Personnalités collectives (XVII)
⟴Johann Erhard Neithold (Ehrd de Naxagoras) | Alchimiste allemand | XVII – XVIII
► Auteur ntm. d’un Alchymia denudata (1708), traduit par Geron en Clavicule de la philosophie hermétique (1753) et d’un Aurem Vellus, öder güldenes vliess (1733) reprenant les interprétations mytho-hermétiques de Bracesco (La Espositione di Geber, 1544) suivi d’un Supplementum la même année. Ces ouvrages contiennent des interprétations alchimico-théosophiques sur la toison d’or et la Table d’Émeraude. Quelques détails supplémentaires in Die Alchemie in älterer und neuerer Zeit (1886, pp. 208-220) de Kopp. On lui a faussement attribué La Chaîne d’Or d’Homère parce qu’il en a enfin écrit un commentaire en 1733 Experientia secundum Annulos Platonicos et Catenam Auream Homeri (𝕍 le Ferguson 235 de la Bibliothèque de l’Université de Glasgow qui est en fra.).
⟴Höffern (Mademoiselle) | Voyante allemande | XVII – XVIII
► De noble extraction allemande, Von Hoeffer vient vivre en Suède au d.XVIII pour devenir dame de compagnie de Amalia von Königsmarck. Là, sous le nom de Höffern, elle devient la première voyante célèbre de Suède, en tant que chiromancienne et physiognomoniste des milieux aristocratiques. On peut trouver plusieurs de ses prédictions dans le carnet de notes de Johan Wellander à la Bibliothèque royale de Suède (Stockholm, Suède).
⟴ Gowdie Isobel | Sorcière écossaise | XVII – 1662
► Fermière de Auldearn (Highland) célèbre pour le témoignage détaillé qu’elle a donné des activités de son groupe de sorciers (douze personnes) en 1661. Comme pour celui de sa compatriote et consœur Janet Boyman, son témoignage intéresse le folkloriste et l’anthropologue et, dans une certaine mesure, l’historien et le psychologue. Elle y décrit avec force de détails des rituels et réunions de son groupe ainsi que des pratiques, charmes et incantations, comme l’utilisation de dagydes. Elle rend également compte des divers pouvoir occultes dont elle aurait été dotée comme la polymorphie, la lévitation et la perception d’elfes. Le compte-rendu du procès, qui eu lieu autour de ses trente ans, intéressera également les mouvements reconstructionnistes comme le néopaganisme et la wicca. Son histoire aura enfin inspiré Brodie-Innes pour sa Devil’s Mistress (1915). Même si aucune preuve matérielle ne l’indique formellement, elle sera vraisemblablement étranglée puis brûlée, comme il était d’usage en Écosse durant la période de la chasse aux sorcières, alors à son apogée au XVII.
⟴Hartlib Samuel | Philosophe naturel allemand | 1600 – 1662
► Polymathe émigré en Angleterre influencé par Francis Bacon, proche de Dury et acquis aux idées de réforme éducative de Comenius. Il est connu pour avoir tissé un réseau de savants au travers l’Europe via une volumineuse correspondance épistolaire et des rencontres ponctuelles : le Cercle Hartlib. Ce cercle, principalement axé sur la philosophie naturelle était d’une part ouvert à tous les types de connaissances et d’autre part aux idées théosophiques et hermétiques. Il est également vraisemblablement à l’origine de la Royal Society.
■ Npc. avec Johannes Hartlieb, occultiste du XV (on trouve évidemment aussi l’orthographe allemande Hartlieb pour Samuel).
⟴Musaphia Benjamin [Dionysius] | Kabbaliste espagnol | ≈ 1606 – 1675
► Émigre en Allemagne vers 1634 par crainte de l’inquisition, il devient médecin royal auprès de Christian IV du Danemark, puis se rend aux Pays-Bas vers 1648 où il intègre la yeshiva Keter Torah. Connu pour son habile Zeker Rab (1635) où il produit une variation poétique du mythe de la création qu’il constitue à l’aide de l’intégralité des racines hébraïques, toutes utilisées une fois. Il écrit aussi un Sacro-Medicæ Sententiæ (1640) qui contient un Me Zahab sur l’alchimie፧. Acquis à la cause du sabbataïsme.
⟴Jhones Basset | Alchimiste gallois | ≈ 1613 – 
► Alchimiste peu connu, auteur d’un Lapis chymicus (1648) signalé à Hartlib par Clod, ce dernier rencontre l’alchimiste la même année. Hartlib indique dans ses notes personnelles (Ephemerides 1655) la communication de Clod : A very choice and rare Booke discovering the whole Philosophical Mystery and not knowing that hee doth discover the same. And wheras hee seemes to set out his Errors, these containe the maine Truth as may bee seene principally in Page 12. 13. of that Treatise which is called Lapis Chymicus Philosophorum Examini subjectus. […] The Dr hath laboured all his life in that Worke and though hee bee gone further in it than many hundreds and further then Garancier yet hee knows it not. and yet hee complaines hee cannot finde the ingressum in metalla. Clodius.
⟴Meurdrac Marie | Alchimiste française | 1613 – 1680
► Alchimiste paracelsienne. Auteur de l’ouvrage de vulgarisation la Chymie charitable (1666).
⟴Palombara Massimiliano | Alchimiste et poète italien | 1614 – 1685
► Connu pour être l’auteur de la célèbre Porte Alchimique de Rome. Cet unique témoin architectural l’alchimie occidentale, faisait à l’époque parti du jardin de sa Villa Palombara aujourd’hui rasée. Ami de Christine de Suède, il rencontre vraisemblablement par son intermédiaire Kircher, Borri, Santinelli et Gualdi qui tous, étaient dans l’entourage de Christine. Il également poète, principalement connu pour son poème alchimique à tendance rosicrucienne La Bugia {Le Bougeoir} (1656) qu’il dédié à son amie.
☩ 𝕍 La signification de la "Porte magique" de Rome et la doctrine alchimique de Massimiliano Palombara (Mino Gabriele) in Alchimie: art, histoire et mythes, Didier Kahn et Sylvain Matton, 1985. Ou pour une mise au point sur la question, que les locuteurs de la langue de Dante 𝕍 directement La porta magica di Roma simbolo dell’alchimia occidentale, Mino Gabriele, 2015.
⟴Wharton George | Astrologue et poète anglais | 1617 – 1681
► C’est un ami de Ashmole qu’il rencontre, dans le contexte de la Première révolution anglaise, dans l’armée royaliste. Il est présent à la première tenue de la Société des astrologues au Gresham College aux cotés d’Ashmole d’une part, Lilly et Booker d’autre part.
↳ Au travers de la publication de pamphlets, il fut aux prises avec ces deux derniers, Booker surtout, dans une querelle relative aux interprétations politiques qui sont faites par le biais de l’astrologie፧. En effet si Wharton fut royaliste, Lilly et Booker étaient du coté des Parlementaires et ses écrits lui valurent plusieurs emprisonnements. Cependant, son ingéniosité dans l’art de l’évasion et le soutien bienveillant de son rival Lilly lui firent échapper aux condamnations. Suite à la restauration de la monarchie des Stuarts il est fait baronnet en 1677.
⟴Worsley Benjamin | Alchimiste anglais | 1618 – 1673
► Proche de Hartlib et de son cercle et probablement membre de l’hypothétique Invisible College. La publication du Furni Novi Philosophici le fait envoyer par le cercle de Hartlib auprès de Glauber en 1648. Il rencontre également Starkey vers 1650. Ami de Boyle. Influencé par Sendivogius et Nuysement. 𝕍 Benjamin Worsley, Thomas Leng, 2004.
⟴Santinelli Francesco | Poète et alchimiste italien | 1627 – 1697
► Marquis, intellectuel, littérateur et duelliste reconnu, Santinelli est le fondateur de l’Accademia dei Disinvolti (1645). Impliqué dans le cercle hermétiques de Christine de Suède durant quatre ans (où il a pu fréquenter Kircher, Palombara et Borri…). Il est cependant écarté de l’entourage de Christine (sans qu’elle lui retire son estime) suite à l’implication de son frère dans le meurtre du marquis Gian Rinaldo Monaldeschi à Fontainebleau. Poursuivi par l’ire d’Alexandre VII pour une tumultueuse histoire d’amour avec la duchesse Anna Aldobrandini (épouse du duc de Ceri) avec qui il se marie en secret, il trouve refuge auprès de Léopold Ier de Habsbourg en Autriche durant neuf ans. À Venise, il fréquente ensuite Gualdi dont il devient le disciple avant de se fixer définitivement à Rome en 1677.
◆ Auteur (sous pseudonyme : "Marcantonio Crassellame Chinese") de la fameuse ode alchimique Lux obnubilata suapte natura refulgens {La Lumière sortant par soi-mesme des ténèbres} (𝕍 Bibliothèque des philosophes chimiques), importante pour la maçonnerie hermétique, et d’un Androgenes hermeticus (1680) contenant deux traités (Minera Philosophorum et Radius ab Umbra).
⟴Gadbury John | Astrologue anglais | 1627 – 1704
► D’abord protégé de Lilly. Leur relation se détériore finalement et, pour des raisons dont certaines ne sont pas étrangères à la politique (Gardbury était royaliste tandis que Lilly était favorable au Protectorate), Gadbury accuse Lilly d’incompétence voir de fraude. S’en suit une rivalité éditoriale qui se poursuivit ensuite entre Partridge et Gardbury. Ce dernier est aussi connu pour ses Collectio Geniturarum, qui analyse astrologiquement la vie de 150 de ses contemporains.
⟴Glaser Christophe | Alchimiste et apothicaire suisse | 1629 – 1672
► Apothicaire ordinaire de Louis XIV et démonstrateur de chimie au Jardin du Roi. Maître de Nicolas Lémery. Connu pour son Traicté de la chymie
.
◆ Son Novum laboratorium chemicum (1677) inspirera les instructions et le rituel du grade de theoretici dans l’Ordre de la Rose-croix d’or d’ancien système.
◆ Il fut soupçonné d’avoir fabriqué le poison de Brinvilliers dans l’affaire des poisons.
⟴Löwenstern-Kunckel (von) Johann | Chimiste et alchimiste allemand | 1630 – 1703
► Spécialiste de la verrerie, il découvre en outre le phosphore après Brand. Actif à une époque charnière, il est contemporain d’une conception alchimique de la chimie. Cependant, il oriente sa pratique et sa recherche alchimique vers la technicité scientifique, corrigeant d’un point de vue opératif l’œuvre d’Antonio Neri. Ce dernier publia le premier ouvrage consacré exclusivement à la verrerie (Arte vetraria, 1612). Dès lors, le point de vue de Kunckel l’écarte du cadre de l’encyclopédie et le rend éligible à la simple mention ici présente, sauf informations contraires qui seraient trouvées dans ses ouvrages. Notons qu’il critique l’alkahest dans son Chymische Anmerckungen.
⟴Coley Henry | Astrologue anglais | 1633 – 1704
► Ami et collaborateur de Lilly. Notablement producteur d’une Clavis Astrologia Eliiminata (1676) qui se veut complémentaire de l’Astrologie chrétienne de son ami. L’ouvrage est renommé pour sa précision mathématique, domaine dans lequel Coley était versé ainsi que pour son apport historique. Notons également que l’ouvrage contient outre une version anglaise du Centiloque de Ptolémée, la première version anglaise du Centiloque d’Hermès compilé par Stéphane de Messine ainsi que le Centiloque de Bethem {Al-Battani}.
⟴Czipleá Adorján | Kabbaliste chrétien hongrois | 1639 – 1664
► Publie en Angleterre vers 1662, un De ente et malo, maintenant perdu. On trouve une trace succincte de sa qabale, semble-t-il pessimiste et extrémiste, dans une lettre de Méric Casaubon à Edward Stillingfleet de 1670. Casaubon indique que Czipleá estime que intellectus est diabolus
.
⟴Frölich Eva | Mystique suédoise | 1650 – 1692
► Prophète piétiste et millénariste. Critique du clergé, elle était persuadée que le destin du roi Karl IX aurait été de dominer la chrétienté. Meurt emprisonnée. Elle influence vraisemblablement Lars Ulstadius.
⟴Wharton Goodwin | Diariste anglais | 1653 – 1704
► Noble et politicien, connu, comme Terre-Neuve du Thym, pour son attrait du merveilleux au travers de son journal manuscrit conservé à la Bibliothèque Britannique (Add. Mss 20.006-7). Dans cette autobiographie, il explique être en contact avec des fées et des anges, via les dons médiumniques d’une sorcière, Mary Parish, qu’il rencontre en 1683 et avec qui il entretient par la suite une relation intime. Il expose ainsi en outre, comment il s’investit dans une chasse au trésor, devient le roi du pays des fées et ambitionne de devenir celui de l’Angleterre en épousant Marie de Modène et comment il entre également en contact avec Dieu. Sa vie durant, son entourage personnel et professionnel n’eut guère de suspicion à son propos, le décrivant comme une personne intègre et sérieuse. En effet, membre du parti whig et suite aux évènements de la Glorieuse Révolution il obtient le poste de Lord de l’Amirauté.
⟴Moore Francis | Astrologue anglais | 1657 – 1715
► Médecin et astrologue à la cour de Charles II d’Angleterre. Auteur d’un almanach prédictif le Vox Stellarum (1697) qui fut un succès éditorial. Il est encore publié au d.XXI en tant que Old Moore’s Almanack (npc. avec le Old Moore’s Almanac de Theophilus Moore).
⟴Iavorski Étienne | Prêtre orthodoxe ukrainien | 1658 – 1722
► Évêque de Moscou (et donc primat de l’Église orthodoxe russe) particulièrement reconnu pour sa capacité oratoire. Au d.XVIII, inspiré par Apocalypse de Jean et les textes de la Littérature des Palais, il usa de motifs mystiques, apocalyptiques et ésotériques (particulièrement astrologiques et alchimiques) dans ses sermons afin de justifier la mission divine de Pierre Ier le Grand ainsi que la destinée hors du commun de la nation Russe.
⟴Boerhaave Herman | Médecin, chimiste et botaniste hollandais | 1668 – 1738
► L’influence des paracelsiens est encore visible chez Boerhaave alors que la chimie entame son extraction de l’alchimie፧. Il est intéressé par les procédés transmutatoires, comme ont pu l’être Stahl, Leibniz, Newton ou Homberg. Évoluant dans le cadre avant tout médical, il contribue cependant à propager la pensée et la symbolique alchimique.
⟴Lange Johann | Théologien piétiste allemand | 1669 – 1756
► Membre du Collegium Philobiblicum d’August Herman Francke, influencé par Spener. Nous intéresse surtout pour son Theologia christiana in numeris (1702) qui concerne l’arithmologie. A noter que, proche de Christian Weise et mettant au point un diagramme en forme d’arbre pour résoudre le syllogismes, il est l’un des précurseurs des diagrammes logiques avec notamment, Leibniz (qui pour sa part était proche d’Erhard Weigel).
⟴Gherli Fulvio | Alchimiste et médecin italien | 1670 – 1735
► Actif à Naples et disciple de Santinelli. Auteur d’un Proteo Metallico (1721) qui selon Luigi Braco aurait été traduit en français sous le titre Traité des sept métaux (Tradotto in francese col titolo Il trattato dei sette metalli
). Mais, vraisemblablement présent dans un recueil, nous n’avons pu en trouver trace.
⟴Erskine Robert [Areskin Robert] | Alchimiste et médecin écossais | 1677 – 1718
► Docteur en médecine et fellow de la Royal Society en 1703. Médecin en chef et conseiller privé du tsar Pierre Ier le Grand, il est aussi bibliothécaire en chef du Kunstkamera de Saint-Pétersbourg ce qui lui permet de constituer l’une des plus grandes collection d’ouvrages de Russie ainsi que la plus grande collection d’ouvrages alchimiques (environ 300 œuvres, dépassant ainsi celle de Newton ou Sloane). Important pour les progrès de la science russe, il créer le premier herbier de Russie en 1709 puis l’Aptekarskii ostrov {île apothicaire} en 1714, premier jardin botanique du pays. Franc-maçon jacobite (sa famille est investie dans la maçonnerie écossaise depuis plusieurs générations) il est influencé par Le Mort et Barchusen et acquis à la iatrochimie paracelsienne (il a par exemple fait des expériences avec le venin de vipère). 𝕍 The Petrine Instauration (Aries Book Series V°14, C°2, pp.121-207), 2012, Robert Collis.
⟴Prokopovitch Théophane | Prêtre orthodoxe ukrainien | 1681 – 1736
► Archevêque de Novgorod, ecclésiastique dirigeant du très Saint-Synode (de 1726 à sa mort) dont, réformateur (ses idées sont proches du piétisme), il est le principal artisan et conseiller de Pierre Ier le Grand. Connu pour son intérêt pour le millénarisme, le judaïsme et également l’ésotérisme néoplatonicien et hermétique (il possédait une vaste bibliothèque à ce sujet).
⟴Böttger Johann | Alchimiste allemand | 1682 – 1719
► Découvreur européen de la porcelaine dure dite de Saxe, découverte qui le rendra riche.
⟴Berkeley George | Philosophe irlandais | 1685 – 1753
► Berkeley est un philosophe original qui fut simultanément enseignant au Trinity College, où il fit ses études, et prêtre anglican, dès 1710. Empiriste et idéaliste radical, il est l’auteur d’un Traité des principes de la connaissance humaine (1710) puis d’un Trois dialogues entre Hylas et Philonous (1713), qui vulgarise le précédent, et dans lesquels il défend sa philosophie nominaliste et spiritualiste : l’immatérialisme. L’hypothèse de Berkeley, mal reçue de son temps, est que les corps (et donc toute la matière) ainsi que leurs propriétés afférentes n’ont pas d’existence en dehors de la perception : Exister c’est être perçu
. Influence Bergson (ce dernier en fait mention dans Matière et mémoire, avant-propos et C°4).
⟴Divisch Procopius [Divíšek Václav] | Théologien prémontré et naturaliste tchèque | 1698 – 1765
► Prêtre catholique en 1726 puis docteur en théologie en 1733 avec la thèse Tractatus de Dei unitate sub inscriptione (Alpha) et (Omega). Influencé par Aristote et les scolastiques, il est un correspondant de Fricker et Oetinger qui soutiennent ses travaux. A mis au point des instruments afin de conduire des expérimentations sur l’hydraulique, la chimie-alchimie, l’acoustique, l’électricité et la météorologie.
► Il a été parmi les premiers à employer l’électricité à des fins thérapeutiques et on l’a proposé comme un précurseur dans l’utilisation des paratonnerres (quoique reposant sur des méthodes différentes de celles de Franklin) : il en érige en effet un à Prenditz en 1754. Met également au point le Denydor, instrument de musique dont l’objet est de jouer des vent et des cordes afin de produire des orchestrations. Ses travaux sont tenus en estime par l’empereur François Ier qui le convie à Vienne. En outre, afin d’expliquer théoriquement le phénomène de l’électricité, Divisch combine théologie et physique et met au point une véritable théologie de l’électricité (ce qui lui vaudra d’être suspect aux yeux des institutions scientifiques) : pour lui, la force ignée qui anime Dieu, l’âme፧ humaine et la nature est identique. Produit un Theoretischer Tractat oder die längst verlangte Theorie von der meteorologischen Electricität (1765) puis un Magia naturalis seu nova electricae rudimenta per tractatum theoreticum deducta, experimentis firmat qui exposent ses théories.