Arthur🔗 autorités
Pendragon
Œuvre
Nom : Arthur retirant l’épée et se faisant consacrer
Auteur : Culture médiévale
Date : 1280-90
Objet : Enluminure issu du manuscrit de L’Histoire de Merlin
Nature : Pigments sur parchemin
Source : Bibliothèque Nationale de France
Culture médiévale (Paris)
Œuvre
Nom : Apparition du Graal devant Arthur et neuf chevaliers de la Table Ronde
Auteur : Culture médiévale
Date : XV
Objet : Illustration issue du manuscrit de La Quête du Saint Graal
Nature : Pigments sur parchemin
Source : Bibliothèque Nationale de France
Culture médiévale
Œuvre
Nom : Roi Arthur
Auteur : Culture médiévale
Date : 1385 – 1400
Objet : Issu de la Tenture des neuf héros
Nature : Pigment sur laine
Source : Musée d’Art Métropolitain
Culture médiévale
Œuvre
Nom : Roi Arthur
Auteur : ℙ Michael Wolgemut
Date : 1493
Type : Encre sur papier
Source : in Chroniques de Nuremberg bs. Bibliothèque d’État de Bavière
Michael Wolgemut
Œuvre
Nom : Roi Arthur
Auteur : João do Cró
Date : 1509
Nature : Enluminure
Source : in Livre d’Armeiro-Mor bs. Institut des archives nationales
João do Cró
Œuvre
Nom : Arthur
Auteur : Artusmeister d’après les dessins d’Albrecht Dürer 👁
Date : 1513
Objet : Illustre parmi la série cernant le Cénotaphe de Maximilien 1er
Nature : Bronze (atelier Vischer)
Source : Hofkirche, Innsbruck
Document :
Auteur : ORAEDESDate : 2019
Artusmeister ap. Dürer
Contexte | ||||||
Religion | Christianisme (Celtique) | |||||
Premières traces | VI (ℙ chef breton ex. Riothamus ou Ambrosius Aurelianus) | |||||
Date de stabilisation | X (Preiddeu Annwfn) | |||||
Zone de vénération | Grande Bretagne, Europe occidental | |||||
Hauts lieux de culte | Glastonbury Tor | |||||
Œuvres choisies où mentionnées |
Historia Britonum (Nennius) Preiddeu Annwfn (Taliesin) Historia Regum Britanniae (Geoffroy de Monmouth) Merlin (Robert de Boron) Lancelot (Chrétien de Troyes) Le Morte d’Arthur (Thomas Malory) | |||||
Emprunt | ● Chef breton (divinisation) | |||||
Rapprochements |
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Statut | |||||||||||||||||||
Ordre | Héros | ||||||||||||||||||
Type | Solaire | ||||||||||||||||||
Polarité | Masculin | ||||||||||||||||||
Qualité | Chevalerie | ||||||||||||||||||
Demeure |
➧ Camelot ➧ Avalon | ||||||||||||||||||
Physique |
➧ Habillement militaire ➧ Cheveux mi-longs ➧ Barbu à partir de son intronisation | ||||||||||||||||||
Attributs |
➧ Excalibur ➧ Couronne Royale ➧ Héraldique : d’Azur à trois couronnes d’or | ||||||||||||||||||
Groupes |
➧ Treize chevaliers de la Table Ronde ➧ Neuf Preux | ||||||||||||||||||
Relations |
|
Caractéristiques | |
Romanisation |
➧ Arthur ➧ Arthurus ➧ Artorius |
Transcription littérale |
Roi-Ours {Arth-Rix} |
Fonctions |
➧ Fédérateur des peuples celtes par le christianisme ➧ Chef de la Table ronde ➧ Initiateur de la quête du Graal |
Caractères |
➧ Royauté – Justice – Éternité ➧ Initiation – Ancien – Dormition ➧ Unité – Félicité – Perdition |
Épiclèses |
➧ Pendragon {Tête de Dragon} ➧ Penn-drogn {Commandant} |
⟴Notes
I. Sources galloises
► Le personnage d’Arthur, modèle du chevalier preux et généreux, s’est élaboré sur près de dix siècles et est issu de plusieurs matériaux : principalement de l’agglutination de plusieurs mythes et légendes relatives au fond celtique, puis, de la créativité littéraire d’auteurs, romanciers émergents. Plusieurs sources, d’abord galloises, permettent de contextualiser l’historicité d’Arthur(1) et la formation de sa légende littéraire et initiatique. On trouve déjà des allusions à un Arthur dans deux anciens poèmes gallois du d.VII(2). Nennius (Historia Britonum, L°4) est cependant connu comme étant le premier à le situer : Arthur serait un dux bellorum du V – VI ayant lutté de façon déterminante aux cotés des chefs celtes, contre les saxons qui, à la faveur du retrait progressif des garnisons romaines, envahissent d’outre-manche la Grande-Bretagne. Douze batailles victorieuses sont mentionnées et la dernière, au cours de laquelle Arthur tue à lui seul 960 hommes, la Bataille du mont Badon, est sans doute celle mentionné par Gildas le Sage in De Excidio Britanniae.
↳ Les mirabilia de l’Historia situent en outre deux merveilles associées à son nom qui se trouvent au sud-est du Pays de Galles : La tombe de son fils Amr/Amhar (prototype de Mordred) en Ergyng et le CarnCabal en Buellt portant une pierre sur laquelle figure la trace de son chien Cabal. Ce dernier l’imprima durant la chasse du porc Terit/Troit(3) effectuée par Arthur à l’aide de Mabon ap Modron et qui constitue son premier exploit. Il est dit que si on emporte la pierre, elle revient invariablement à sa place. Les Annales Cambriae indiquent quand à elles à propos de cette bataille qu’Arthur a porté la croix de notre Seigneur Jésus-Christ pendant trois jours et trois nuits sur ses épaules et les Britanniques ont été les vainqueurs
puis mentionnent que durant la bataille de Camlann (537), Arthur et Medrawd (Mordred) sont tués
.
↪ Dans les vies des saints du XI, Arthur tient généralement le rôle d’un roi dont le saint se concilie l’appui par l’intermédiaire d’un miracle. Plus spécialement dans la Vita Gildae, Gildas sert d’intermédiaire dans un conflit opposant Arthur et un autre roi, Melwas (Méléagant) roi de l’Aestiva regio {Pays d’été} qui avait enlevé la reine Gwenhwyfar {Blanc fantôme} (Guenièvre)(4). Chanté par les bardes et conteurs gallois et armoricains(5), Arthur, armé de Caledfwlch {dure entaille} (Excalibur) devient un roi conquérant qui parvient à dominer le monde connu(6) et le personnage est développé dans plusieurs poèmes recelant des motifs celtiques.
II. Fils de l’Annwfn et roi mystique du monde matériel
► Arthur, d’abord un personnage seulement épique, devient en plus, un personnage ancré dans le merveilleux. Roi solaire doté de pouvoirs magiques, sage autant que puissant, il vit des aventures le mettant en relation avec le spirituel et le fabuleux, histoires où la frontière entre le monde matériel et l’au-delà est mince.
↳ Dans le Preiddeu Annwfn du Livre de Taliesin (› X), Arthur se rend a Caer Siddi (forteresse située dans l’Annwfn) notamment pour ramener le chaudron magique, prototype du Graal, qui donne une nourriture inépuisable aux braves mais demeure vide pour les poltrons. Outre ses expéditions dans l’au-delà, Arthur et ses alliés, purificateurs, font régner l’ordre et la justice, exterminent les monstres et les sorcières 👁 qui tourmentent le pays. Cai (Keu) est le champion le plus mis en avant et déjà dans le Pa Gur au X, il pourfend neuf sorcières, des lions et le monstrueux Cath Palug.
↳ Beaucoup des héros (et des animaux) faits chevaliers qui accompagnent le roi paraissent doués d’un statut spirituel et surnaturel lié au polythéisme celte : Arthur est ainsi mis en relation avec Pwyll et Pryderi(7), figures centrales de Pwyll, prince de Dyfed branche méridionale des Mabinogion. Notons d’ailleurs, que le personnage de Gargantua prend son origine dans des récits populaires oraux(8) narrant les aventures d’un géant créé par Merlin et intégré dans la cour du roi Arthur, récits ayant influencé Rabelais. Guenièvre elle-même est une fée incarnant le pouvoir magico-érotique et son mariage avec Arthur sanctionne une alliance entre l’au-delà celtique et la cour d’Arthur. L’un de leur fils, Llacheu est doué de voyance. Du reste, le père d’Arthur, Uther Pendragon, sous un aspect humain, semble figurer un roi de l’Annwfn et Ygraine sa mère, comme Morgane, sœur (ou demi-sœur) d’Arthur sont également des fées. Arthur, est encore protégé par la Dame du Lac (Nimue/Viviane) et porteur d’Excalibur, épée foudroyante, vraisemblablement héritière du Caladbolg de Fergus Mac Roeg et ultimement du Gae bolga de Cúchulainn. Le Lanzelet de Ulrich von Zatzikhoven au d.XIII, premier roman allemand consacré à Lancelot, introduit le personnage de la Dame du Lac. Elle sera précisée dans le Lancelot-Graal (dit Cycle Vulgate) et développée dans le Cycle Post-Vulgate (1230 – 1240) qui relate l’épisode où elle donne Excalibur à Arthur en remplacement de l’épée du rocher, brisée durant un combat. Enfin et bien sûr, le plus proche allié d’Arthur, Merlin, véhiculant actuellement l’archétype suprême du magicien pour l’occident est à de nombreux égards un être surnaturel(9).
↪ Prototype du héros, on estimait au XII en Galles comme en Cornouailles ou en Bretagne, qu’Arthur était toujours vivant(10) car soigné par sa sœur Morgane en Avalon(11) où il fut transporté sur une barque magique par cette dernière, la Dame du Lac, la reine des Galles du Nord et la reine de la Terre Gaste. Guerrier dormant et figure messianique britannique (celtique même), il attendait là son heure pour revenir(12). Conformément à la tradition littéraire, il était dit que sur sa tombe était inscrit : Hic Jacet Arthurus, Rex Quondam Rexque Futurus
{Ci-gît Arthur, Roi un jour, Roi à l’avenir}. La fameuse Croix de l’abbaye de Glastonbury, annoncée en 1191 comme étant contenue dans le tombeau d’Arthur et perdue depuis › XVIII, indiquait seulement : Ci-gît le grand roi Arthur dans cette sépulture et avec lui une seconde en esprit, sa femme Gwenhywyvar
. En Cornouailles on dit encore qu’Arthur apparaît sous la forme d’un crave à bec rouge ou d’un macareux et en Bretagne, la Chasse Arthur est une chasse sauvage menée par le roi poursuivant éternellement Twrch trwyth. Cette légende fut diabolisée par le christianisme pour qui cette chasse, toujours infructueuse et durant jusqu’au jugement dernier est une punition pour avoir quitté une messe et lui préférer une chasse.
II. Le cycle arthurien et la christianisation
► Bien que les récits arthuriens bénéficiaient déjà d’une audience dans le monde chrétien, le personnage acquière une notoriété très significative dès 1137 avec l’Historia Regum Britanniae du gallois Geoffroy de Monmouth qui donne une dimension unifiée et imposante au récit sous forme de chronique, posant les jalons les plus importants de ce qui constituera par la suite la matière de Bretagne. Il entérine notamment le rôle décepteur de Mordred (sans pourtant donner des détails sur ses motivations), esquisse de façon nette le personnage de Merlin (stt. dans sa Vita Merlini), dont le prototype principal est le Myrddin Wyllt gallois, et introduit l’idée de l’insula Avallonis lorsque Arthur est mortellement blessé par Mordred. Dans le récit de Geoffroy, Arthur, suivant les pas de son père, sauve en effet la Bretagne en proie au chaos et à l’anarchie en repoussant saxons, pictes, écossais et irlandais. Excellent dirigeant dont la cour atteint des sommets de richesse et de raffinement, il conquière ensuite l’Islande, la Götaland et la Gaule. Mais la Rome décadente demandant un tribut, il est de nouveau poussé en campagne. Mordred en profite pour le trahir et Arthur doit rentrer pour le vaincre, il est cependant mortellement blessé dans le conflit.
↳ En France, Wace, sur la demande de Henri II Plantagenêt, fournit une adaptation (on ne peut parler de traduction) en vers français de cet ouvrage avec son Roman de Brut(13) en 1155 et formule l’idée de la Table ronde(14). Puis cet ouvrage est à son tour réadapté en moyen anglais(15) par Layamon sous le nom de Brut (f.XII) dans lequel la naissance d’Arthur est décrite comme bénie par la présence des elfes qui le consacrent de dons merveilleux. Ces même elfes le transportent en Avalon et au lieu de Morgane, c’est ici Argante, leur reine, qui rend la vie au héros.
↪ Durant le bas Moyen Âge, la figure d’Arthur, soutenue par les Plantagenêts qui cherchent une légitimité mythique, est omniprésente dans la littérature et mue par une étincelante floraison. Elle essaime dans l’Europe occidentale (Espagne, Italie, Allemagne), jusque en Scandinavie, qui est sensible à l’écho que trouve cette littérature avec les traditions locales (légendes, fêtes, chants, toponymie…) qui, pour le territoire français, plongent leurs racines dans la culture orale gauloise. En France, le cycle arthurien glisse de la chronique à un style littéraire plus élaboré et le rôle du roi Arthur, d’acteur, devient régisseur et observateur, une digne incarnation des idéaux chrétiens et chevaleresques :
↳ Chrétien de Troyes d’abord, attaché à la cour de Marie de France (fille d’Aliénor d’Aquitaine), greffe de nombreuses histoires au mythe arthurien, il rationalise et démythifie également le personnage en même temps qu’il subtilise et symbolise les interactions et motivations des personnages. Il introduit la forteresse de Camelot(16) progressivement appréhendée comme ville idéale et centre du monde concentrant les forces du savoir, de la poésie et de l’alchimie et où les chevaliers attendent les quêtes que des personnages fabuleux viennent leur proposer, parfois sous forme de supplique ou d’autres fois de défis. Durant ces aventures, les protagonistes rencontrent des personnages amicaux ou vils, des ermites mystérieux, des demoiselles parfois en détresse, d’autres fois savantes ou dangereuses. Ils sont en contact avec des créatures féeriques et des esprits, visitent des lieux merveilleux, interagissent avec des sources sacrés et des objets animés qui sont autant d’allégories hermétiques des aides et épreuves sur le chemin mystique de Dieu dont les étapes sont sanctionnés par les vertus chevaleresques : noblesse, pureté, fidélité et justice. Chrétien de Troyes, introduit également le personnage de Lancelot (Érec et Énide) puis, inspiré par l’histoire de Tristan et Iseut(17), élabore également le motif de l’adultère entre Lancelot et Guenièvre dans le Conte de la Charette (1175 – 1181). Il imagine également la figure du Graal dans le Le Conte du Graal (1182 – 1190). Chrétien de Troyes donne enfin une impulsion considérable à l’amour courtois dans les cour d’Europe(18) dont les echos se font encore sentir dans les sociétés occidentales modernes. Inachevé, son Conte du Graal est poursuivit ntm. par quatre continuations versifiées et le surprenant Perlesvaus.
↳ Robert de Boron dans son Estoire dou Graal (1190 – 1199) amplifie quant à lui, en prose, l’aspect chrétien de la légende(19) et introduit le mythe de l’épée dans le rocher durant l’écriture de son Merlin (1190 – 1199).
↳ Le Pseudo-Map dans son Lancelot-Graal (1210 – 1235), agglutine ces thématiques dans un cycle en prose et ajoute ses propres apports comme la position antagoniste de Morgane.
III. Stabilisation, oubli puis réminiscence
► Au d.XIII, le minnesänger, Wolfram von Eschenbach dans son Parzival mettra en avant l’aspect chevaleresque et ésotérique du cycle arthurien. Toute cette tradition littéraire médiévale aboutit à la Morte d’Arthur (1485) de Thomas Malory, thématiquement précédé par la Morte Arthur en stances et la Morte Arthure allitérative de ses compatriotes anonymes (respectivement du XIV et d.XV), chez qui la forme, particulièrement synthétique est également résolument romanesque. Dès lors, le cycle arthurien n’évoluera plus et sera même oublié durant la renaissance si ce n’est par Spenser, qui, influencé par Malory, écrira La Reine des fées en 1590.
↪ L’œuvre de Malory influencera ensuite les victoriennes Idylles du Roi (1859) de Tennyson, la poésie préraphaélite de Swinburne et celle de Bulwer-Lytton avec son Roi Arthur (1848). Arthur et ses chevaliers reviennent en effet dans la grâce des intellectuels et des artistes durant la période romantique. Cette matière de bretagne touchera enfin notablement les œuvres de Shakespeare, Wagner, comme celle de Tolkien.
■ On trouve des représentations de la légende arthurienne dans les cathédrales de Modène(20) et Otrante ainsi que dans la Basilique San Nicola de Bari, on raconte que le Graal fut présent non loin de cette dernière, au Castel del Monte.
⟴Représentations postérieures
Œuvre
Nom : Arthur dans la Terre Déserte
Auteur : Henry Whaite
Date : XIX
Nature : Xylogravure
Source : PRT
Henry Whaite
Œuvre
Nom : Arthur et les reines pleureuses
Auteur : Dante Rossetti 👁
Date : 1857
Nature : Xylogravure
Source : in Le Palais de l’art (Alfred Tennyson) bs. Académie Royale des Arts de Londres
Dante Rossetti
Œuvre
Nom : Les lamentations du roi Arthur
Auteur : William Scott
Date : 1847 – 1862
Nature : Huile sur toile
Source : PRT
William Scott
Œuvre
Nom : Le Roi Arthur armuré
Auteur : Edward Burne-Jones & Georgiana Burne-Jones
Date : 1863
Nature : Aquarelle sur panneau fond de lin brodé de laines et de fils d’or
Source : Musée de Victoria et Albert
Edward Burne-Jones
Œuvre
Nom : La Charge du Mont Badon
Auteur : George Rhead & Louis Rhead
Date : 1898
Nature : Crayon sur papier
Source : in Idylls of the King (Alfred Tennyson)
George Rhead & Louis Rhead
Charles Butler
Œuvre
Nom : Traître, maintenant est venu le jour de ta mort
Auteur : Newell Wyeth
Date : 1922
Nature : Dessin sur papier
Source : in The Boy’s King Arthur
Newell Wyeth
Œuvre
Nom : L’Épée tenue par la main
Auteur : Newell Wyeth
Date : 1929
Nature : Dessin sur papier
Source : in The Boy’s King Arthur bs. Université de Caroline du Nord à Chapel Hill
Newell Wyeth
1.⟴ Sans que cette dernière ne soit cependant avérée.
2.⟴ Y Gododdin d’Aneirin semble être le plus ancien.
3.⟴ Le roi transformé en sanglier merveilleux porteur de talismans : Twrch trwyth, issu du Culhwch ac Olwen dans le Livre blanc de Rhydderch.
4.⟴ Ce rôle est par la suite attribué à Mordred.
5.⟴ 𝕍 les mss. des Triades galloises bs. Bibliothèque nationale du pays de Galles.
6.⟴ C’est le témoignage de Glewlwyd dans le Culhwch ac Olwen.
7.⟴ Le premier est cité comme membre de la court d’Arthur dans la longue liste donnée par Kulhwch dans le Culhwch ac Olwen.
8.⟴ Popularisé par Les Grandes Chroniques du grand et énorme géant Gargantua.
9.⟴ Métamorphoses, prophétisme, connaissance magique de la nature et bâtisseur de constructions fabuleuses.
10.⟴ Ou plutôt transfiguré dans le symbole polaire du Karr Arzhur.
11.⟴ Situé dans l’Annwfn et proche des Îles bienheureuses grecques.
12.⟴ Comme ntm. Merlin, Finn Mac Cumhail, Vainamoïnen, Wolfdietrich ou même Charlemagne, Jeanne d’Arc ou encore Napoléon…
13.⟴ Dédié à Aliénor d’Aquitaine.
14.⟴ Vision d’abord attribuée à Arthur puis à Merlin par Robert de Boron et dont l’objet est l’égalité autour de la table.
15.⟴ L’un des premiers textes utilisant cette langue.
16.⟴ Le plus souvent associé à Cadbury Castle près de Glastonbury dans le Somerset.
17.⟴ Le Roman de Tristan de Béroul est de 1170 mais le motif du triangle amoureux remonte › au IX avec Diarmaid et Grainne du Cycle fenian.
18.⟴ Et que certains chercheurs relient à la mystique cathare.
19.⟴ Il identifie le Graal comme étant le calice qui servit à Jésus-Christ lors de la Cène.
20.⟴ 𝕍 La légende arthurienne dans la sculpture de la cathédrale de Modène in Cahiers de Civilisation Médiévale (A°6, N°23), pp. 281-296, Jacques Stiennon & Rita Lejeune, 1963
Version: 1.0
Maj : 07/12/2024