Liste des exclus
De la sous-section Personnalités

Astronome naturalisé français influencé par Kepler. Bien qu’il enseignât Ptolémée, son attrait pour l’astrologie^፧ paraît limité à la première partie de sa vie. Déçu par les résultat qu’il obtînt dans le prédictif, il prit part à la révolution scientifique.

Pasteur luthérien et son fils, tous deux astrologues-astronomes. Formés à l’Université de Helmstedt (puis à l’Université de Wittemberg pour le fils). Premiers observateurs des taches solaires. Afin d’économiser leurs yeux et d’obtenir une meilleure vue du disque solaire, ils mettent au point la camera obscura. Tous deux correspondants de Kepler. Ne semblent pas avoir produit de travaux nous intéressant particulièrement.

Bhakta actif aux États-Unis et auteur prolifique (nnPL).

Malandrin dont les biographies vraisemblablement romancées ont fait entre autres choses, un alchimiste.

Poète et écrivain touché par le spiritualisme et l’alchimie, proche d’André Pieyre de Mandiargues. Membre du groupe surréaliste de 1952 à 1960. Influencé par Grillot de Givry, Alleau ou encore Canseliet, membre, bien sûr, de la Loge Thebah de la Grande Loge de France, il rédige des essais et articles concernant l’ésotérisme, la symbolique et l’histoire de l’art (il s’intéresse particulièrement aux symbolisme 👁) tels Érotique de l’Alchimie (1970), Nicolas Flamel, sa vie, ses œuvres (1973) ou Les Pierres magiques (1981).

Poète et essayiste libertaire influencé par le taoïsme. Créateur de la revue Révolution Intérieure (1977) où il est question de poésie et de métaphysique. Traducteur de plusieurs œuvres taoïstes. S’intéresse aussi à l’astrologie^፧.

Également romancier. 𝕍 stt. Manuel complet d’astrologie (1967) et La recherche et la date des événements du destin (1969).

Savant, inventeur et artiste. Npc. avec son homonyme légendaire, fils de Zhang Daoling. Ne semble pas intéresser directement l’ésotérisme^፧ ou la mystique chinoise et s’il est cité ici et là, c’est vraisemblablement pour la même raison que Sima Qian.

Yogi. Popularise la méditation auprès du grand public aux États-Unis. Inventeur de la Méditation transcendantale et auteur de plusieurs ouvrages (nnPL).

Médiéviste et auteur. Producteur de nombreux ouvrages sur la civilisation pré-chrétienne, celtique surtout (La Femme celte, 1972). Ces derniers à cause de leur caractère oscillant entre l’érudition et l’imagination, ont fait l’objet de critiques irritées dans le milieu universitaire. 𝕍 le compte rendu de Guyonvarc’h sur Les celtes et la civilisation Celtique. Markale a aussi écrit sur divers sujets à caractères mystérieux (Rennes-le-Château, l’Atlantide, les Templiers…).

Journaliste. Plusieurs ouvrages sur la parapsychologie et surtout la radiesthésie.

Auteur d’ouvrages sur la spiritualité (nnPL).

Mathématicien intuitif spécialisé dans l’analyse fonctionnelle et la géométrie algébrique. Laisse un nombre considérable de notes encore indéchiffrées. Antimilitariste et écologiste il est intéressé par le mysticisme et la méditation. 𝕍 sa Clef des Songes.

Cardinal. Certains auteurs, partant sans doute de Caro, prétendent qu’il se serait intéressé à l’alchimie^፧.

Évêque du Mans. Certains auteurs, partant sans doute de Caro, prétendent qu’il se serait intéressé à l’alchimie^፧.

Ariosophe. Auteur d’ouvrages sur la spiritualité et le complotisme (nnPL).

Prêtre anglican et écrivain. Spiritualiste et mystique, il est influencé par Teilhard de Chardin et le théosophisme. Intéressé par la guérison par la foi via l’imposition des mains il met l’emphase sur l’expérience directe dans ses ouvrages. Il fonde l’Ordre Omega dont l’objet est de promouvoir cette expérience. Converti catholique vers les années 2000.

Désignation fautive d’un prétendu astrologue et longtemps usitée (jusque Cumont et Neugebauer), en fait tirée du nom d’une compilation de thèmes anciens du byzantin Eleutherius Zebelenus au XIV. Le nom du traité est une translittération de l’arabe "Al-Bhalki" (𝕍 Classical and Byzantine Astrology in Sassanian Persia in Dumbarton Oaks Papers (V° 43, pp. 227-239), David Pingree, 1989). Quoiqu’il en soit, on trouve parmi ces thèmes l’un des plus anciens thème horaire qui concerne la sécurité d’un bateau d’Alexandrie perdu en mer (le passage en question est traduit par Richard Garnett en 1899).

Psychiatre et psychologue tchèque vivant aux États-unis. Avec Maslow, il est important pour la formation de la psychologie transpersonnelle. Il est connu pour ses recherches sur les états modifiés de conscience, leur potentiel psychothérapeutique et leur impact sur le développement personnel et la spiritualité, aboutissant à élaborer une "cartographie des espaces intérieurs" qu’il met en rapport avec les processus de la naissance et de la mort. Il s’est particulièrement penché sur les états modifiés induits par l’utilisation de drogues psychadéliques comme le lsd avant de s’orienter vers les effets de la respiration sur la psyché (respiration holotropique).

Psychologue, psychothérapeute et surtout maçon, connu pour son implication importante dans le rite de Memphis-Misraïm et le Martinisme (initié Sar Signifer par Ambelain).

Élève de Bachelard, disciple de Siddheswarânanda (moine de la Mission Ramakrishna) et, à partir des années 70, analyste jungienne formée par Von Franz. Connue pour ses lettres Les Amis de l’Alchimie . Épouse et principale collaboratrice de Jean Biès.

Philosophe scolastique, commentateur d’Aristote. A débattu de l’immortalité de l’âme^፧ et de la théorie de l’intellect d’Averroes avec Pomponazzi. Dans son commentaires aux Météorologiques (1523), il indique préférer le terme d’ars fusoria à "alchimie" pour désigner l’art d’Hermès. Intérêt, semble-t-il, fort limité pour nos études.

Romancier et essayiste, lauréat du prix Goncourt en 1983 pour Les Égarés, vénérable maître de la loge Villard de Honnecourt et Grand orateur de la Grande loge nationale française. A dirigé les Cahiers de l’Hermétisme avec Faivre. Influencé par les universitaires du XX (Eliade, Corbin, Durand, Alleau, Davy…), son œuvre est parcourue par des thématiques occultes et ésotériques, particulièrement celles de la maçonnerie et des traditions chinoises. On peut consulter ses archives à l’Institut mémoires de l’édition contemporaine .

Compositeur et théoricien musical important pour le XX, particulièrement attaché aux problèmes de spatialisation du son et de la musique aléatoire. Il est certainement le plus important compositeur de musique électronique et, particulièrement inventif et audacieux, il demeure une des figures de l’avant-garde musicale. On le trouve d’ailleurs au premier rang, quatrième place de la pochette de l’album Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band des Beatles. Fer de lance de la musique électroacoustique dont il est un des tout premiers compositeurs, il aborde d’abord la musique par une formation classique (violon et piano) avant de se tourner vers la musique électronique par le sérialisme via Pierre Boulez.

Son œuvre nous intéresse pour la dernière partie de sa vie, où, à la façon d’un Scriabine, il ambitionnait de créer une œuvre totale et monumentale (sonore, visuelle et théâtrale principalement) aux accents mystico-ésotériques. Influencé par le judéo-christianisme, le védisme, le théâtre nô, Aubobindo et le Livre d’Urantia, il débute la composition de Licht en 1977 et l’achève en 2003, constituant un cycle opératique composé de sept opéras (associés aux planètes) pour une durée totale de 29 heures ce qui en fait la plus ambitieuse entreprise lyrique. L’œuvre, à la thématique cosmogonique, met en scène Michel, Lucifer et Ève. Sa disposition fractale fait en outre que chaque morceau la constituant est conçue comme une unité modulable pouvant s’interchanger avec une autre. Que les germanophones 𝕍 ses essais sur la musique et ses propres œuvres dans la compilation Texte zur Musik.

Universitaire intéressé par l’esthétique médiévale puis par la sémiotique, sa thèse porte sur Le Problème esthétique chez Thomas d’Aquin (1956). Également romancier à succès connu ntm. pour ses deux premiers textes : Le Nom de la rose (1980, adapté au cinéma en 1986 par Annaud, avec Connery et Slater) et Le Pendule de Foucault (1988) qui, inventifs et érudits, puisent (non sans humour) dans la mystique et l’ésotérisme et disposent de plusieurs niveaux de lecture.

Metteur en scène et réalisateur aux préoccupations mystiques, né à Londres, fixé à Paris en 1970. Marqué par le théâtre élisabéthain et influencé par Artaud. Réalise Le Roi Lear (1971) et Rencontres avec des hommes remarquables (1979), adapté de la biographie de Gurdjieff. Met en scène Le Mahabharata (1985) qu’il réalise également pour le cinéma (1989). Auteur de L’Espace vide (1977) sur la théorie du théâtre où, comme le nom l’indique, il plaide pour une mise en scène épurée.

Prince de Transylvanie. Se serait intéressé à l’alchimie mais nous n’avons rien trouvé de probant. Le comte de Saint Germain affirmait être son fils.

Juriste de formation, membre du Rite écossais rectifié et rédacteur en chef de la revue maçonnique allemande Eleusis. A écrit plusieurs essais intéressant notre matière ntm. Sokrates als Esoteriker (1976) et Bauformen der Esoterik (1983).

Ancien élève de l’EPHE. Spécialiste de l’occultisme et de la démonologie ayant produit une œuvre qualitative, en particulier du point de vue iconographique. Connu pour sa Beauté du diable (1957, d’abord Le Diable dans l’art), sa série des quatre "musées" (ans. 70), et son Dictionnaire du Diable (1989). La Bibliothèque de l’Arsenal possède désormais sa documentation.

Psychothérapeute influencée par Jung. Convertie orthodoxe en 1958. S’intéresse également à la littérature hébraïque. Connue pour son Symbolisme du corps humain (1991)

Journaliste, rédacteur en chef de Science et Vie. Influencé par Guénon et Abellio. Connu pour ses ouvrages destinés au grand public, mêlant roman et vulgarisation, traitant de sujets religieux, historiques ou scientifiques et, traversés d’influences ésotériques. Surtout connu pour son Homme qui devint dieu (1988) trait de la vie de Jésus.

Infirmière de formation. Mystique et auteur de plusieurs ouvrages sur la spiritualité et les perception extrasensorielles, dont Le Grand passage (1989). Elle commence à témoigner de ses expériences dans les grands médias (Antenne 2, France Inter) avant de se mettre à l’écriture. Elle décrit notamment le voyage hors du corps qu’elle commence à expérimenter dès 1935, ce qui en fait d’elle la pionnière francophone de ce type de témoignage. Elle est précédée en cette matière par l’ésotériste américain Muldoon et son Projection of the astral body (1929) et Powell et son Corps astral (1927). Avant cela, divers témoignages épars existaient et certains furent évidemment regroupés dans les études parapsychologiques du XIX comme dans les Phantasms of the living (1886, trad. fra. abrégée Les Hallucinations télépathiques ) de Myers.

Rencontre Crowley en 1944 et devient son secrétaire et disciple. Initié à l’Astrum Argentum et dans l’Ordo Templi Orientis en 1946. À la mort de Crowley en 1947, Grant est considéré d’abord comme le successeur de Crowley au Royaume-Uni par Germer (qui contrôle l’Agape Lodge de Californie), il lui fourni donc une charte. Grant est cependant écarté de l’O.T.O par Germer en 1955. En effet, sa New Isis Lodge, outre le fait qu’elle allait initier au-delà des trois premiers degrés comme demandé par Germer, allait combiner au thélémisme des éléments lovecraftiens et des thématiques autour des communications extra-terrestres. Il devient ainsi l’animateur d’un groupe schismatique, l’Typhonian Ordo Templi Orientis qui absorbe la New Isis Lodge.

Ami de Spare qu’il rencontre en 1948, avec qui il prétendra avoir fondé le Zos Kia Cultus en 1952 et popularisera l’œuvre (Zos Speaks !, 1998). S’intéresse également à Maharshi, au vaudou et au tantrisme, ces éléments, en plus de l’influence de Spare, s’incorporent également à son organisation. Auteur de plusieurs ouvrages sur la magick — au style volontairement abstrus — (The Magical Revival, 1972) qui eurent une influence notable sur les Illuminés de thanateros de Caroll, le Dragon Rouge de Karlsson et le Temple de Set (schisme de l’Église de Satan de Lavey). Est notablement le co-éditeur, avec Symonds, de l’autobiographie partielle de Crowley (Plusieurs documents de Crowley ayant étés conservés à l’Institut Warburg) publiée The Confessions of Aleister Crowley en 1969.

Chercheur à l’INSERM. Nous intéresse pour ses travaux controversés sur la mémoire de l’eau qui peuvent entrer en congruence avec nos sujets, notamment celui de l’homéopathie. Auteur d’un Ma Vérité sur la mémoire de l’eau (2005) qui rend compte de ses objections et difficultés vis à vis du comportement de ce qu’il estime être l’establishment du domaine médical français.

Dès 1985, successeur de McMurtry, d’une part à la tête de la branche dite "Caliphate" de l’Ordo Templi Orientis (Hymenæus Beta) et d’autre part à l’Ecclesia Gnostica Catholica où il devient Patriarche (Tau Silenus). Éditeur important des œuvres de Crowley, il travaille significativement à étendre l’organisation aux États-unis et en Europe.

Ashcroft-Nowicki effectue ses études au Trinity College of Music et pratiquait également l’escrime à un niveau national. Elle entre dans la Fraternity of the Inner Light en 1964 et est initiée en 1967. Elle suit cependant les cours du Helios Book Service de Butler et tout comme lui, quitte l’organisation pour rejoindre les Servants of the Light de son nouveau mentor. Devient la directrice de l’organisation en 1976, sur décision de Butler. Auteur de plusieurs ouvrages dont plusieurs sur le Tarot.

D’abord initié en maçonnerie puis à l’Aube dorée, il rejoint l’Order of Bards, Ovates and Druids en 1995. Il devient l’archidruide de l’Ancient Order of Druids in America en 2003. Auteur de plusieurs ouvrages mêlant néodruidisme et enseignements de l’Aube dorée, qui connurent le succès (nnPL). Militant écologique. Anime un blog.