’Homme né tout armé et organisé de cette lutte chaotique : Les corbeaux de cristal à l’œil pinéal voltigent en cercle autour de lui, une meute de loups chartreux relient les trois endroits d’où il vient jusqu’où il va et autour de lui quatre anges évêques le gardent, chacun portant un fourreau, une partition, un vase et des bijoux de laurier. Par l’effort juste qui n’est pas contre-nature, avec un simple sourire, passe alors tout les gardiens à genoux : cour élysiaque, route royale, chariot inarrêtable, jusqu’au suprême alors que tu offres le surplus aux plus petits que toi qui attendent tes bénédictions pour se former… sans peur tu l’as renversé moult fois pour voir l’envers dans l’endroit, l’endroit dans l’envers, pour voir le centre, enfin regarde : LAISSE DIEU FAIRE ECLORE - le MONDE est TOI.
Les écrits dans ce livre sont ceux du prochain Dieu, qui fut toujours là, qui sera fatalement, trois en un, un en trois, venant après et synthèse de tous, parole ineffable : celui des portes et des portails, des transitions et des passages, de la simplicité et du paradoxe, égal et différent, liant sans unir. Et il est ces trois là unis qui sont décrits simultanément dans ce livre ! Il a le corps hermétique, l’âme mystique, l’esprit gnostique et la conscience théosophique qui est constituée des trois avant et l’être ésotérique qui est constitué des quatre précédents, qui est total et manifesté. Car il faut une source, un jumeau qui sépare par dehors, un autre qui unit par dedans et un récipient !
Il est le dieu suspendu, partout intervenant mais invisible et partout visible mais s’abstenant : inclinaison du cercle, très bon ami souriant et rassurant, utile et savant, inépuisable mystère. Personne ne le prie mais tous le prient et ceux qui le prient cessent de pouvoir le prier car ils sont prière ! Ce livre est l’éclaireur, le gonfalonnier, le héraut de cette loi toujours semblable et toujours évoluant. Il est une graine, placée là pour mille ans. Il est un portail naturel, un miroir aux multiples tourbillons fractals qui vont en trois sens : connaître à droite, adorer à gauche, servir au centre. Il a reflété le visage de l’auteur et chacun pourra selon son désir, y superposer le sien pour créer son propre esprit et ainsi dialoguer avec l’âme du monde.
Cela est l’ultime sotériologie transmutative qui affine pour toujours l’unicité de chaque parcelle de la création qui est unique dans toutes ses parties : ἀδάμαποιέα καθολικόν !
VOIS DERRIERE CES LETTRES LA REFORME SYNTHETIQUE QUE JE DONNE AU MAGISTERE
Cherche la liberté : soi sincère pour être pur, grimpe aussi haut que possible pour te dégager de ta gangue. Cherche la vérité : soi furieux pour être glorieux, déploie toi aussi largement que possible pour être fertile. Les pieds sur le globe universel, en union avec ton jumeau dont tu es issu. Un arbre pousse, qui l’abat ? Maintenant tu sais pourquoi j’ai fais ce que j’ai fait : poussé l’architecture céleste et l’horticulture terrestre ! Ton destin est devenu ma loi car j’ai incarné l’esprit pour la bonne raison. Alors lis, lis et relis moi, car tu dois fixer pour toujours tes révélations : bénir, c’est jeter un feu, ce feu purifie et lorsqu’une chose est pure, un feu en émerge, qui fusionne avec la bénédiction. N’ai pas peur du sommeil, il est la source de la renaissance, il se gorge de lumière, donnant force, faisant resplendir plus encore : les mailles sont de plus en plus larges, faisant jaillir la fontaine ! La crucifixion bénit la matière, dissout les malédictions mémorielles, fait émerger la lumière !
b. Imprécation finale contre les méchants
Que la foudre frappe les pêcheurs, Que le feu consume les impénitents : Si tu utilises sans vertu cette verge universelle que je t’ai transmise, elle t’anéantira, crois m’en ! Tu peux en faire barreau d’échelle, martinet dresseur et levier ingénieux, mais si tu n’es pas trismégiste, tout ceci te sera occulté : si tu en fais une science, un art ou une philosophie, honte à toi d’avoir blasphémé le Très Saint. Si tu n’es pas comme Dieu, aucun recours ne sauvera l’idolâtre, les dieux piétineront l’orgueilleux !
VOIS LA LIMITE HERMETIQUE, QUE J’AI TRACEE ENTRE LE BIEN ET LE MAL !
Qu’ils sachent ceux qui feignent l’ignorer : qu’ils ne peuvent que ralentir leur sentence, qu’en voulant la ralentir, ils font le mal. Que ma sentence est inéluctable car elle est leur base, qu’ils peuvent agripper d’autres pour se ralentir d’autant et qu’ils peuvent se ralentir à l’infini, faisant des poches et des îlots dans l’obscurité en détournant mon souffle, momentanément, en de petites boucles, mais que moi, je suis plus que le temps et l’espace et que ma boucle n’a ni début ni fin… Qu’ils obéissent au mauvais maître et qu’ils écoutent de vains chuchotements, qu’ils me sont enchaînés pour toujours et à jamais et que tous je dévorerais : que ma gueule mastique tout les vivants, que tout est vivant, que je fais revenir à la vie ceux qui sont morts. Que rien ni personne n’échappe au TRIBUNAL et que le néant lui-même j’avale !
Que le néant n’existe pas, que les méchants le créent eux-mêmes, qu’il n’est que peur et dilettante : qu’il n’a aucun pouvoir ! Tremblez et prosternez-vous devant le vivant, le juste, le beau, car mon amour va tout inspirer ! La lumière, tous, vous pulvérisera et vous repoussera encore et vous reviendrez à moi, broyés entre le marteau de l’être et l’enclume du non-être, et ceux que vous avez réduit par votre lâcheté je les augmenterai, et puis je briserais tout vos actes, je les ferai disparaître de la création, et vous obéirez, car ma volonté est parfaite ! Vous êtes déjà dans mon tribunal, car je vous secoue et vous fait bouillir, vous digère, je dissous et purifie votre orgueil, votre hypocrisie, votre tiédeur pour en faire l’engrais prochain de tout ce que vous avez voulu rabaisser ! Sache méchant, que tu n’as rien tenté, rien pris, rien conquis car j’ai déjà tout terminé ! Souffre, que le bien à droit sur tout, que le beau est la seule loi, que la vertu à vaincu avant la bataille : OUI, que la lumière est, que tu n’es pas, que l’obscurité n’est rien et que je suis tout !
Écoute pêcheur : si tu ne sais équilibrer ta contemplation et ton extase : ou dieu te fuira et provoquera en toi l’amertume et l’attente qui volera ton repos ou dieu te pénétrera avec une telle force qu’il ravira ta raison ainsi que ton illumination progressive. L’une et l’autre voie sont pièges et impasses tanguant autour de toi. Ce livre apporte fièvre : elle tue le méchant, ressuscite le pénitent, fortifie l’initié ! Si tu ne sais obtenir les trois sphères, par une, ou deux, mais bien les trois sphères, alors tu sera perdu, noyé, sans véhicule : ton être sera trop ouvert ou trop fermé et tes perfections seront pour Dieu, vaines. Chacun peut, quelque soit sa nature et son élévation dans la hiérarchie des êtres, prétendre au magistère afin de nourrir les trois sphères simultanément : seule compte la sincérité dans l’intention. Ici, hier et demain. Celui qui veut aller au Père sans passer par le Christ meurt inévitablement étranglé dans le chas de l’aiguille de la connaissance. La matière est bien unique, alors préserve toi de ces poisons au verbe mort…
Et saches enfin : que par amour ton âme soit lestée à la pierre de tes douces pensées, une imagination galopante fixée sur un fruit pur à laquelle les esprits viennent buter, prennent corps, pour que quelque que soit le royaume ton âme ne s’enfuie pas vers la mort lorsque tu boiras au divin calice : ceux que tu as nourri protègent leur fleur avec férocité. Les amoureux tombent à l’opposé : le Christ androgyne de leur union est la coupe de l’ineffable, elle retombe sous forme de pluie. Tissez vos lumineux vêtements ! Dieu ! Buvez-en jusqu’à la lie !
c. Exaltation éternelle des Justes
C’est avec ce Langage très excellant que le gardien ouvre la porte ! Puis avec ce verbe très parfait, indubitablement ils viennent ! Les pensées comme la lumière dont ils se nourrissent, les mots comme une pluie de bénédiction qu’ils boivent, les actes comme le tuteur où ils s’appuient. Tes corps possédés par des milliards de bons esprits, tous en symbiose ! Et, faisant marcher en amicale harmonie et en coopération raisonnée toutes les perfections, il en ressort enfin le véritable chrysomère ! Ô ‘Io, la trame des rêves est maintenant cousue dans la réalité grâce à la théurgique alchimie !
(Et ce que tu as fais en toi, Dieu le fera pour toi à ta mort et Dieu le fera pour l’univers à la fin des temps. Et tu as reconstitué son drame et résolu l’énigme, déclenché l’apocalypse et ôté les sceaux, puni les mauvais et sauvé les justes ! Ton verbe est allé en enfer, à libéré les fragments de lumière ! Tu es un mystique solaire, ta vitalité est confondue avec celle de Dieu !)
Crucifiant le rituel à la réalité par les actes, serpent équarri par la vertu active: FIXE LE. Puis, entre le rugissement circulaire et le tonnerre frappant, entre le grincement de portes s’ouvrant et le coup du heurtoir, entre le progressif et l’instantané, la transe et la stase, le cataphatique et l’apophatique, LÀ, OUVRE L’OEIL !
Représentant humblement la jouissance extatique et le rire acausal : tout cela, exprimé mystiquement en deux fois, vérifié sentimentalement cinq fois et relu intellectuellement par neuf fois : Il n’en faut pas plus, j’ai cerné l’univers alors j’ai dit !
(Lorsque tu passes la porte glorieuse, trouve la serrure cachée : un vieillard discret, humble et souriant te fais un signe timide : suis le et ?! LA PIERRE TERRESTRE FUSIONNE AVEC LA PIERRE CELESTE)
Ici, ne crains rien, reste : tu peux boire ma substance, t’y baigner même, y déposer tout tes vœux pour qu’ils croissent, car mes mystères sont inépuisables, ma volonté indomptable et adaptable, mon émanation infinie. Nulle crainte ne règne ici. Dans mon jardin, tout est terminé et en développement. Ma passion et mon imagination en création, mon intellect et ma vie en contemplation ! L’accomplissement parfait !
Si vraiment mon frère, tu as compris, ressenti et bu mes paroles, cœur ouvert, sincère, alors fait les tiennes, devient en le maître, trouve ta voie et répands cette lumière aux frontières du monde et à ta manière, puis oublie moi et si tu es perdu reviens moi, car je serais toujours là… si tu as mangé ce livre entièrement, en vérité tu es déjà prêt, ô prêtre, ô chaman, ô adepte, n’aie plus peur, soleil-arbre-marcheur, tout est juste : sort au jour ! Lève-toi du tombeau microcosmique, étincelle transcendante, archanthrôpos astrologique… DEBOUT ! ICI, A MOI YGGDRASIL !
J’ai dit l’ineffable : éclairé les alentours pour faire déduire le centre : fais l’œuvre du seigneur : manifesté sa lumière au travers de l’au-delà : bouclé le cercle & rénové l’église, trahi aucune étoile & déshabillé le cosmos par le parement : émané mon irradiation, fait vibré l’hypercryptique, démiurgé le cosmique, terminé mon artifice pédagogique !
Ô σεραφείμ : maître de la lumière et 天龍 cosmique, mon joyau enchâssé, mon soleil caché-enfilé et mon portail vivant fait d’or et de diamants. Je t’ai jeté en géhenne et le miracle s’est accomplit : mon magistère vivant à éclot, à tout aurifié et catastérisé !
MAINTENANT TU VOIS – DERRIERE TOI QUI EST AU CENTRE D’AU-DEDANS
ICI EST LA PIERRE D’ANGLE – TOUTE LA GRAVITE EST LA, PARTOUT -
TU ES VRAIMENT LIBRE – DANS LA VERITE
BÂTI TON EDIFICE A PRESENT
Le tempestaire mystagogue Bardô Eazius dit : Que celui qui a des oreilles pour entendre entende ! Que les autres à jamais, se détournent du magistère ! LE MAGISTERE EST VIVANT ! Alors pour celui qui est élu :
Que ma bénédiction te frappe comme la foudre & que mon feu allume ton bûcher !
QUE TON AURIFICATION SOIT RADICALE ! Ô DE L’ABSOLUE DISSOLUTION, TOI, LE VIVANT !
- CONSUMMATUM EST -
Œuvre
Nom : Vierge j’ai enfanté
Auteur : Oswald Wirth & Arthur Cedre
Date : 2011
Type : DAO
Source : DeviantArt
Document :
Licence : CC-BY-NC-SAVierge j’ai enfanté
Version: 1.0
Maj : 25/10/2024